Passer au contenu principal

RÉSULTATS

Le Japon signe un doublé en skateboard

Coco Yoshizawa et Liz Akama Coco Yoshizawa et Liz Akama - Getty
Publié
Mise à jour

Suivez les Jeux olympiques de Paris en direct dans notre environnement multiplex au RDS.ca

TABLEAU DES MÉDAILLES | SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

Implacable. Le Japon, nation dominante du skateboard depuis les derniers Jeux de Tokyo, a remporté les deux plus belles médailles en street féminin dimanche à La Concorde, la numéro un mondiale Coco Yoshizawa obtenant l'or olympique.

Déjà première des qualifications, la skateuse de 14 ans originaire de Kanagawa a continué sa démonstration de force en finale, enchainant les figures, les slides et les grinds dans un skatepark ensoleillé, en contrebas de l'Obélisque de Louxor.

Les olas du public brésilien, venu nombreux pour encourager leur chouchou Rayssa Leal, vice-championne olympique en 2021, n'ont pas suffit. Impassible, Yoshizawa a réalisé deux runs maitrisés, avant d'enfoncer le clou lors des "best tricks".

Grâce à un total de 272,75 points, elle a devancé sa compatriote Liz Akama (265,95), 15 ans, et Rayssa Leal (253,37), 16 ans, lors d'une finale où toutes les participantes étaient mineures.

Enfants prodiges

La petite fée brésilienne du skateboard a fait le spectacle, obtenant l'une des meilleures notes de la compétition (92,88) sur un saut impressionnant au dessus d'une barre, mais son meilleur essai a été marqué par une grosse chute.

Lors d'une compétition au format olympique, les juges cumulent la note de la meilleure tentative sur deux passages de 45 secondes et des deux meilleurs figures, lors de cinq tentatives, pour donner le classement final.

Yoshizawa, qui a découvert le skate par l'intermédiaire de son frère passionné, succède sur la plus haute marche du podium olympique à la Japonaise Momiji Nishiya, titrée en 2021 à 13 ans seulement, lors de la première apparition de la discipline aux Jeux.

Né dans les rues de Californie et rendu célèbre par des stars américaines comme Tony Hawk ou Rodney Mullen, le skateboard est l'un des quatre sports additionnels des Jeux de Paris avec l'escalade, le breaking et le surf. Il sera à Los Angeles en 2028.

Judo : Hifumi Abe double champion olympique des -66 kg

Quelques heures après l'élimination surprise de sa soeur Uta, le Japonais Hifumi Abe a remporté son deuxième titre olympique chez les -66 kg dimanche à Paris, trois ans après son titre conjoint avec sa soeur à Tokyo.

Abe a battu en finale le Brésilien Willian Lima pour s'offrir une deuxième médaille d'or olympique, lui qui est également quadruple champion du monde, à 26 ans.

Invaincu depuis 2019, Abe a été imparable, écartant en 2 min 36 Lima en finale sur deux waza-ari valant ippon et donc fin du combat.

Dans un combat plus intense en demie, il avait attendu la prolongation pour s'imposer contre le Moldave Denis Vieru.

En fin de matinée, la grande favorite japonaise des -52 kg, sa soeur Uta Abe, avait été éliminée à la stupéfaction générale en huitième de finale par l'Ouzbèke Diyora Keldiyorova. Elle était aussi invaincue depuis 2019.

Tir à l'arc : dixième titre olympique pour les Sud-Coréennes

Les Sud-Coréennes ont conservé leur invincibilité par équipes aux Jeux olympiques, en décrochant l'or dans l'arène de l'Esplanade des Invalides, après avoir dominé la Chine (5-4) en finale dimanche après-midi sous le soleil et devant des milliers de supporters sud-coréens.

Depuis l'apparition de l'épreuve par équipes aux Jeux olympiques de Séoul en 1988, les Sud-Coréennes n'ont laissé échapper aucun titre, une invincibilité qui dure depuis près de quatre décennies.

En finale, Lim Si-hyeon, Nam Su-hyeon et Jeon Hun-young ont démarré tambour battant face aux Chinoises An Qixuan, Li Jaiman et Yang Xiaolei, en remportant les deux premiers sets 56-53 et 55-54.

Les Chinoises ont réussi à inverser la tendance dans la seconde partie de la finale, en remportant les troisième et quatrième sets (54-51 et 55-53).

La médaille d'or s'est jouée aux barrages, que les Sud-Coréennes ont remportés 29-27.

