Une année bien remplie pour Rick DiPietro
Hockey samedi, 10 févr. 2001. 16:59 jeudi, 12 déc. 2024. 23:42
MONTREAL (PC) - Rick DiPietro, un athlète aux allures de jeune premier, a vécu bien des événements au cours des derniers mois. DiPietro, 19 ans, s'est retrouvé sous le feu des réflecteurs en juin dernier lorsque les Islanders de New York l'ont repêché au tout premier rang, devenant ainsi le premier gardien à mériter pareil honneur.
Le jeune homme natif de Lewiston (Maine) a ensuite entrepris sa carrière professionnelle dans l'uniforme des Wolves de Chicago, de la Ligue internationale. Durant la période des Fêtes, il a représenté les Etats-Unis au championnat du monde de hockey junior à Moscou. Puis le 26 janvier, les Islanders l'ont rappelé des mineures pour la quatrième fois de la saison.
"C'est une année faite de hauts et de bas", laisse entendre le jeune gardien dont les traits ressemblent étrangement à ceux de José Théodore. Comme le gardien du Canadien, DiPietro capte aussi les rondelles de la main droite.
"Je me suis blessé à l'aine durant le camp d'entraînement, ce qui m'a empêché de jouer des matchs préparatoires, explique-t-il. Mais cette blessure fut un mal pour un bien. J'ai pu entreprendre ma carrière à Chicago (LIH) où j'ai été bien entouré par les vétérans de l'équipe qui étaient tous comme des grands frères. J'ai commis bien des erreurs à mes débuts. Mais heureusement, ce n'était pas dans la Ligue nationale."
En 14 matchs chez les Wolves, DiPietro a conservé un dossier de 4-5-2, une moyenne de 3,39, et un taux d'arrêts de ,880.
DiPietro dit avoir apprécié son expérience au championnat junior. En six rencontres, il a maintenu un dossier de 5-1-0, une moyenne de 1,33, et un taux de réussite de ,927.
"J'ai aimé me retrouver avec des jeunes de mon âge. C'était sans doute la dernière fois dans ma carrière, croit-il. Je n'ai pas ressenti la même nervosité que dans le pro. Malheureusement, nous avons perdu contre le Canada qui avait une excellente équipe."
Quatre défaites
DiPietro a disputé quatre matchs dans la LNH. Quatre défaites malgré une moyenne de 2,54 et un taux d'arrêts de ,907. Vendredi, il a concédé cinq buts en 21 lancers face aux Flyers de Philadelphie qui ont profité de 10 avantages numériques.
"Les Flyers m'ont souhaité la bienvenue dans la LNH, dit-il en riant. J'ai beaucoup appris dans ce match. Ce n'est pas évident lorsque vous voyez les meilleurs joueurs de la ligue foncer sur vous. Mais c'est un défi que j'aime."
De belles rencontres
DiPietro a quelques idoles parmi les gardiens. Ron Hextall dont il s'est inspiré pour manier le bâton. Andy Moog du temps où le petit gardien jouait à Boston. John Vanbiesbrouck, son coéquipier à Long Island. Mike Richter, mais aussi Curtis Joseph et Martin Brodeur.
"Joseph et Brodeur sont vraiment des chics types, dit-il. Joseph est venu me parler durant la période d'échauffement. Il m'a dit d'être patient et d'avoir du plaisir. Je me sentais comme un gamin dans un magasin de bonbons. Brodeur, lui, m'a serré la main.
"Ici, j'ai la chance d'apprendre avec "Beezer". Il connaît tous les trucs du métier. Je ne pourrais demander mieux", fait valoir le jeune gardien sur lequel le directeur général Mike Milbury fonde les plus grands espoirs.
Le jeune homme natif de Lewiston (Maine) a ensuite entrepris sa carrière professionnelle dans l'uniforme des Wolves de Chicago, de la Ligue internationale. Durant la période des Fêtes, il a représenté les Etats-Unis au championnat du monde de hockey junior à Moscou. Puis le 26 janvier, les Islanders l'ont rappelé des mineures pour la quatrième fois de la saison.
"C'est une année faite de hauts et de bas", laisse entendre le jeune gardien dont les traits ressemblent étrangement à ceux de José Théodore. Comme le gardien du Canadien, DiPietro capte aussi les rondelles de la main droite.
"Je me suis blessé à l'aine durant le camp d'entraînement, ce qui m'a empêché de jouer des matchs préparatoires, explique-t-il. Mais cette blessure fut un mal pour un bien. J'ai pu entreprendre ma carrière à Chicago (LIH) où j'ai été bien entouré par les vétérans de l'équipe qui étaient tous comme des grands frères. J'ai commis bien des erreurs à mes débuts. Mais heureusement, ce n'était pas dans la Ligue nationale."
En 14 matchs chez les Wolves, DiPietro a conservé un dossier de 4-5-2, une moyenne de 3,39, et un taux d'arrêts de ,880.
DiPietro dit avoir apprécié son expérience au championnat junior. En six rencontres, il a maintenu un dossier de 5-1-0, une moyenne de 1,33, et un taux de réussite de ,927.
"J'ai aimé me retrouver avec des jeunes de mon âge. C'était sans doute la dernière fois dans ma carrière, croit-il. Je n'ai pas ressenti la même nervosité que dans le pro. Malheureusement, nous avons perdu contre le Canada qui avait une excellente équipe."
Quatre défaites
DiPietro a disputé quatre matchs dans la LNH. Quatre défaites malgré une moyenne de 2,54 et un taux d'arrêts de ,907. Vendredi, il a concédé cinq buts en 21 lancers face aux Flyers de Philadelphie qui ont profité de 10 avantages numériques.
"Les Flyers m'ont souhaité la bienvenue dans la LNH, dit-il en riant. J'ai beaucoup appris dans ce match. Ce n'est pas évident lorsque vous voyez les meilleurs joueurs de la ligue foncer sur vous. Mais c'est un défi que j'aime."
De belles rencontres
DiPietro a quelques idoles parmi les gardiens. Ron Hextall dont il s'est inspiré pour manier le bâton. Andy Moog du temps où le petit gardien jouait à Boston. John Vanbiesbrouck, son coéquipier à Long Island. Mike Richter, mais aussi Curtis Joseph et Martin Brodeur.
"Joseph et Brodeur sont vraiment des chics types, dit-il. Joseph est venu me parler durant la période d'échauffement. Il m'a dit d'être patient et d'avoir du plaisir. Je me sentais comme un gamin dans un magasin de bonbons. Brodeur, lui, m'a serré la main.
"Ici, j'ai la chance d'apprendre avec "Beezer". Il connaît tous les trucs du métier. Je ne pourrais demander mieux", fait valoir le jeune gardien sur lequel le directeur général Mike Milbury fonde les plus grands espoirs.