Willie O'Ree se fait comparer à Obama
Hockey dimanche, 25 janv. 2009. 18:38 mercredi, 11 déc. 2024. 07:45
MONTREAL - Willie O'Ree n'est pas passé incognito à Montréal, en fin de semaine. Partout où va le premier hockeyeur Noir de la LNH, on lui parle de Barack Obama. Des enfants l'abordent afin d'obtenir un autographe en lui disant même qu'il est comme le nouveau président des États-Unis.
Un peu plus de 50 ans avant que les Américains n'élisent un Noir à la présidence du pays, O'Ree a été un pionnier à sa façon en faisant tomber la barrière des couleurs dans la LNH, le 18 janvier 1958.
"Tout le monde veut obtenir mes commentaires au sujet de Barack Obama, confirme O'Ree, qui ne fait pas ses 73 ans. On me dit que j'ai autant de mérite que lui parce que j'ai brisé la barrière des couleurs, et je réponds: 'oh non!'
"L'arrivée du président Obama est absolument fantastique, continue-t-il, non seulement parce qu'elle est saluée au Canada et aux États-Unis, mais partout à travers le monde. Le monde entier trouve que c'est une chose merveilleuse."
Celui qu'on appelle le "Jackie Robinson" du hockey, qui est à l'emploi de la LNH, estime que l'élection d'Obama prouve qu'il n'y a aucun rêve impossible, même les plus fous.
"Elle pourrait avoir des retombées positives sur les filles et les garçons qui sont hésitants à passer à l'action, qui se demandent s'ils peuvent réussir en y mettant l'effort. Assurément qu'ils le peuvent. Ils doivent y croire profondément, de tout leur coeur."
Lui-même a toujours cru qu'il atteindrait la LNH à l'époque, même après avoir perdu l'usage d'un oeil dans les rangs juniors.
"Je n'avais qu'un objectif en tête. Et même quand le médecin m'a dit que je ne pourrais plus jouer au hockey, je ne l'ai pas accepté. Il ne connaissait pas mes ambitions, le rêve qui m'habitait. Et je me suis promis de le faire mentir.
"Je me suis dit que j'oublierais que je suis aveugle de l'oeil droit, que je me concentrerais sur ce que je peux voir plutôt que sur ce que je ne vois plus. C'est comme ça que j'ai connu une carrière de 21 ans dans les rangs professionnels."
Après avoir porté les couleurs des As de Québec, le Canadien natif de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, n'a disputé que 45 matchs dans la LNH, en 1958 et en 1961, tous dans l'uniforme des Bruins de Boston. Il a obtenu quatre buts, en plus d'amasser 10 passes.
Un peu plus de 50 ans avant que les Américains n'élisent un Noir à la présidence du pays, O'Ree a été un pionnier à sa façon en faisant tomber la barrière des couleurs dans la LNH, le 18 janvier 1958.
"Tout le monde veut obtenir mes commentaires au sujet de Barack Obama, confirme O'Ree, qui ne fait pas ses 73 ans. On me dit que j'ai autant de mérite que lui parce que j'ai brisé la barrière des couleurs, et je réponds: 'oh non!'
"L'arrivée du président Obama est absolument fantastique, continue-t-il, non seulement parce qu'elle est saluée au Canada et aux États-Unis, mais partout à travers le monde. Le monde entier trouve que c'est une chose merveilleuse."
Celui qu'on appelle le "Jackie Robinson" du hockey, qui est à l'emploi de la LNH, estime que l'élection d'Obama prouve qu'il n'y a aucun rêve impossible, même les plus fous.
"Elle pourrait avoir des retombées positives sur les filles et les garçons qui sont hésitants à passer à l'action, qui se demandent s'ils peuvent réussir en y mettant l'effort. Assurément qu'ils le peuvent. Ils doivent y croire profondément, de tout leur coeur."
Lui-même a toujours cru qu'il atteindrait la LNH à l'époque, même après avoir perdu l'usage d'un oeil dans les rangs juniors.
"Je n'avais qu'un objectif en tête. Et même quand le médecin m'a dit que je ne pourrais plus jouer au hockey, je ne l'ai pas accepté. Il ne connaissait pas mes ambitions, le rêve qui m'habitait. Et je me suis promis de le faire mentir.
"Je me suis dit que j'oublierais que je suis aveugle de l'oeil droit, que je me concentrerais sur ce que je peux voir plutôt que sur ce que je ne vois plus. C'est comme ça que j'ai connu une carrière de 21 ans dans les rangs professionnels."
Après avoir porté les couleurs des As de Québec, le Canadien natif de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, n'a disputé que 45 matchs dans la LNH, en 1958 et en 1961, tous dans l'uniforme des Bruins de Boston. Il a obtenu quatre buts, en plus d'amasser 10 passes.