La médaille de bronze est revenue aux Mexicaines, qui ont battu les Néerlandaises 6 à 2 en petite finale. Les Pays-Bas, qui avaient éliminé la France en matinée en huitièmes de finale, avaient poussé la Corée du Sud en barrage en demi-finale, finalement remportée 5 à 4 par les Asiatiques.

La France et la Suède enchaînent en handball

La France et la Suède sont les deux seules sélections à compter deux victoires dans le tournoi olympique féminin de handball à l'issue de la 2e journée disputée dimanche, lors de laquelle la Norvège a réagi après son faux-pas d'entrée.

Les championnes d'Europe norvégiennes, battues en ouverture par les Suédoises (32-28), ont surclassé les Danoises (27-18) malgré l'absence, de nouveau, de leur arrière gauche Henny Reistad, blessée.

La Suède a elle confirmé contre l'Allemagne (31-28) pour prendre la tête de la poule A.

Les Françaises, championnes olympiques en titre, occupent elles celle de la poule B après leur victoire contre les Pays-Bas (32-28).

Comme la Slovénie dans le groupe A (30-23 contre la Corée du Sud), la Hongrie et l'Angola ont remporté leur première victoire, la première face au Brésil (25-24), la seconde contre l'Espagne (26-21), en pleine déliquescence avec deux défaites après des dernières compétitions loin des meilleures nations.

Comme les Espagnoles, les Allemandes ne comptent aucun succès et sont proches de l'élimination.

Après avoir réalisé le record du monde (694) lors du tour de classement, Lim Si-hyeon sera favorite pour le titre individuel, en jeu de mardi à samedi.

Kayak slalom : Jessica Fox double la mise

L'Australienne Jessica Fox a remporté le deuxième titre olympique de sa carrière en s'imposant en finale du kayak slalom (K1), dimanche à Vaires-sur-Marne.

Fox, sacrée il y a trois ans championne olympique de canoë (C1) et championne du monde en titre de C1, s'est imposée devant la Polonaise Klaudia Zwolinska, 2e, et la Britannique Kimberley Woods, 3e.

L'Australienne, née à Marseille et parlant parfaitement français, est la fille de deux légendes du slalom, le Britannique Richard Fox et la Française Myriam Jerusalmi qui l'entraîne.

Elle totalise désormais à 30 ans cinq médailles olympiques (deux or, une argent et deux bronze).

Ses JO-2024 sont loin d'être terminées et peut réaliser un inédit et impressionnant triplé: elle participera également à l'épreuve de canoë monoplace (C1) et à celle, nouvelle au programme olympique, de kayak-cross, une course en confrontation comme le BMX ou le skicross.

Une épreuve préparatoire de triathlon est annulée à cause de la qualité de l'eau

Les inquiétudes en lien avec la qualité de l'eau de la Seine persistent aux Jeux olympiques de Paris, alors qu'une épreuve préparatoire de triathlon a été annulée dimanche. 

Le comité organisateur a indiqué qu'il a annulé la séance de familiarisation avec la portion natation du triathlon dimanche matin après avoir discuté avec l'organisation responsable d'effectuer des tests de qualité de l'eau de l'affluent. Des représentants de World Triathlon y ont assisté, tout comme des dirigeants municipaux et gouvernementaux. 

La natation est interdite dans la Seine depuis plus d'un siècle, notamment à cause de la piètre qualité de l'eau. Le comité organisateur a investi 1,5 milliard $ pour assainir l'eau de la Seine en vue des JO, et le gouvernement a assuré que l'eau serait suffisamment propre pour y tenir des compétitions, dont la portion natation du triathlon et le marathon aquatique. 

Des tests de qualité d'eau effectués au quotidien au début du mois de juin ont révélé un niveau dangereux de présence de la bactérie E. coli, suivis d'une amélioration récente. La mairesse de Paris Anne Hidalgo s'est baignée dans la Seine moins de deux semaines avant le début des compétitions olympiques, respectant ainsi sa promesse de prouver au monde entier que l'eau était suffisamment propre pour y tenir des compétitions olympiques.  

Cependant, les pluies abondantes des derniers jours, notamment pendant la cérémonie d'ouverture, ont ravivé des inquiétudes quant à la qualité de l'eau de la Seine — celle-ci est intimement liée aux conditions météorologiques dans la capitale française. 

Les triathloniens ont déjà exprimé leur volonté de nager dans la Seine, à condition que la qualité de l'eau soit acceptable. 

« J'espère que nous pourrons nager, enfourcher notre vélo et courir, parce que je ne suis pas venu ici pour juste faire du vélo et de la course », a déclaré le triathlonien espagnol Alberto Gonzalez.