Va-t-on enfin croire en ces «mal-aimés»?
Hockey jeudi, 8 juin 2006. 15:56 samedi, 14 déc. 2024. 11:41
(RDS) - Peter Laviolette contenait plutôt bien sa frustration lors des différentes entrevues qu'il a accordées, mercredi, mais il laissait quand même clairement passer son message. Au micro de RDS, il a parlé du statut de « mal-aimée » de son équipe.
« Je sais pertinemment que nous n'avons pas la cote de sympathie dans cette série », admettait-il. « Mais je me demande bien pourquoi. Oui, il y eut de nombreux revirements en notre faveur, des blessures à nos adversaires et ainsi de suite, mais nous méritons pleinement ce qui nous arrive. Nous aussi avons eu quantité de joueurs blessés cette saison. Nous manquons toujours les services d'Eric Cole. N'oubliez pas que nous avons battu de bonnes équipes, qui jouaient très bien contre nous en séries »
Vous êtes convaincus? Peut-être serait-il temps de l'être maintenant que les Hurricanes mènent 2-0 dans cette finale de la coupe Staney, après avoir lessivé les Oilers 5-0 dans le 2e match.
Encore une fois, le scénario s'est répété. Le premier but du match comportait sa dose de chance alors que le tir d'Andrew Ladd a dévié sur la jambe de Marc-André Bergeron. À compter de ce moment-là, Cam Ward a encore dominé l'attaque de l'adversaire, aidé plus que jamais par des coéquipiers prêts à tous les sacrifices pour le protéger. Puis, vint cet opportunisme proverbial observé depuis le début des séries. Tombant dans l'indiscipline, les Oilers ont été achevés par le jeu de puissance des Hurricanes. Tour à tour, Kaberle, Weight et Recchi déjouaient un Jussi Markkanen qui, finalement, n'y fut pour rien dans la défaite des siens.
Au cours de la saison régulière, les Hurricanes de la Caroline ont remporté 52 victoires, le même nombre que les Sénateurs d'Ottawa et les Sabres de Buffalo. Une seule fois, tôt dans la saison, ils ont perdu trois matchs de suite. Ils ont marqué 294 buts, le 2e plus haut total de l'Association Est. Quatre de leurs joueurs ont marqué plus de 30 buts, sept en ont enregistré plus de 20. Au passage, leur entraîneur aura récolté une nomination au trophée Jack-Adams, remis au meilleur entraîneur du circuit. Peut-on encore s'étonner de les retrouver à deux victoires de la première coupe Stanley de leur histoire?
Peut-être qu'on finira par croire en ces Hurricanes, après tout. Et au fond, c'est probablement tout ce que souhaitent Peter Laviolette et ses joueurs. Peut-être ne veulent-ils pas nécessairement qu'on les aime. Juste qu'on leur accorde la reconnaissance qu'ils croient mériter légitimement!
Quelques échos
Trois bonnes nouvelles pour les Oilers, dans les circonstances. La première, ils retrouveront leurs partisans survoltés pour les deux prochains matchs. La deuxième, ils ne peuvent jouer plus mal que lors du match de mercredi. Enfin, l'équipe peut aussi souffler un peu devant la performance de Jussi Markkanen qui n'y est pour rien dans la dégelée de 5-0. Mais peuvent-ils vraiment espérer battre quatre fois en 5 matchs une équipe qui n'a jamais perdu plus de trois fois de suite en saison?
***
La Ligue Nationale de Hockey a souvent cafouillé dans le passé, mais deux bonnes initiatives méritent d'être soulignées en marge de cette finale. D'abord, cette aire d'entrevues du genre « zone mixte olympique » qui permet aux journalistes de rencontrer beaucoup plus de joueurs de façon beaucoup plus efficace, après les rencontres. L'autre, l'affrètement d'un B-767 d'Air Canada pour transporter les membres de média, entre Raleigh et Edmonton. Tous les passagers doivent payer leur place, bien sûr, mais compte tenu de la difficulté de correspondance entre les deux villes, cette possibilité est grandement appréciée, comme ce fut le cas il y a deux ans, entre Tampa Bay et Calgary.
***
Cette finale permet encore une fois de constater que le corps humain n'est pas conçu pour encaisser des écarts de température comme nous le faisons tous les jours. Au niveau de la patinoire, au RBC Center, c'est carrément insupportable. Pour pouvoir maintenir la glace à un niveau de qualité acceptable, on doit garder la température autour de 10 degrés Celcius, peut-être même un peu moins. Pour y arriver, on fait circuler cet air refroidi et cela vient vous fouetter directement dans le cou, à la moindre occasion. Insupportable, même avec un coupe-vent!
