Une tradition en voie de disparaître?
Hockey samedi, 20 déc. 2008. 15:45 samedi, 14 déc. 2024. 07:36
MONTREAL - Les traditionnelles séances d'entraînement matinales des équipes la journée des matchs sont-ils en voie de disparition dans la LNH? Ce pourraît être le cas chez le Canadien, si la tendance qu'observe Guy Carbonneau se précise. L'entraîneur trouve que ses troupiers sont plus énergiques le soir quand ils ne patinent pas le matin.
"Quand j'étais joueur, je n'appréciais pas les séances matinales, a affirmé Carbo, qui a donné congé de glace à l'équipe, samedi matin. Cette saison, on a souvent donné le choix aux joueurs de patiner ou pas. Ils ne veulent pas prendre congé. On dirait qu'ils se sentent obligés de patiner, ils disent qu'ils en ont besoin. Mais arrivent les matchs, et je remarque que le niveau d'énergie et d'effort n'est pas à la hauteur.
"C'est la raison pour laquelle on demande aux joueurs de ne pas aller sur la glace le matin et de se présenter au match fin prêts et concentrés."
Comme plusieurs homologues qui délaissent les séances du matin, Carbonneau tient à ce que les joueurs viennent à l'amphithéâtre pour qu'ils restent imprégnés de l'atmosphère de hockey.
Il a rappelé qu'à ses débuts comme joueur, il y a environ 23 ans, on allait sur la glace pour se délier les jambes en survêtement, sans casque et jambières. Au fil du temps, c'est presque devenu de véritables séances d'entraînement.
"C'est sûr que tu dépenses de l'énergie, même si tu retournes à la maison, que tu manges et que tu dormes", a-t-il avancé.
L'ancien hockeyeur Benoît Brunet, qui oeuvre comme analyste aux matchs du Tricolore à RDS, partage l'opinion de Carbonneau.
"J'ai toujours détesté les 'morning skate'. C'est une perte d'énergie parce que l'énergie que tu laisses sur la glace le matin, tu ne l'as pas pour le match en soirée", argue-t-il.
L'ancien défenseur Joël Bouchard, lui, appréciait de se délier les muscles le matin. Ça faisait partie de la routine qu'il respectait.
"Chaque joueur est différent. Moi, j'aimais venir à l'aréna, retrouver mes coéquipiers, sauter sur la glace un peu et préparer mes bâtons", mentionne Bouchard.
L'attaquant Steve Bégin n'estime pas que de patiner le matin fait diminuer son niveau d'énergie pour la rencontre en soirée.
"Je n'ai pas de préférence. Si on nous demande de patiner, j'y vais. Sinon, c'est pas grave. Je n'ai pas de routine particulière parce qu'un rien pourrait bouleverser ma préparation, souligne-t-il. Et personnellement, je n'ai pas de problème à avoir le même niveau d'énergie en soirée."
Estimant que des congés s'imposent quand l'équipe a un calendrier chargé, Bégin ne croit pas que les séances du matin soient appelées à disparaître.
"Plusieurs joueurs y accordent de l'importance, a résumé le Trifluvien. On le voit quand l'entraîneur nous donne le choix. Il y a 18 joueurs sur 23 qui sautent sur la glace. C'est important aussi pour les joueurs qui jouent moins souvent. Ils en profitent pour ne pas trop perdre le rythme."
"Quand j'étais joueur, je n'appréciais pas les séances matinales, a affirmé Carbo, qui a donné congé de glace à l'équipe, samedi matin. Cette saison, on a souvent donné le choix aux joueurs de patiner ou pas. Ils ne veulent pas prendre congé. On dirait qu'ils se sentent obligés de patiner, ils disent qu'ils en ont besoin. Mais arrivent les matchs, et je remarque que le niveau d'énergie et d'effort n'est pas à la hauteur.
"C'est la raison pour laquelle on demande aux joueurs de ne pas aller sur la glace le matin et de se présenter au match fin prêts et concentrés."
Comme plusieurs homologues qui délaissent les séances du matin, Carbonneau tient à ce que les joueurs viennent à l'amphithéâtre pour qu'ils restent imprégnés de l'atmosphère de hockey.
Il a rappelé qu'à ses débuts comme joueur, il y a environ 23 ans, on allait sur la glace pour se délier les jambes en survêtement, sans casque et jambières. Au fil du temps, c'est presque devenu de véritables séances d'entraînement.
"C'est sûr que tu dépenses de l'énergie, même si tu retournes à la maison, que tu manges et que tu dormes", a-t-il avancé.
L'ancien hockeyeur Benoît Brunet, qui oeuvre comme analyste aux matchs du Tricolore à RDS, partage l'opinion de Carbonneau.
"J'ai toujours détesté les 'morning skate'. C'est une perte d'énergie parce que l'énergie que tu laisses sur la glace le matin, tu ne l'as pas pour le match en soirée", argue-t-il.
L'ancien défenseur Joël Bouchard, lui, appréciait de se délier les muscles le matin. Ça faisait partie de la routine qu'il respectait.
"Chaque joueur est différent. Moi, j'aimais venir à l'aréna, retrouver mes coéquipiers, sauter sur la glace un peu et préparer mes bâtons", mentionne Bouchard.
L'attaquant Steve Bégin n'estime pas que de patiner le matin fait diminuer son niveau d'énergie pour la rencontre en soirée.
"Je n'ai pas de préférence. Si on nous demande de patiner, j'y vais. Sinon, c'est pas grave. Je n'ai pas de routine particulière parce qu'un rien pourrait bouleverser ma préparation, souligne-t-il. Et personnellement, je n'ai pas de problème à avoir le même niveau d'énergie en soirée."
Estimant que des congés s'imposent quand l'équipe a un calendrier chargé, Bégin ne croit pas que les séances du matin soient appelées à disparaître.
"Plusieurs joueurs y accordent de l'importance, a résumé le Trifluvien. On le voit quand l'entraîneur nous donne le choix. Il y a 18 joueurs sur 23 qui sautent sur la glace. C'est important aussi pour les joueurs qui jouent moins souvent. Ils en profitent pour ne pas trop perdre le rythme."