La participation de l'équipe chinoise de hockey masculin aux prochains Jeux olympiques de Pékin en 2022 semble de plus en plus remise en cause.

Le président de la Fédération internationale de hockey sur glace (FIHG), Luc Tardif, a déclaré le 3 novembre dernier que l'équipe y participerait, mais la fédération s’apprêterait à réétudier le dossier à la lumière des deux plus récentes défaites du Red Star de Kunlun, qui servent d’équipe nationale, dans la KHL la semaine dernière.

« Le sort de l’équipe masculine chinoise olympique est incertain alors que la FIHG se prépare à en discuter vendredi lors d’un appel », rapporte Chris Johnston du réseau TSN. « C’est une situation qu’ils surveillent de près. Plusieurs craignent que l’équipe masculine chinoise ne soit pas assez compétitive pour participer à ces Jeux. »

« Essentiellement, lors de cet appel de vendredi, la FIHG se penchera sur deux matchs tests que l'équipe chinoise a disputés la semaine dernière dans la KHL –  ils ont perdu les deux –, et décidera s'il faut recommander au Comité international olympique (CIO) de remplacer la Chine par la Norvège, ou d'aller de l'avant comme prévu », ajoute Johnston.

« N'oubliez pas que la Chine affrontera les États-Unis et le Canada si on opte pour le statu quo. Ces duels risquent d’être très déséquilibrés », rappelle Johnston.

Le Red Star, qui a une fiche de 8-23 dans la KHL cette saison, a subi une défaite de 5-4 en prolongation contre l’Amur de Khabarovsk la semaine dernière devant une délégation d'officiels de la FIHG, puis s'est incliné 4-1 contre l’Avangard d’Omsk deux jours plus tard.

L'équipe compte plusieurs joueurs nés en Amérique du Nord dans sa formation qui ont pris la nationalité chinoise, dont Jake Chelios, le fils de l’ancien défenseur étoile de la LNH Chris Chelios.

L'équipe nationale chinoise de hockey masculin, qui n'a jamais participé aux Jeux olympiques, doit pour l’instant affronter les États-Unis lors de son premier match à Pékin le 10 février.