Un week-end fort occupé pour le CH
Hockey vendredi, 4 févr. 2011. 16:51 jeudi, 12 déc. 2024. 20:14
BROSSARD, Qc - L'affrontement de samedi contre les Rangers de New York a beau être un «match de quatre points», c'est le duel de dimanche contre les Devils du New Jersey qui représente le véritable défi du Canadien en ce week-end du Super Bowl.
Car les Devils ont beau être embourbés en fond de classement dans l'Association Est, ils ont relevé la tête depuis l'arrivée en poste de Jacques Lemaire, en relève à John MacLean.
Avant de recevoir les Panthers de la Floride, vendredi soir, les Devils montraient une fiche de 8-1-1 à leurs 10 matchs précédents. Les Flames de Calgary étaient la seule autre équipe de la LNH à avoir fait aussi bien durant une telle séquence.
Autrement dit, les Devils sont redevenus les véritables Devils. Le match de dimanche donnera donc une bonne indication de la valeur de la formation de Jacques Martin à l'approche du dernier droit de la saison régulière.
Évidemment, les succès actuels des Devils ne sont pas étrangers à la présence de Lemaire derrière le banc, lui qui a accepté de mettre fin temporairement à sa retraite pour dépanner son ancien patron Lou Lamoriello. Les Devils ont perdu sept de leurs huit premiers matchs après qu'il eut remplacé MacLean, le 23 décembre, mais font flèche de tout bois depuis.
«Ils ont une bonne équipe, les Devils. Difficile de dire pourquoi ils ont eu autant de problèmes en début de saison, a commenté Benoit Pouliot, vendredi, après l'entraînement du CH à Brossard. Ils ont toutefois recommencé à marcher droit depuis l'arrivée de Jacques (Lemaire). Avec lui, il faut que ce soit comme ça, sinon tu vas te le faire dire. Il ne se gêne pas.»
Pouliot le sait fort bien, lui qui a disputé 65 matchs en trois saisons et demie sous les ordres de Lemaire avec le Wild du Minnesota, avant d'être échangé au Canadien.
«Ce n'est pas facile de jouer pour lui, surtout quand on est un jeune, a noté le Franco-Ontarien de 24 ans. Sauf que sa force, c'est sa façon de penser. Il connaît le hockey à fond et il passe beaucoup de temps à l'expliquer aux joueurs. Avec lui, il faut avoir des connaissances vraiment détaillées du jeu.»
Les récents succès des Devils ont aussi permis à Martin Brodeur de répondre par la bouche de ses canons à ceux qui croyaient qu'il était sur le déclin. Globalement cette saison, le gardien de 38 ans affiche une moyenne de 2,76 et un taux d'efficacité de ,896. Sauf que lors de la récente séquence de succès des siens, il a affiché une moyenne de 2,24 avec un taux d'arrêts de ,925 avant le match contre les Panthers.
Bref, Martin Brodeur est redevenu Martin Brodeur.
«Martin a toujours connu de petites séquences difficiles, mais c'est le genre de gars dont on n'a pas à s'inquiéter dans ces cas-là», a indiqué Scott Gomez, qui a bien connu l'athlète de Saint-Léonard lorsqu'il s'alignait avec les Devils. «Il pouvait avoir un mauvais match, ou même deux... Dans les rares cas où il connaissait trois mauvais matchs, tu savais qu'à la rencontre suivante, il reviendrait avec une performance éclatante.
«Il est bon à ce point que tu viens à le tenir pour acquis. Quand je jouais avec les Devils, il avait beau réaliser des arrêts incroyables, personne sur le banc ne réagissait outre mesure, parce que c'était la routine pour lui.
«Ç'a été formidable de jouer avec lui, de le voir en action à chaque jour. C'était un privilège de voir comment les meilleurs parmi les meilleurs se préparent. En même temps, il se fondait bien au sein du groupe dans le vestiaire. Il ne se fâchait pas, il ne blâmait jamais personne.
«Il est au même rang qu'un Patrick Roy ou un Dominik Hasek. Quand tu réussis à le déjouer, tu ressens une satisfaction particulière.»
À son seul départ contre le Canadien cette saison, le 21 octobre dernier à Montréal, Brodeur a réussi un blanchissage de 3-0.
Des Rangers transformés
L'affrontement contre les Rangers n'est pas sans importance non plus. Après tout, une victoire du Canadien lui permettrait de distancer les Blue Shirts.
Pour le moment, le Tricolore est sixième dans l'Association Est, un point devant New York, septième. Le CH a deux matchs de plus à disputer.
«C'est du hockey des séries, ces temps-ci», a d'ailleurs souligné Jacques Martin en faisant allusion au duel contre les hommes de John Tortorella.
«Les Rangers ont changé un peu leur approche, a noté l'entraîneur du Canadien. Alors qu'ils avaient auparavant une image basée sur les grandes vedettes, on pourrait dire maintenant qu'ils sont devenus une équipe de cols bleus. Ils se présentent à chaque soir pour travailler. Ils ont adopté, en quelque sorte, l'image de leur entraîneur.
«Ils jouent presque comme les Devils. Ils jouent du hockey serré.»
