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RÉSULTATS

Le Canada gravement sanctionné aux JO par la FIFA

Bev Priestman - Getty
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TABLEAU DES MÉDAILLES | SECTION SPÉCIALE | HORAIRE DE DIFFUSION

La FIFA a retiré six points de classement à l'équipe canadienne de soccer féminin aux Jeux olympiques de Paris et suspendu trois entraîneurs pour un an, samedi, en lien avec le scandale d'espionnage qui secoue l'organisation. 

Les entraîneurs Beverly Priestman, Joseph Lombardi et Jasmine Mander ont tous été sanctionnés par l'organisation qui chapeaute le soccer sur la planète. 

De plus, la FIFA a imposé une amende 200 000 francs suisses (312 700 $Can).

Le Comité olympique canadien a annoncé qu'il « explorait ses droits liés à un appel » à la suite de la décision de la FIFA de retirer six points de classement à l'équipe canadienne de soccer féminin en lien avec le scandale d'espionnage qui secoue l'organisation.

« Nous sommes extrêmement déçus pour les athlètes de l'équipe olympique canadienne féminine de soccer du Canada puisque dans notre compréhension de la situation, elles n'ont rien à voir avec cette affaire, a déclaré David Shoemaker, chef de la direction et secrétaire général du Comité olympique canadien dans un communiqué. En soutien des athlètes et de concert avec Canada Soccer, nous explorons nos droits liés à un appel relativement à la déduction de six points imposée à ce tournoi olympique. »

Le Tribunal arbitral du sport dispose d'un tribunal olympique spécial à Paris, mis en place pour les audiences et les verdicts urgents lors des Jeux olympiques.

La déduction de points, si elle est confirmée, n'élimine pas le Canada du tournoi, mais rend la qualification des champions en titre à la phase éliminatoire beaucoup plus difficile.

« Cette décision a été prise en raison de la possibilité que l'issue de la procédure affecte le développement du tournoi olympique de soccer féminin en cours », pouvait-on lire dans un communiqué de la FIFA.

« L'Association canadienne de soccer (ACS) a été reconnue responsable du non-respect des règlements applicables de la FIFA en relation avec son incapacité à garantir le respect par ses dirigeants participant au tournoi olympique de soccer féminin de l'interdiction de faire voler des drones au-dessus de tout site d'entraînement », a-t-on ajouté.

« Les dirigeants ont chacun été reconnus responsables de comportements offensants et de violation des principes du franc jeu en lien avec l'utilisation de drones par l'équipe canadienne qui participe au tournoi olympique de soccer féminin », a-t-on conclu.