Une enquête policière demandée
Hockey mardi, 25 mars 2008. 16:38 vendredi, 13 déc. 2024. 03:36
SAGUENAY - Le Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec, Me Louis Dionne, demande une enquête policière sur les événements survenus lors du match de samedi entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi, au centre Georges-Vézina, à Saguenay.
Conformément à la loi, le Directeur des poursuites criminelles et pénales a signalé au sous-ministre de la Sécurité publique que la bagarre survenue le 22 mars, lors de ce match, nécessite à son avis l'institution d'une enquête policière.
En vertu de cette demande, la Sûreté municipale de Saguenay devra remettre un rapport d'enquête sur ces événements et la Direction des poursuites criminelles et pénales du district judiciaire de Chicoutimi décidera alors si des accusations criminelles doivent être portées dans ce dossier.
Certains joueurs, dont le gardien de but des Remparts et fils de Patrick Roy, Jonathan, pourraient ainsi s'exposer à des accusations de voies de fait, notamment, alors que Patrick Roy lui-même pourrait devoir répondre à l'accusation d'incitation à la violence.
Cependant, il est encore beaucoup trop tôt pour parler d'accusations puisque le tout en est désormais et officiellement à l'étape d'une enquête policière.
Réactions politiques
A Québec, le chef de l'opposition officielle, Mario Dumont, a réagi aux événements en tentant de dépolitiser le dossier. Selon lui, il revient à la Ligue de hockey junior majeur du Québec de s'autodiscipliner en appliquant les règlements en vigueur.
En ce sens, la réaction de la ligue à l'incident de samedi soir constitue à ses yeux "un gros, gros, gros test de crédibilité" pour elle, a-t-il dit mardi lors d'un point de presse portant sur un autre sujet.
Pour ce qui est d'une éventuelle intervention politique en vue de resserrer les règles pour éliminer la violence au hockey junior majeur, M. Dumont a dit qu'il n'était ni pour, ni contre. Il s'est dit ouvert à examiner cette option, sans plus.
"Il n'y a pas un politicien, il n'y a pas une ministre, il n'y a personne qui va pouvoir remplacer le fait qu'aujourd'hui la ligue de hockey junior majeur a un test important. Les gens qui dirigent cette ligue-là ont un test important. Ils doivent s'assurer de l'application des règlements", a-t-il fait valoir, en rappelant que le football était aussi un sport de contact, mais qu'on n'y observait pas ce genre d'incidents.
Le Parti québécois demande pour sa part au gouvernement Charest d'intervenir pour que les bagarres soient interdites dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, sans attendre d'obtenir la même interdiction dans les ligues junior de l'Ouest et de l'Ontario.
Le porte-parole péquiste en matière de sports, Pascal Bérubé, se range derrière la ministre Michelle Courchesne, qui souhaite l'abolition des bagarres au hockey junior majeur.
Par contre, selon lui, les événements de samedi dernier entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi prouvent qu'il faut agir sans tarder, sans attendre qu'une politique soit établie pour l'ensemble des circuits canadiens.
"On parle de jeunes, dont plusieurs d¼rquoteâge mineur, de 16-17 ans, à qui on interdit de se battre dans la rue et dans les écoles, mais à qui on permet de le faire sur la glace. Il y a là une incohérence qu'il faut corriger le plus rapidement possible", a résumé le député de Matane, qui croit que "le Québec doit donner l'exemple".
Conformément à la loi, le Directeur des poursuites criminelles et pénales a signalé au sous-ministre de la Sécurité publique que la bagarre survenue le 22 mars, lors de ce match, nécessite à son avis l'institution d'une enquête policière.
En vertu de cette demande, la Sûreté municipale de Saguenay devra remettre un rapport d'enquête sur ces événements et la Direction des poursuites criminelles et pénales du district judiciaire de Chicoutimi décidera alors si des accusations criminelles doivent être portées dans ce dossier.
Certains joueurs, dont le gardien de but des Remparts et fils de Patrick Roy, Jonathan, pourraient ainsi s'exposer à des accusations de voies de fait, notamment, alors que Patrick Roy lui-même pourrait devoir répondre à l'accusation d'incitation à la violence.
Cependant, il est encore beaucoup trop tôt pour parler d'accusations puisque le tout en est désormais et officiellement à l'étape d'une enquête policière.
Réactions politiques
A Québec, le chef de l'opposition officielle, Mario Dumont, a réagi aux événements en tentant de dépolitiser le dossier. Selon lui, il revient à la Ligue de hockey junior majeur du Québec de s'autodiscipliner en appliquant les règlements en vigueur.
En ce sens, la réaction de la ligue à l'incident de samedi soir constitue à ses yeux "un gros, gros, gros test de crédibilité" pour elle, a-t-il dit mardi lors d'un point de presse portant sur un autre sujet.
Pour ce qui est d'une éventuelle intervention politique en vue de resserrer les règles pour éliminer la violence au hockey junior majeur, M. Dumont a dit qu'il n'était ni pour, ni contre. Il s'est dit ouvert à examiner cette option, sans plus.
"Il n'y a pas un politicien, il n'y a pas une ministre, il n'y a personne qui va pouvoir remplacer le fait qu'aujourd'hui la ligue de hockey junior majeur a un test important. Les gens qui dirigent cette ligue-là ont un test important. Ils doivent s'assurer de l'application des règlements", a-t-il fait valoir, en rappelant que le football était aussi un sport de contact, mais qu'on n'y observait pas ce genre d'incidents.
Le Parti québécois demande pour sa part au gouvernement Charest d'intervenir pour que les bagarres soient interdites dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, sans attendre d'obtenir la même interdiction dans les ligues junior de l'Ouest et de l'Ontario.
Le porte-parole péquiste en matière de sports, Pascal Bérubé, se range derrière la ministre Michelle Courchesne, qui souhaite l'abolition des bagarres au hockey junior majeur.
Par contre, selon lui, les événements de samedi dernier entre les Remparts de Québec et les Saguenéens de Chicoutimi prouvent qu'il faut agir sans tarder, sans attendre qu'une politique soit établie pour l'ensemble des circuits canadiens.
"On parle de jeunes, dont plusieurs d¼rquoteâge mineur, de 16-17 ans, à qui on interdit de se battre dans la rue et dans les écoles, mais à qui on permet de le faire sur la glace. Il y a là une incohérence qu'il faut corriger le plus rapidement possible", a résumé le député de Matane, qui croit que "le Québec doit donner l'exemple".