Le Canada est transporté par un trio depuis le début du championnat mondial de hockey. Le trio composé de Dany Heatley, Ryan Getzlaf et Rick Nash fait un travail remarquable. D'ailleurs contre la Finlande lundi, c'est cette ligne qui s'est démarquée.

Le premier but du tournoi de Getzlaf marqué à 33 secondes du début de la rencontre a donné un coup dans les flancs de la Finlande, qui n'a pas été capable de s'en remettre. De plus, le Canada a trouvé le fond du filet deux fois en infériorité numérique. Rien pour remonter le moral des adversaires. Devant le filet, Pascal LeClaire a été solide encore une fois.

Je le répète encore une fois, le Canada est un vrai rouleau compresseur qui peut battre l'adversaire de toutes les façons. Lundi, c'est l'infériorité numérique, qui a fait la différence.

La Finlande a essayé, sans succès, de s'imposer physiquement. Sur ce plan, il était impossible pour la Finlande de gagner. Aucune formation basée à Halifax ne peut pas rivaliser sur le plan physique avec les Canadiens. D'autres avant la Finlande l'ont essayé mais sans succès aussi.

La seule équipe qui pourrait arrêter le Canada à mon avis, ce sont les États-Unis. Les Américains s'étaient incliné 5-4 devant les Canadiens plus tôt dans le tournoi mais les équipes pourraient se croiser à nouveau en demi-finale.

Les Américains sont moins physiques que le Canada mais très ils sont par contre très talentueux. Contre les États-Unis, la discipline est très importante car les hommes de John Tortorella excellent en avantage numérique. Ils ont terminé au troisième rang de leur groupe mais tout le monde a vu la bourde du juge vidéo lors de la partie contre la Finlande.

Contrairement à la Finlande, les États-Unis peuvent arrêter des joueurs comme Nash et Heatley.

Le prochain match du Canada sera soit contre la Lettonie ou contre la Norvège mais aucun de ces deux adversaires ne devrait constituer un problème.

C'est vrai que la Norvège a chauffé le Canada lors du dernier match entre ces deux équipes et qu'un but de Rick Nash en fin de partie avait procuré la victoire à nos représentants. Mais en toute honnêteté, la Norvège ne s'était que défendue, faisant face à une mitraille de 65 tirs. De plus, le gardien Pal Grotnes avait joué le match de sa vie. Si la Norvège rencontre à nouveau le Canada, il ne sera pas en mesure de le contenir.

Dès le match suivant, le Canada s'est mis en marche contre l'Allemagne, en comptant dix buts.

Si le Canada rencontre la Lettonie, ça ne sera pas un problème non plus de passer en demi-finale.


La FIHG se couvre de ridicule

En demandant à l'arbitre d'aller consulter le juge vidéo systématiquement à chaque but lors du match entre le Canada et la Finlande, la Fédération internationale de hockey sur glace s'est de nouveau couverte de ridicule.

En consultant le juge vidéo pour les buts où il n'y avait aucune ambiguïté la FIHG pensait démontrer qu'elle avait ajusté son tir. Disons que c'était raté.

D'ailleurs, je m'explique mal comment un seul juge vidéo a pu prendre la décision lors de la partie entre les États-Unis et la Finlande. Tout le monde a bien vu que la rondelle était pénétrée dans le filet par le côté. Même la Finlande l'a avoué.

La séquence a été mal gérée et la FIHG a démontré, encore une fois, qu'elle manquait de préparation. Dans un événement d'une telle envergure, elle devra être nettement plus rigoureuse.

La FIHG n'est pas la Ligue nationale. Ce n'est décidément pas la même culture.


*propos recueillis par Robert Latendresse