Les athlètes canadiens pourront-ils livrer des prestations à la hauteur de leurs attentes aux Jeux olympiques de Pékin? Pire encore, combien d'entre eux seront privées de leur moment olympique par la COVID-19?

À moins d’un mois du début des compétitions, l'impossibilité de prévoir le déroulement des événements pendant les 17 jours de compétition crée bien de l'anxiété dans le camp canadien.

« Tout le monde est nerveux », concède Catriona Le May Doan, chef de mission d’Équipe Canada. « Avec Omicron, je pense que tous les athlètes, toute l'équipe on a de l'anxiété et nous sommes inquiets avant d'aller à Pékin. »

L'ancienne vedette de patinage de vitesse sur longue piste affirme que le Canada peut compter sur une solide équipe médicale pour bien sécuriser la délégation nationale.

« Une équipe médicale qui parle chaque jour avec les athlètes, les équipes et les sports. Nous sommes confiants qu'on sera à Pékin et que nous serons préparés. »

En plus de la COVID, les Jeux de Pékin se dérouleront sous fond de tension en raison du boycott politique de quelques pays, dont le Canada.

« On sait que les boycotts ne marchent pas. Pour nous c'est important de représenter notre pays et les valeurs du Canada. »

Au niveau sportif, Le May Doan aura particulièrement à l'oeil les patineurs sur longue piste, dont le champion du monde sur 500 mètres, Laurent Dubreuil.

« Il y a beaucoup de chances de médailles, ce qui amène de la pression. Au cours des 2 dernières années, les athlètes ont brillé et on a eu des courses incroyables. »

Malgré l'incertitude qui règne, la chef de mission est convaincue que nos athlètes seront en mesure d'inspirer la population canadienne.