Un scanner pour évaluer les joueurs
Hockey jeudi, 6 oct. 2011. 20:04 vendredi, 13 déc. 2024. 16:40
TORONTO - Avec tous les projecteurs tournés vers la prévention des commotions cérébrales alors que les équipes de la LNH sautent officiellement sur la glace cette semaine, des chercheurs canadiens s'apprêtent à dévoiler le prototype d'un dispositif qui permettrait de scanner le cerveau de ceux qui ont subi des blessures à la tête afin d'obtenir un diagnostic presque immédiat.
Le Halifax consciousness scanner, développé par la compagnie Mindful Scientific inc. en collaboration avec le Conseil national de recherches Canada, analyse les ondes cérébrales afin de déterminer si un joueur a été victime ou non d'une commotion cérébrale en raison d'une vilaine chute ou d'un coup porté à la tête.
Mais l'appareil, un encéphalogramme miniature, ne servira pas seulement aux joueurs de hockey de la LNH. Il pourra être utilisé dans les coulisses de n'importe quel événement sportif, que les joueurs soient des enfants, des amateurs ou des professionnels, de même que dans les salles d'urgence des hôpitaux ou sur le site d'accidents de voitures où des traumatismes pourraient être observés.
Pour mesurer l'activité des ondes cérébrales, des électrodes sont placées sur la tête de la personne pendant que différents sons sont transmis à travers des écouteurs pour stimuler l'activité électrique de son cerveau. Le scanner analyse ensuite les ondes cérébrales pour évaluer si elles concordent avec les paramètres normaux.
Le Dr Donald Weaver, neurologue à l'Université Dalhousie de Halifax et co-inventeur de l'appareil, a évoqué que ce dernier pourra même être utilisé sur une personne plongée dans un coma profond.
La compagnie espère être en mesure de mettre une version commerciale du scanner sur le marché destinée aux hôpitaux d'ici l'an prochain, une fois qu'elle aura reçu l'approbation de Santé Canada, avant de commercialiser un appareil miniaturisé pour les équipes sportives et autres usages publiques en 2013. La compagnie s'attend à ce que ce dernier soit vendu pour moins de 500 $.
« On tente de rendre le scanner facile à utiliser pour tous, alors on ne veut pas que l'appareil montre seulement des ondes, a mentionné Weaver, en précisant que le test pourra être effectué en cinq minutes pour déterminer si un joueur est apte à revenir dans un match de façon sécuritaire. On aimerait qu'il fonctionne avec un système de voyants lumineux, soit un rouge, un jaune et un vert. »
Selon Weaver, des lumières qui servent d'indicateurs pourraient faciliter la tâche des gens qui n'ont pas nécessairement de formation médicale spécifique, comme des entraîneurs d'équipes d'enfants.
« Lumière rouge, tu ne retournes pas au jeu. Lumière verte, tu peux y aller sans problème. Lumière jaune, on va devoir te garder sous observation un peu plus longtemps », a-t-il ajouté.
Le Halifax consciousness scanner, développé par la compagnie Mindful Scientific inc. en collaboration avec le Conseil national de recherches Canada, analyse les ondes cérébrales afin de déterminer si un joueur a été victime ou non d'une commotion cérébrale en raison d'une vilaine chute ou d'un coup porté à la tête.
Mais l'appareil, un encéphalogramme miniature, ne servira pas seulement aux joueurs de hockey de la LNH. Il pourra être utilisé dans les coulisses de n'importe quel événement sportif, que les joueurs soient des enfants, des amateurs ou des professionnels, de même que dans les salles d'urgence des hôpitaux ou sur le site d'accidents de voitures où des traumatismes pourraient être observés.
Pour mesurer l'activité des ondes cérébrales, des électrodes sont placées sur la tête de la personne pendant que différents sons sont transmis à travers des écouteurs pour stimuler l'activité électrique de son cerveau. Le scanner analyse ensuite les ondes cérébrales pour évaluer si elles concordent avec les paramètres normaux.
Le Dr Donald Weaver, neurologue à l'Université Dalhousie de Halifax et co-inventeur de l'appareil, a évoqué que ce dernier pourra même être utilisé sur une personne plongée dans un coma profond.
La compagnie espère être en mesure de mettre une version commerciale du scanner sur le marché destinée aux hôpitaux d'ici l'an prochain, une fois qu'elle aura reçu l'approbation de Santé Canada, avant de commercialiser un appareil miniaturisé pour les équipes sportives et autres usages publiques en 2013. La compagnie s'attend à ce que ce dernier soit vendu pour moins de 500 $.
« On tente de rendre le scanner facile à utiliser pour tous, alors on ne veut pas que l'appareil montre seulement des ondes, a mentionné Weaver, en précisant que le test pourra être effectué en cinq minutes pour déterminer si un joueur est apte à revenir dans un match de façon sécuritaire. On aimerait qu'il fonctionne avec un système de voyants lumineux, soit un rouge, un jaune et un vert. »
Selon Weaver, des lumières qui servent d'indicateurs pourraient faciliter la tâche des gens qui n'ont pas nécessairement de formation médicale spécifique, comme des entraîneurs d'équipes d'enfants.
« Lumière rouge, tu ne retournes pas au jeu. Lumière verte, tu peux y aller sans problème. Lumière jaune, on va devoir te garder sous observation un peu plus longtemps », a-t-il ajouté.