"Il ne faut pas prendre les JO en otage"
Jeux olympiques dimanche, 6 avr. 2008. 16:15 jeudi, 12 déc. 2024. 23:48
MARSEILLE - Le secrétaire d'Etat français aux sports, Bernard Laporte, a estimé dimanche à Marseille qu'il ne fallait pas "prendre les JO en otage", se méfiant d'une "instrumentalisation des sportifs", à la veille du passage de la flamme olympique à Paris.
"Il ne faut pas tout mélanger. Nous sommes dans un pays démocratique, où chacun a le droit de s'exprimer et afficher ses convictions. Mais il faut aussi respecter la flamme olympique, qui est un symbole", a déclaré M. Laporte devant la presse.
"Les JO sont le seul évènement mondial qui rassemble 205 pays. Si on les prend en otage, ce serait trahir les valeurs de solidarité et du partage qui sont pour moi celles des droits de l'Homme", a-t-il ajouté.
"Ce que je ne veux pas, c'est qu'on prenne les sportifs en otage, pour les instrumentaliser. Je connais le sport de haut niveau, j'en ai fait depuis 25 ans. Je sais que si certains, qui revendiquent aujourd'hui beaucoup de choses, ne les obtiennent pas, on leur dira +vous avez tout mélangé, les sport et la politique, et vous n'avez pas fait ce qu'il fallait+", a ajouté le secrétaire d'Etat, venu assister au match Marseille-Lyon comptant pour la 32e journée de L1 de football.
"Les sportifs se sont exprimés avant-hier, ils ont des idées, ils ont le droit, car les sportifs sont des citoyens comme les autres. Ils ont envie de se faire entendre. C'est une bonne chose. Je préfère que cela vienne d'eux, plutôt qu'on se serve d'eux et qu'on les instrumentalise", a ajouté l'ex-sélectionneur du XV de France.
"Il ne faut pas tout mélanger. Nous sommes dans un pays démocratique, où chacun a le droit de s'exprimer et afficher ses convictions. Mais il faut aussi respecter la flamme olympique, qui est un symbole", a déclaré M. Laporte devant la presse.
"Les JO sont le seul évènement mondial qui rassemble 205 pays. Si on les prend en otage, ce serait trahir les valeurs de solidarité et du partage qui sont pour moi celles des droits de l'Homme", a-t-il ajouté.
"Ce que je ne veux pas, c'est qu'on prenne les sportifs en otage, pour les instrumentaliser. Je connais le sport de haut niveau, j'en ai fait depuis 25 ans. Je sais que si certains, qui revendiquent aujourd'hui beaucoup de choses, ne les obtiennent pas, on leur dira +vous avez tout mélangé, les sport et la politique, et vous n'avez pas fait ce qu'il fallait+", a ajouté le secrétaire d'Etat, venu assister au match Marseille-Lyon comptant pour la 32e journée de L1 de football.
"Les sportifs se sont exprimés avant-hier, ils ont des idées, ils ont le droit, car les sportifs sont des citoyens comme les autres. Ils ont envie de se faire entendre. C'est une bonne chose. Je préfère que cela vienne d'eux, plutôt qu'on se serve d'eux et qu'on les instrumentalise", a ajouté l'ex-sélectionneur du XV de France.