Le Canadien a d'ailleurs signé deux victoires corsées face aux Rangers jusqu'ici cette saison. Il l'a emporté 2-1 à New York, le 11 janvier, et 3-2 au Centre Bell, quatre jours plus tard.
Car les Devils ont beau être embourbés en fond de classement dans l'Association Est, ils ont relevé la tête depuis l'arrivée en poste de Jacques Lemaire, en relève à John MacLean.
Avant de recevoir les Panthers de la Floride, vendredi soir, les Devils montraient une fiche de 8-1-1 à leurs 10 matchs précédents. Les Flames de Calgary étaient la seule autre équipe de la LNH à avoir fait aussi bien durant une telle séquence.
Autrement dit, les Devils sont redevenus les véritables Devils. Le match de dimanche donnera donc une bonne indication de la valeur de la formation de Jacques Martin à l'approche du dernier droit de la saison régulière.
Évidemment, les succès actuels des Devils ne sont pas étrangers à la présence de Lemaire derrière le banc, lui qui a accepté de mettre fin temporairement à sa retraite pour dépanner son ancien patron Lou Lamoriello. Les Devils ont perdu sept de leurs huit premiers matchs après qu'il eut remplacé MacLean, le 23 décembre, mais font flèche de tout bois depuis.
«Ils ont une bonne équipe, les Devils. Difficile de dire pourquoi ils ont eu autant de problèmes en début de saison, a commenté Benoit Pouliot, vendredi, après l'entraînement du CH à Brossard. Ils ont toutefois recommencé à marcher droit depuis l'arrivée de Jacques (Lemaire). Avec lui, il faut que ce soit comme ça, sinon tu vas te le faire dire. Il ne se gêne pas.»
Pouliot le sait fort bien, lui qui a disputé 65 matchs en trois saisons et demie sous les ordres de Lemaire avec le Wild du Minnesota, avant d'être échangé au Canadien.
«Ce n'est pas facile de jouer pour lui, surtout quand on est un jeune, a noté le Franco-Ontarien de 24 ans. Sauf que sa force, c'est sa façon de penser. Il connaît le hockey à fond et il passe beaucoup de temps à l'expliquer aux joueurs. Avec lui, il faut avoir des connaissances vraiment détaillées du jeu.»
Les récents succès des Devils ont aussi permis à Martin Brodeur de répondre par la bouche de ses canons à ceux qui croyaient qu'il était sur le déclin. Globalement cette saison, le gardien de 38 ans affiche une moyenne de 2,76 et un taux d'efficacité de ,896. Sauf que lors de la récente séquence de succès des siens, il a affiché une moyenne de 2,24 avec un taux d'arrêts de ,925 avant le match contre les Panthers.
Bref, Martin Brodeur est redevenu Martin Brodeur.
«Martin a toujours connu de petites séquences difficiles, mais c'est le genre de gars dont on n'a pas à s'inquiéter dans ces cas-là», a indiqué Scott Gomez, qui a bien connu l'athlète de Saint-Léonard lorsqu'il s'alignait avec les Devils. «Il pouvait avoir un mauvais match, ou même deux... Dans les rares cas où il connaissait trois mauvais matchs, tu savais qu'à la rencontre suivante, il reviendrait avec une performance éclatante.
«Il est bon à ce point que tu viens à le tenir pour acquis. Quand je jouais avec les Devils, il avait beau réaliser des arrêts incroyables, personne sur le banc ne réagissait outre mesure, parce que c'était la routine pour lui.
«Ç'a été formidable de jouer avec lui, de le voir en action à chaque jour. C'était un privilège de voir comment les meilleurs parmi les meilleurs se préparent. En même temps, il se fondait bien au sein du groupe dans le vestiaire. Il ne se fâchait pas, il ne blâmait jamais personne.
«Il est au même rang qu'un Patrick Roy ou un Dominik Hasek. Quand tu réussis à le déjouer, tu ressens une satisfaction particulière.»
À son seul départ contre le Canadien cette saison, le 21 octobre dernier à Montréal, Brodeur a réussi un blanchissage de 3-0.
Des Rangers transformés
L'affrontement contre les Rangers n'est pas sans importance non plus. Après tout, une victoire du Canadien lui permettrait de distancer les Blue Shirts.
Pour le moment, le Tricolore est sixième dans l'Association Est, un point devant New York, septième. Le CH a deux matchs de plus à disputer.
«C'est du hockey des séries, ces temps-ci», a d'ailleurs souligné Jacques Martin en faisant allusion au duel contre les hommes de John Tortorella.
«Les Rangers ont changé un peu leur approche, a noté l'entraîneur du Canadien. Alors qu'ils avaient auparavant une image basée sur les grandes vedettes, on pourrait dire maintenant qu'ils sont devenus une équipe de cols bleus. Ils se présentent à chaque soir pour travailler. Ils ont adopté, en quelque sorte, l'image de leur entraîneur.
«Ils jouent presque comme les Devils. Ils jouent du hockey serré.»
Le Canadien a d'ailleurs signé deux victoires corsées face aux Rangers jusqu'ici cette saison. Il l'a emporté 2-1 à New York, le 11 janvier, et 3-2 au Centre Bell, quatre jours plus tard.