Jeux démesurés à Sotchi
Jeux olympiques samedi, 7 juil. 2007. 20:55 samedi, 14 déc. 2024. 18:36
GUATEMALA - Le président du Comité international olympique Jacques Rogge a conclu samedi la 119e session du CIO à Guatemala qui a notamment consacré le pharaonique projet russe de Sotchi pour les JO d'hiver 2014 et inscrit les Jeux de la jeunesse au programme olympique dès 2010.
Trois jours après l'élection de la station balnéaire de la mer Noire, M. Rogge a annoncé qu'il allait prochainement se rendre à Moscou afin de rencontrer le président Vladimir Poutine et les responsables du comité d'organisation pour leur rappeler l'urgence des travaux à mener à Sotchi. Un chantier estimé à 12 milliards de dollars.
"Nous allons mettre en place la coopération entre le CIO et le comité d'organisation parce qu'il faut aller vite maintenant", a déclaré M. Rogge, évoquant l'absence totale d'infrastructures existantes en matière de sports d'hiver dans une ville caucasienne plus connue pour son potentiel touristique estival.
"Je suis très confiant. Je crois que les Jeux de Sotchi seront de bons Jeux", a estimé le président du CIO qui a par ailleurs enregistré à Guatemala une victoire personnelle en imposant à l'assemblée du CIO la création des jeux Olympiques de la jeunesse, un projet auquel il était très attaché.
Ces Jeux, dont la première édition aura lieu en 2010 (été) dans une ville désignée début 2008 et en 2012 pour la session d'hiver, devront demeurer ce que les jeux Olympiques "des grands" ne sont plus depuis longtemps: un événement à taille humaine "pour lequel aucune infrastructure nouvelle ne sera construite", a rappelé Jacques Rogge samedi.
Pound menace
Avant de quitter la capitale guatémaltèque, les membres du CIO ont coopté quatre collègues (la Princesse Haya Al-Hussein, présidente de la Fédération internationale d'équitation (FIE) représentant les Emirats arabes unis, le Suisse Patrick Baumann, secrétaire général de la Fédération internationale de basket (FIBA), Andres Botero et Rita Subowo, respectivement présidents des comités olympiques de Colombie et d'Indonésie) pour porter leur nombre à 115.
Ils ont également simplifié la procédure d'adoption et d'exclusion des sports olympiques. Le programme des JO d'été 2016 sera ainsi établi à partir de 2009 à la majorité simple, et non plus des deux tiers comme c'était le cas auparavant.
Le respect des règles mondiales antidopage est désormais un passage obligé pour les sports candidats au programme olympique, tout comme pour les villes qui veulent postuler à l'organisation des futurs JO. Dick Pound, membre du CIO et président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), est venu le rappeler à la tribune durant la session.
Il a ainsi menacé d'exclusion "un certain nombre" de fédérations olympiques qui ne se conforment pas au Code mondial antidopage, notamment en matière de programme de contrôles hors compétition. Et rappelé que tout pays dont une ville postule à l'organisation des JO se doit d'avoir ratifié la Convention de l'Unesco sur le dopage. Un avertissement clair aux Etats-Unis qui tenteront leur chance en 2016 avec Chicago.
Trois jours après l'élection de la station balnéaire de la mer Noire, M. Rogge a annoncé qu'il allait prochainement se rendre à Moscou afin de rencontrer le président Vladimir Poutine et les responsables du comité d'organisation pour leur rappeler l'urgence des travaux à mener à Sotchi. Un chantier estimé à 12 milliards de dollars.
"Nous allons mettre en place la coopération entre le CIO et le comité d'organisation parce qu'il faut aller vite maintenant", a déclaré M. Rogge, évoquant l'absence totale d'infrastructures existantes en matière de sports d'hiver dans une ville caucasienne plus connue pour son potentiel touristique estival.
"Je suis très confiant. Je crois que les Jeux de Sotchi seront de bons Jeux", a estimé le président du CIO qui a par ailleurs enregistré à Guatemala une victoire personnelle en imposant à l'assemblée du CIO la création des jeux Olympiques de la jeunesse, un projet auquel il était très attaché.
Ces Jeux, dont la première édition aura lieu en 2010 (été) dans une ville désignée début 2008 et en 2012 pour la session d'hiver, devront demeurer ce que les jeux Olympiques "des grands" ne sont plus depuis longtemps: un événement à taille humaine "pour lequel aucune infrastructure nouvelle ne sera construite", a rappelé Jacques Rogge samedi.
Pound menace
Avant de quitter la capitale guatémaltèque, les membres du CIO ont coopté quatre collègues (la Princesse Haya Al-Hussein, présidente de la Fédération internationale d'équitation (FIE) représentant les Emirats arabes unis, le Suisse Patrick Baumann, secrétaire général de la Fédération internationale de basket (FIBA), Andres Botero et Rita Subowo, respectivement présidents des comités olympiques de Colombie et d'Indonésie) pour porter leur nombre à 115.
Ils ont également simplifié la procédure d'adoption et d'exclusion des sports olympiques. Le programme des JO d'été 2016 sera ainsi établi à partir de 2009 à la majorité simple, et non plus des deux tiers comme c'était le cas auparavant.
Le respect des règles mondiales antidopage est désormais un passage obligé pour les sports candidats au programme olympique, tout comme pour les villes qui veulent postuler à l'organisation des futurs JO. Dick Pound, membre du CIO et président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), est venu le rappeler à la tribune durant la session.
Il a ainsi menacé d'exclusion "un certain nombre" de fédérations olympiques qui ne se conforment pas au Code mondial antidopage, notamment en matière de programme de contrôles hors compétition. Et rappelé que tout pays dont une ville postule à l'organisation des JO se doit d'avoir ratifié la Convention de l'Unesco sur le dopage. Un avertissement clair aux Etats-Unis qui tenteront leur chance en 2016 avec Chicago.