Une deuxième journée différente
Hockey samedi, 21 juin 2008. 22:45 vendredi, 13 déc. 2024. 04:31
OTTAWA - Le sommeil n'est pas venu facilement pour Philip McRae, l'un de ceux dont le nom n'a pas été appelé, vendredi, lors du premier tour du repêchage de la LNH.
Il a toutefois eu la chance d'être choisi tôt lors du deuxième jour; le fils de l'ancien de la Ligue nationale Basil McRae a été repêché par l'équipe de sa ville natale, samedi, alors que les Blues de St. Louis en ont fait le troisième choix du deuxième tour.
Classé 56e chez les espoirs nord-américains, il gardait tout de même un espoir d'entendre son nom en fin de premier tour.
"Il y a toujours un espoir - au fond de vous, vous voulez être choisi au premier tour, a dit McRae, des Knights de London de la Ligue de l'Ontario. Mais je ne voulais pas me faire d'attentes, parce que je ne voulais pas être déçu. Ca n'a pas été très facile de dormir, mais maintenant ça va."
Au-delà du premier tour, les réseaux de télévision ne présentent pas le repêchâge aux heures de grande écoute, et il y a peu ou pas d'amateurs de hockey sur place. Mais il y a certainement une abondance de jeunes hommes emballés d'entendre leur nom, tels que McRae. La déception fait alors place à un grand sourire lorsque vient le temps de revêtir un chandail de la LNH.
Samedi, les équipes ont choisi 181 joueurs dans le même laps de temps, à peu de choses près, que le premier tour comprenant 30 choix.
La cuvée unifioliée a été bonne, alors que 119 joueurs canadiens ont été choisis, le plus haut total depuis 2004. Les Etats-Unis sont le deuxième pays d'origine de 46 choix. On a aussi entendu 17 noms suédois, neuf noms russes et sept noms finlandais.
Il y eu d'heureux élus ayant déjà une connexion avec la LNH. Jared Staal, le plus jeune des frères Staal, a été choisi 44e par Phoenix; David Toews, le frère cadet de Jonathan Toews, a été appelé 66e par les Islanders de New York; Brett Hextall, le fils de l'ancien gardien Ron Hextall, a été repêché 159e par Phoenix.
Il y a moins de prestige associé aux rondes autres que la première, ainsi qu'une différence de salaire. La plupart des choix de premier tour obtiennent un salaire annuel pouvant aller jusqu'à 875 000 $ US, en plus de bonis à la performance pouvant atteindre 2,85 millions $ lorsqu'ils signent leur premier contrat, pour trois ans. Les choix des rondes suivantes obtiennent habituellement de plus petits montants.
Plusieurs choix de deuxième tour n'attirent pas trop l'attention, mais cela ne veut pas dire qu'ils n'auront pas de solides carrières dans la LNH.
L'histoire regorge de joueurs ayant eu du succès même s'ils n'ont pas été choisis la première journée. En 2003, Patrice Bergeron a été repêché 45e par Boston, et il s'est taillé une place avec l'équipe dès son premier camp d'entraînement. C'est le genre d'exemple qui sera à l'esprit de plusieurs joueurs, cet été.
"Je me suis seulement présenté avec l'esprit ouvert, a mentionné Cody Goloubef, choisi au 37e rang par Columbus. Je voulais juste obtenir ma chance. La prochaine étape est de faire quelque chose de concret avec cette chance."
Il a toutefois eu la chance d'être choisi tôt lors du deuxième jour; le fils de l'ancien de la Ligue nationale Basil McRae a été repêché par l'équipe de sa ville natale, samedi, alors que les Blues de St. Louis en ont fait le troisième choix du deuxième tour.
Classé 56e chez les espoirs nord-américains, il gardait tout de même un espoir d'entendre son nom en fin de premier tour.
"Il y a toujours un espoir - au fond de vous, vous voulez être choisi au premier tour, a dit McRae, des Knights de London de la Ligue de l'Ontario. Mais je ne voulais pas me faire d'attentes, parce que je ne voulais pas être déçu. Ca n'a pas été très facile de dormir, mais maintenant ça va."
Au-delà du premier tour, les réseaux de télévision ne présentent pas le repêchâge aux heures de grande écoute, et il y a peu ou pas d'amateurs de hockey sur place. Mais il y a certainement une abondance de jeunes hommes emballés d'entendre leur nom, tels que McRae. La déception fait alors place à un grand sourire lorsque vient le temps de revêtir un chandail de la LNH.
Samedi, les équipes ont choisi 181 joueurs dans le même laps de temps, à peu de choses près, que le premier tour comprenant 30 choix.
La cuvée unifioliée a été bonne, alors que 119 joueurs canadiens ont été choisis, le plus haut total depuis 2004. Les Etats-Unis sont le deuxième pays d'origine de 46 choix. On a aussi entendu 17 noms suédois, neuf noms russes et sept noms finlandais.
Il y eu d'heureux élus ayant déjà une connexion avec la LNH. Jared Staal, le plus jeune des frères Staal, a été choisi 44e par Phoenix; David Toews, le frère cadet de Jonathan Toews, a été appelé 66e par les Islanders de New York; Brett Hextall, le fils de l'ancien gardien Ron Hextall, a été repêché 159e par Phoenix.
Il y a moins de prestige associé aux rondes autres que la première, ainsi qu'une différence de salaire. La plupart des choix de premier tour obtiennent un salaire annuel pouvant aller jusqu'à 875 000 $ US, en plus de bonis à la performance pouvant atteindre 2,85 millions $ lorsqu'ils signent leur premier contrat, pour trois ans. Les choix des rondes suivantes obtiennent habituellement de plus petits montants.
Plusieurs choix de deuxième tour n'attirent pas trop l'attention, mais cela ne veut pas dire qu'ils n'auront pas de solides carrières dans la LNH.
L'histoire regorge de joueurs ayant eu du succès même s'ils n'ont pas été choisis la première journée. En 2003, Patrice Bergeron a été repêché 45e par Boston, et il s'est taillé une place avec l'équipe dès son premier camp d'entraînement. C'est le genre d'exemple qui sera à l'esprit de plusieurs joueurs, cet été.
"Je me suis seulement présenté avec l'esprit ouvert, a mentionné Cody Goloubef, choisi au 37e rang par Columbus. Je voulais juste obtenir ma chance. La prochaine étape est de faire quelque chose de concret avec cette chance."