La Canadienne Emma Finlin brave la Seine et finit 23e
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Vingt-quatre athlètes ont plongé dans la Seine en vue du marathon aquatique de 10 kilomètres jeudi matin, bravant ainsi la mauvaise réputation de l'affluent français en termes de qualité d'eau pour prendre part à la plus longue épreuve aquatique des Jeux olympiques de Paris.
Emma Finlin, d'Edmonton, a pris le 23e rang de cette course totalisant six boucles qui a commencé et s'est terminée au légendaire pont Alexandre-III. Bien qu'elle se soit retrouvée en queue de peloton pour la majeure partie de la course et qu'elle ait dû lutter seule contre le courant, l'athlète âgée de 19 ans a complété l'épreuve en deux heures, 22 minutes et 6,5 secondes. La course a été remportée par la Néerlandaise Sharon van Rouwendaal.
Après que l'Australienne Moesha Johnson eut mené le peloton pendant la majeure partie de la course, van Rouwendaal s'est soustraite du courant de la Seine alors que les autres compétitrices contournaient le dernier pilier du pont. Johnson est demeurée près de la rive, permettant à la Néerlandaise âgée de 30 ans de filer vers la victoire.
Van Rouwendaal a terminé l'épreuve en deux heures, trois minutes et 34 secondes, tandis que Johnson a suivi en deuxième position en 2:03:39,7. Le bronze est allé à l'Italienne Ginevra Taddeucci, la seule autre nageuse qui pouvait aspirer à la victoire dans les derniers mètres de la compétition, en 2:03:42,8.
La championne olympique en titre dans cette épreuve, la Brésilienne Ana Marcela Cunha, a abouti au pied du podium, à plus de 30 secondes de Taddeucci.
Van Rouwendaal a ainsi étoffé encore un peu plus sa réputation d'être la plus grande nageuse en eau libre de l'histoire. Elle avait gagné l'or aux Jeux de Rio de Janeiro en 2016, ainsi que l'argent à Tokyo il y a trois ans.
Une séance de familiarisation avec le parcours du marathon aquatique a été annulée mardi en raison des préoccupations associées à la qualité de l'eau, mais son coup d'envoi a été comme prévu le lendemain puisque des tests de qualité d'eau ont démontré que les niveaux de présence de bactéries dans la Seine respectaient les limites sécuritaires pour les athlètes. La qualité de l'eau de la Seine a défrayé les manchettes pendant une bonne partie des Jeux olympiques, malgré des efforts soutenus depuis plusieurs années déjà pour nettoyer l'affluent à temps pour les Jeux olympiques.
La nage a été interdite dans la Seine pendant plus de 100 ans, surtout en raison de la qualité de l'eau. Le volet natation des épreuves olympiques de triathlon s'est aussi déroulé dans la Seine, et certaines séances d'entraînement ont été annulées — sans compter le triathlon masculin qui a été repoussé d'une journée.