Le Canada tout entier aura les yeux rivés sur les athlètes canadiens lors des Jeux de Vancouver et l'équipe masculine de hockey sur glace recevra beaucoup d'attention.

Chose certaine, le directeur général de la formation Steve Yzerman ne chômera pas d'ici l'ouverture des Jeux puisque le Canada entamera sa marche vers l'or olympique au GM Place de Vancouver dans moins d'un an.

Les espoirs d'une nation tout entière reposent sur les épaules de cet homme et la pression est énorme.

«Je m'efforce de faire le meilleur travail possible et nous verrons le résultat», raconte Yzerman. «Je réalise les attentes des Canadiens et les miennes sont aussi grandes.»

Les attentes seront d'autant plus grandes puisque le Canada n'a pu obtenir de médaille à Turin, en 2006.

Yzerman est toutefois en terrain connu lorsqu'on parle de pression. En tant que joueur, il a remporté trois coupes Stanley en plus d'avoir aidé le Canada à remporter une médaille d'or aux Jeux de Salt Lake City en 2002. Yzerman a également récolté deux médailles au Championnat du monde de hockey en tant que directeur général d'Équipe Canada.

«Comment négocier avec la pression? Il suffit de bien faire son travail en étant préparé et en écoutant ses collègues. Voilà comment je travaille sous pression», raconte l'architecte de l'équipe canadienne.

Yzerman a beaucoup de pain sur la planche. Il doit évaluer les joueurs, en inviter une quarantaine au camp de l'équipe cet été et choisir le personnel d'entraîneurs.

«Tout ce qu'on peut demander à Steve Yzerman et son groupe c'est d'évaluer tous les joueurs canadiens avec minutie et ils le font avec brio tous les jours», souligne le président de Hockey Canada, Bob Nicholson.

L'ancien des Red Wings de Detroit prend la relève de Wayne Gretzky en tant que directeur général de l'équipe. Il sait que l'atmosphère est toujours époustouflante lorsque le Canada est l'hôte d'une compétition d'envergure.

«J'en ai eu un avant-goût lors du championnat mondial junior à Ottawa cette année. D'avoir été présent au triomphe de l'équipe canadienne me donne une idée à quoi l'ambiance pourrait ressembler durant les Olympiques. Ce serait incroyable de vivre un sentiment semblable, j'espère qu'on pourra se rendre aussi loin», souhaite Yzerman avec le sourire dans la voix.

Le Canada aura fort à faire pour racheter sa piètre performance de 2006, mais lorsque vous avec un gagnant comme Yzerman à la tête de l'équipe, les espoirs sont grands pour la formation canadienne en 2010.