Après la morosité de Tokyo, les athlètes canadiens rêvent à la Ville Lumière
Paris est clinquante, étincelante, amour et style, ont déclaré les athlètes canadiens qui s'apprêtent à s'y rendre en vue des Jeux olympiques d'été.
La perspective de s'exécuter dans la Ville Lumière, à l'occasion du plus grand événement sportif sur la planète, en fait rêver plusieurs, sans compter tous ces yeux écarquillés.
« Paris est une ville très prestigieuse, et fabuleuse, que tout le monde veut visite r», a noté la joueuse de rugby canadienne Olivia Apps.
« La Ville Lumière, la ville de l'amour. La capitale mondiale de la mode, donc je veux m'y présenter en étant tiré aux quatre épingles», a ajouté le sprinter torontois Aaron Brown.
Les Jeux olympiques de Paris commenceront le 26 juillet et se termineront le 11 août, et seront suivis des Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre.
Le charme de Paris est amplifié par la morosité ambiante qui régnait aux Jeux d'été de Tokyo, trois ans plus tôt, bien malgré tous les efforts déployés par la ville hôtesse.
Quand la candidature de Tokyo a été retenue en 2013, la capitale japonaise n'avait jamais envisagé d'organiser des Jeux olympiques et paralympiques en pleine pandémie de coronavirus.
Tokyo a été en mesure de livrer ses jeux après un report d'un an, en pleine situation d'urgence, dans des conditions difficiles et sans spectateurs dans les gradins de surcroît.
« J'étais quelque peu triste parce que j'adore Tokyo, et je crois qu'on ne lui a pas rendu justice en tenant les jeux dans ces conditions, donc j'ai vraiment hâte de pouvoir vivre pleinement l'expérience des Jeux olympiques cette fois-ci », a mentionné la joueuse de basketball canadienne Natalie Achonwa.
« J'associe toujours Paris au clinquant, à la magie, au charme. J'ignore si c'est à cause des lumières ou de l'ambiance, mais juste en observant les installations, et la façon dont elles ont été disposées stratégiquement aux quatre coins de Paris, à l'ombre de la tour Eiffel, je sais déjà que ce sera spécial », a-t-elle renchéri.
Les athlètes canadiens quittaient leur village à Tokyo uniquement pour participer aux épreuves, et ils ont été invités à quitter le pays dès que leurs compétitions étaient terminées.
« C'étaient mes premiers Jeux olympiques, et j'ai pu nager une fois en matinée, donc ç'a duré moins de deux minutes, mon expérience, a raconté la nageuse québécoise Mary-Sophie Harvey, de Trois-Rivières. C'était très étrange, car des amis très proches de moi, qui ont participé à plusieurs Jeux olympiques, m'ont raconté ce qu'ils avaient vécu.
« Chaque fois qu'ils me racontent ces histoires, leurs yeux s'illuminent. Je veux vivre ça, comprendre ce qu'ils ressentent. Je n'ai pas l'impression d'avoir vécu la véritable expérience à Tokyo. C'était peut-être 25 % de celle-ci. J'ai vraiment hâte de vivre les 75 % additionnels. »
Comme Harvey, les Canadiens qui ont vécu pour la première fois l'expérience des Jeux olympiques à Tokyo rêvent à ceux de Paris, car ils croient que la Ville Lumière sera en mesure de répondre à leurs attentes.
« Ces Jeux olympiques, ce seront ceux dont on rêve quand on est gamin, a déclaré la joueuse de volleyball torontoise Melissa Humana-Paredes. Je suis super, super reconnaissante d'avoir vécu l'expérience à Tokyo, mais ça ne correspondait pas vraiment à ce que j'anticipais.
« Dès que j'ai vu les plans pour les installations à l'ombre de la tour Eiffel... on dirait qu'une certaine magie, une certaine effervescence enveloppe le fait de participer aux Jeux olympiques. Tu sais que tu ne t'exécuteras pas dans un endroit reculé, ou dans un stationnement, comme c'est parfois le cas (pendant le reste du cycle olympique). »
La boxeuse québécoise Tammara Thibeault, de Shawinigan, sera en mode combat à Paris, mais pas totalement insensible à l'environnement qui l'entourera.
« Ça fera 100 ans que les Jeux olympiques auront été présentés là-bas, donc ce sera gigantesque, a-t-elle dit. J'adore, j'adore, j'adore Paris.
« J'ai hâte de vivre l'expérience, d'être à Paris et de voir tout ce qui s'y retrouve, comme si j'étais dans un film », a-t-elle conclu.