Allez! Je m'arrête ici. Je dois encore me moucher
« Je sais pertinemment que nous n'avons pas la cote de sympathie dans cette série », admettait-il. « Mais je me demande bien pourquoi. Oui, il y eut de nombreux revirements en notre faveur, des blessures à nos adversaires et ainsi de suite, mais nous méritons pleinement ce qui nous arrive. Nous aussi avons eu quantité de joueurs blessés cette saison. Nous manquons toujours les services d'Eric Cole. N'oubliez pas que nous avons battu de bonnes équipes, qui jouaient très bien contre nous en séries »
Vous êtes convaincus? Peut-être serait-il temps de l'être maintenant que les Hurricanes mènent 2-0 dans cette finale de la coupe Staney, après avoir lessivé les Oilers 5-0 dans le 2e match.
Encore une fois, le scénario s'est répété. Le premier but du match comportait sa dose de chance alors que le tir d'Andrew Ladd a dévié sur la jambe de Marc-André Bergeron. À compter de ce moment-là, Cam Ward a encore dominé l'attaque de l'adversaire, aidé plus que jamais par des coéquipiers prêts à tous les sacrifices pour le protéger. Puis, vint cet opportunisme proverbial observé depuis le début des séries. Tombant dans l'indiscipline, les Oilers ont été achevés par le jeu de puissance des Hurricanes. Tour à tour, Kaberle, Weight et Recchi déjouaient un Jussi Markkanen qui, finalement, n'y fut pour rien dans la défaite des siens.
Au cours de la saison régulière, les Hurricanes de la Caroline ont remporté 52 victoires, le même nombre que les Sénateurs d'Ottawa et les Sabres de Buffalo. Une seule fois, tôt dans la saison, ils ont perdu trois matchs de suite. Ils ont marqué 294 buts, le 2e plus haut total de l'Association Est. Quatre de leurs joueurs ont marqué plus de 30 buts, sept en ont enregistré plus de 20. Au passage, leur entraîneur aura récolté une nomination au trophée Jack-Adams, remis au meilleur entraîneur du circuit. Peut-on encore s'étonner de les retrouver à deux victoires de la première coupe Stanley de leur histoire?
Peut-être qu'on finira par croire en ces Hurricanes, après tout. Et au fond, c'est probablement tout ce que souhaitent Peter Laviolette et ses joueurs. Peut-être ne veulent-ils pas nécessairement qu'on les aime. Juste qu'on leur accorde la reconnaissance qu'ils croient mériter légitimement!
Quelques échos
Trois bonnes nouvelles pour les Oilers, dans les circonstances. La première, ils retrouveront leurs partisans survoltés pour les deux prochains matchs. La deuxième, ils ne peuvent jouer plus mal que lors du match de mercredi. Enfin, l'équipe peut aussi souffler un peu devant la performance de Jussi Markkanen qui n'y est pour rien dans la dégelée de 5-0. Mais peuvent-ils vraiment espérer battre quatre fois en 5 matchs une équipe qui n'a jamais perdu plus de trois fois de suite en saison?
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La Ligue Nationale de Hockey a souvent cafouillé dans le passé, mais deux bonnes initiatives méritent d'être soulignées en marge de cette finale. D'abord, cette aire d'entrevues du genre « zone mixte olympique » qui permet aux journalistes de rencontrer beaucoup plus de joueurs de façon beaucoup plus efficace, après les rencontres. L'autre, l'affrètement d'un B-767 d'Air Canada pour transporter les membres de média, entre Raleigh et Edmonton. Tous les passagers doivent payer leur place, bien sûr, mais compte tenu de la difficulté de correspondance entre les deux villes, cette possibilité est grandement appréciée, comme ce fut le cas il y a deux ans, entre Tampa Bay et Calgary.
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Cette finale permet encore une fois de constater que le corps humain n'est pas conçu pour encaisser des écarts de température comme nous le faisons tous les jours. Au niveau de la patinoire, au RBC Center, c'est carrément insupportable. Pour pouvoir maintenir la glace à un niveau de qualité acceptable, on doit garder la température autour de 10 degrés Celcius, peut-être même un peu moins. Pour y arriver, on fait circuler cet air refroidi et cela vient vous fouetter directement dans le cou, à la moindre occasion. Insupportable, même avec un coupe-vent!
Allez! Je m'arrête ici. Je dois encore me moucher