J-J Anderson en mode olympique
Jeux olympiques jeudi, 2 avr. 2009. 15:33 samedi, 14 déc. 2024. 04:40
Le planchiste Jasey-Jay Anderson vient de connaître la meilleure saison de sa carrière à 33 ans ce qui est de bon augure puisqu'il atteint les sommets à moins d'un an des Jeux olympiques de Vancouver.
«Je ne sais pas si je dois dire heureusement ou malheureusement, mais j'ai connu ma meilleure année en alpin à 33 ans», raconte le sympathique athlète.
Il aura fallu 13 ans avant que le planchiste numéro un au pays connaisse sa meilleure saison. Anderson compte à ce jour 55 podiums en carrière en Coupe du Monde. Cette saison, il en a ajouté quatre en plus de rafler un quatrième titre de champion du monde. Ses deux victoires en fin de saison, l'ont autant satisfait.
«J'ai réussi mes deux meilleures manches à la fin contre le planchiste le plus rapide la saison Benjamin Karl. C'était agréable de lui remettre la raclée qu'il m'a donnée cette année», avoue Anderson.
Le planchiste canadien voit grand à l'aube de cette année olympique. Il espère toutefois que le passé n'est pas garant de l'avenir.
«J'ai toujours connu mes meilleures saisons avant les années olympiques», précise-t-il. Donc d'un côté ça me fait peur, mais de l'autre côté, je traverse une bonne période.»
Une seule chose manque à son palmarès : une médaille olympique. Un fait dont il entendra souvent parler d'ici Vancouver.
«On dirait que ça m'habitue à accepter le fait que je n'ai jamais obtenu de médaille olympique. Je vais peut-être y arriver cette fois», lance Anderson en riant. «En fait, je ne sais pas trop quoi répondre à cette question et je m'habitue à bafouer en y répondant.
Chose certaine, il est en mode Vancouver depuis un petit bout de temps.
«J'essaie toujours de me dire que c'est presque fini et que j'arrive enfin aux Olympiques. Mais le mieux que je peux faire, c'est de bien m'entraîner, garder le sourire, rester positif, passer du temps avec ma famille, travailler à la bleuetière et faire beaucoup de vélo afin que mes vieux muscles sont bien gérés.»
Qu'il remporte ou non une médaille à Vancouver, Anderson est certain d'une chose : il amorcera après la saison olympique une retraite progressive. Ensuite, il aimerait bien redonner ce qu'il a reçu en devenant entraîneur en surf des neiges.
*D'après un reportage de Luc Bellemare
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.
«Je ne sais pas si je dois dire heureusement ou malheureusement, mais j'ai connu ma meilleure année en alpin à 33 ans», raconte le sympathique athlète.
Il aura fallu 13 ans avant que le planchiste numéro un au pays connaisse sa meilleure saison. Anderson compte à ce jour 55 podiums en carrière en Coupe du Monde. Cette saison, il en a ajouté quatre en plus de rafler un quatrième titre de champion du monde. Ses deux victoires en fin de saison, l'ont autant satisfait.
«J'ai réussi mes deux meilleures manches à la fin contre le planchiste le plus rapide la saison Benjamin Karl. C'était agréable de lui remettre la raclée qu'il m'a donnée cette année», avoue Anderson.
Le planchiste canadien voit grand à l'aube de cette année olympique. Il espère toutefois que le passé n'est pas garant de l'avenir.
«J'ai toujours connu mes meilleures saisons avant les années olympiques», précise-t-il. Donc d'un côté ça me fait peur, mais de l'autre côté, je traverse une bonne période.»
Une seule chose manque à son palmarès : une médaille olympique. Un fait dont il entendra souvent parler d'ici Vancouver.
«On dirait que ça m'habitue à accepter le fait que je n'ai jamais obtenu de médaille olympique. Je vais peut-être y arriver cette fois», lance Anderson en riant. «En fait, je ne sais pas trop quoi répondre à cette question et je m'habitue à bafouer en y répondant.
Chose certaine, il est en mode Vancouver depuis un petit bout de temps.
«J'essaie toujours de me dire que c'est presque fini et que j'arrive enfin aux Olympiques. Mais le mieux que je peux faire, c'est de bien m'entraîner, garder le sourire, rester positif, passer du temps avec ma famille, travailler à la bleuetière et faire beaucoup de vélo afin que mes vieux muscles sont bien gérés.»
Qu'il remporte ou non une médaille à Vancouver, Anderson est certain d'une chose : il amorcera après la saison olympique une retraite progressive. Ensuite, il aimerait bien redonner ce qu'il a reçu en devenant entraîneur en surf des neiges.
*D'après un reportage de Luc Bellemare
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