Vendredi saint : le 25e anniversaire
Hockey lundi, 20 avr. 2009. 15:28 samedi, 14 déc. 2024. 08:04
Il y a 25 ans, le 20 avril 1984, le Canadien de Montréal et les Nordiques de Québec s'affrontaient dans une partie des séries éliminatoires surnommée le match du vendredi saint, une rencontre qui est passée à l'histoire.
La tension était palpable lors du sixième match de la finale de la section Adams entre le Canadien et les Nordiques.
«Il y a beaucoup de tension, mais les joueurs ne s'attendaient pas à ce que le match prenne un telle tournure», se rappelle Guy Lafleur.
«Toute l'animosité entre les deux équipes a explosé durant cette soirée comme si la pression devait être évacuée», ajoute-t-il.
«Jacques Lemaire dirigeait le Canadien de son côté et j'étais de l'autre côté. Nous n'avions plus aucun contrôle», raconte Michel Bergeron.
La mêlée se poursuit et un événement malheureux survient entre Louis Sleigher et Jean Hamel.
«Ce coup a pratiquement mis fin à sa carrière», avoue Lafleur.
Cet incident vient calmer les ardeurs des deux équipes qui retraitent finalement au vestiaire. Durant l'entracte, Bergeron rencontre l'arbitre Bruce Hood.
«Il me dit d'envoyer mes joueurs sur la patinoire et je lui demandais quels joueurs sont punis. Mais il ne me disait rien et me demandait d'envoyer mes joueurs.
«Je pense qu'il y a vraiment eu un manque de la part de la Ligue nationale durant ce match soit de s'assurer que tous les joueurs soient calmes», note Michel Goulet.
Avant le début de la troisième période, tous les joueurs sont sur la patinoire et l'inévitable survient alors qu'une mêlée générale éclate.
«C'était disgracieux pour le public et les amateurs de hockey», lance Lafleur.
«Peut-être que lorsqu'on regarde l'historique des matchs entre les deux équipes on pouvait penser qu'un tel événement surviendrait. Par contre, je blâme plus la LNH pour cette soirée», analyse Goulet.
«Il fallait arriver à cela», soutient Bergeron de son côté. «Les deux équipes s'haïssaient.»
«Un tel scénario aurait pu survenir n'importe quand, mais c'est tombé le vendredi saint; il fallait que ça sorte», précise Lafleur.
Plus de 250 minutes de pénalités sont imposées.
«On ne pourra jamais effacer ces incidents, mais il faut vraiment avoir vécu une telle rivalité pour que de telles choses surviennent», pense Goulet.
Le Canadien gagne le match par la marque de 4 à 2 et élimine les Nordiques.
*D'après un reportage de Félix Séguin
La tension était palpable lors du sixième match de la finale de la section Adams entre le Canadien et les Nordiques.
«Il y a beaucoup de tension, mais les joueurs ne s'attendaient pas à ce que le match prenne un telle tournure», se rappelle Guy Lafleur.
«Toute l'animosité entre les deux équipes a explosé durant cette soirée comme si la pression devait être évacuée», ajoute-t-il.
«Jacques Lemaire dirigeait le Canadien de son côté et j'étais de l'autre côté. Nous n'avions plus aucun contrôle», raconte Michel Bergeron.
La mêlée se poursuit et un événement malheureux survient entre Louis Sleigher et Jean Hamel.
«Ce coup a pratiquement mis fin à sa carrière», avoue Lafleur.
Cet incident vient calmer les ardeurs des deux équipes qui retraitent finalement au vestiaire. Durant l'entracte, Bergeron rencontre l'arbitre Bruce Hood.
«Il me dit d'envoyer mes joueurs sur la patinoire et je lui demandais quels joueurs sont punis. Mais il ne me disait rien et me demandait d'envoyer mes joueurs.
«Je pense qu'il y a vraiment eu un manque de la part de la Ligue nationale durant ce match soit de s'assurer que tous les joueurs soient calmes», note Michel Goulet.
Avant le début de la troisième période, tous les joueurs sont sur la patinoire et l'inévitable survient alors qu'une mêlée générale éclate.
«C'était disgracieux pour le public et les amateurs de hockey», lance Lafleur.
«Peut-être que lorsqu'on regarde l'historique des matchs entre les deux équipes on pouvait penser qu'un tel événement surviendrait. Par contre, je blâme plus la LNH pour cette soirée», analyse Goulet.
«Il fallait arriver à cela», soutient Bergeron de son côté. «Les deux équipes s'haïssaient.»
«Un tel scénario aurait pu survenir n'importe quand, mais c'est tombé le vendredi saint; il fallait que ça sorte», précise Lafleur.
Plus de 250 minutes de pénalités sont imposées.
«On ne pourra jamais effacer ces incidents, mais il faut vraiment avoir vécu une telle rivalité pour que de telles choses surviennent», pense Goulet.
Le Canadien gagne le match par la marque de 4 à 2 et élimine les Nordiques.
*D'après un reportage de Félix Séguin