L'Impact a complété un voyage de trois matchs en s'inclinant par la marque de 1-0 devant le Real Salt Lake, mercredi soir.

Paulo Junior a marqué le seul but du match à la 14e minute lorsqu'il a déjoué Donovan Ricketts sur un penalty. Les locaux se sont vu offrir cette occasion après que Justin Braun, tout juste réintégré dans la formation partante de l'Impact, eut effectué une touche de main dans la surface de réparation.

"Les tirs de pénalités contre nous sont très irritants, a déclaré l'entraîneur-chef de l'Impact Jesse Marsch. Nous étions une véritable équipe sur le terrain aujourd'hui. Nous nous sommes battus et nous avons bien performé dans un stade où il est difficile d'y jouer. Les résultats ne sont pas de notre côté, mais on se rapproche de plus en plus. Tout le monde croit très fort en ce que nous faisons et nous allons nous en sortir très bientôt."

"Un penalty favorise toujours le joueur qui tire, a noté Ricketts. Tu dois essayer d'arrêter le ballon et décider de quel côté plonger. Certaines fois tu réussis et d'autres fois non. Nous voulions un résultat aujourd'hui. On doit se présenter et jouer tous les jours. Le travail progresse et nous sommes confiants pour la suite des choses."

Fortement critiqué, à tort ou à raison, pour son rôle dans la défaite des siens à New York, Ricketts a foulé le terrain du Rio Tinto Stadium avec la ferme intention de se reprendre. Et la deuxième meilleure attaque de la MLS - huit buts en quatre matchs avant la visite de l'Impact - lui a donné plus d'une occasion de se signaler.

Il n'y avait pas dix minutes d'écoulées quand Fabian Espindola a mis le cerbère montréalais à l'épreuve pour la première fois. L'attaquant s'est amené en vitesse sur le côté droit, a déchaussé avec une seule feinte Josh Gardner et Jeb Brovsky pour couper au filet et défier Ricketts, qui a réussi l'arrêt avec ses jambes.

Ricketts a encore été laissé à lui-même quelques minutes plus tard contre Paulo, cette fois sans pouvoir sauver la peau de ses coéquipiers, mais le portier de l'Impact a été récompensé par Dame Chance à la 29e minute lorsque Chris Schuler a habilement redirigé un centre précis de Kyle Beckerman directement sur la barre transversale.

Chancelant dans ses sorties contre les Red Bulls, Ricketts a démontré beaucoup plus d'assurance autour de son but à Salt Lake City. À la 40e minute, il a bien synchronisé une initiative pour voler la balle à Espindola qui s'amenait seul, mais la tête basse.

Paulo a été frustré une autre fois avant la mi-temps, puis s'est fait voler un but par le défenseur Shavar Thomas en deuxième demie. Thomas est venu s'interposer entre le ballon et le filet après que Paulo eut débordé Ricketts à sa gauche.

Espindola, encore lui, est plus tard revenu cogner à la porte avec une tête que Ricketts a une fois de plus repoussé.

Pendant que son gardien se démenait, l'Impact a tout de même eu ses chances. Dans le premier quart du match, Justin Mapp a centré le ballon au capitaine Davy Arnaud qui a raté une tête de peu.

Lamar Neagle a également eu de bons moments. Sa plus belle chance est probablement survenue en fin de première demie, alors qu'il a loupé une tête après avoir échappé à la vigilance d'un défenseur dans la zone dangereuse.

Montréal a travaillé fort jusque dans les derniers instants du match pour créer l'égalité. Auteur de son premier but de la saison contre les Red Bulls, Mapp a raté la cible de peu à la gauche de Nick Rimando. Puis l'Impact a obtenu deux corners dans les arrêts de jeu, sans pouvoir compléter ses mises en scène.

Le onze montréalais a disputé les 10 dernières minutes du match à trois défenseurs, alors que l'attaquant Andrew Wenger a remplacé Jeb Brovsky, à la 83e minute.

Brovsky effectuait un retour dans l'alignement, après avoir raté le match contre New York en raison d'une suspension automatique d'un match, pour un carton rouge écopé à Columbus.

Thomas, Neagle et Collen Warner ont tous les trois amorcé un premier match sur la formation partante cette saison. Warner, qui avait été sélectionné par l'Impact lors du repêchage d'expansion, affrontait du même coup son ancien club.

"C'était agréable de revoir mes anciens coéquipiers, mais une fois que tu es sur le terrain, ils deviennent des ennemis, a mentionné Warner. Nous avons livré une bonne bataille ce soir. C'est difficile avec tous ces tirs de pénalités, mais ce n'est pas une excuse. On doit prendre la responsabilité pour chaque but qu'on encaisse, puis travailler là-dessus."

L'Impact (0-4-1) revient maintenant à Montréal. Il affrontera le Toronto FC samedi midi au Stade olympique.