Marco Arop mène le peloton vers la finale

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Marco Arop s'est qualifié pour la finale du 800 mètres masculin qui aura lieu samedi aux Jeux olympiques de Paris. 

L'athlète âgé de 25 ans originaire d'Edmonton a franchi la distance en 1 minute et 45,05 secondes pour s'emparer du premier rang de la deuxième des trois demi-finales, vendredi, au Stade de France. 

Arop est le champion du monde en titre dans cette épreuve, et il a aussi gagné le bronze sur 800 m aux Championnats du monde d'athlétisme en 2022. 

Il tentera de décrocher la première médaille olympique du Canada au 800 m depuis l'argent de Bill Crothers aux Jeux olympiques de Tokyo en 1964. 

Par ailleurs, le relais féminin de 4x400 m formé de Zoe Sherar, Aiyanna Stiverne, Lauren Gale et Kyra Constantine a terminé en quatrième place de la deuxième vague de qualifications en 3:25,77, un temps suffisant pour lui permettre de s'adjuger un des deux laissez-passer octroyés aux équipes repêchées. 

Le Canada avait fini quatrième dans cette épreuve aux Mondiaux d'athlétisme l'an dernier, et il avait décroché le bronze aux Championnats du monde de relais en mai, obtenant du même coup sa place aux Jeux olympiques de Paris.

Malgré son meilleur temps en carrière, la Canadienne Mariam Abdul-Rashid n'a pas été en mesure de se qualifier pour la finale du 100 m haies. Elle a terminé au cinquième rang de sa vague et elle était à huit centièmes d'un billet pour la ronde ultime.

Mitchell voit son record être battu, Genest éliminée

Après des résultats mitigés lors des derniers jours, Lauriane Genest et Kelsey Mitchell sont de retour au vélodrome pour l'épreuve de vitesse. Mitchell est d'ailleurs la championne olympique en titre après avoir décroché l'or à Tokyo. 

Mitchell était d'ailleurs celle qui détenait la marque mondiale avec un tour complété en 10,154 secondes en septembre 2019. Sur une piste qui a vu plusieurs records être battus cette semaine, la Canadienne n'y a pas échappé. L'Allemande Lea Friedrich s'est offert la nouvelle marque avec un chrono de 10,029 secondes. 

Mitchell peut sourire malgré tout, car elle s'est qualifiée pour la prochaine étape avec une 10e position grâce à un chrono de 10,285 secondes. Pour sa part, Genest a pris le 12e temps des qualifications (10,31 secondes), ce qui lui permet aussi de poursuivre sa compétition. 

Pour sa première confrontation au sprint sur trois tours, la médaillée d'or à Tokyo s'est mise en confiance avec une convaincante victoire devant la Colombienne Stefany Cuadrado Florez. Mitchell s'est assurée de rester derrière sa rivale avant d'accélérer avec force au début du troisième tour et elle a laissé sa rivale dans son sillage pour atteindre les 16es de finale. 

La stratégie de Genest ne lui a pas souri tandis qu'elle a été tout juste devancée à l'arrivée par la Colombienne Martha Bayona Pineda. La Québécoise s'est toutefois reprise lors du repêchage en remportant sa vague et ainsi s'assurer sa place au tour suivant. Genest avait tout un défi devant elle en 16es de finale avec l'Allemande Friedrich. Elle n'a jamais été en mesure de la rattraper et devait retourner en repêchage pour espérer être des huitièmes de finale. Mitchell a pour sa part été surprise par la Japonaise Mina Sato à l'arrivée et devra elle aussi passer par le repêchage. 

Un peu comme lors de ses courses précédentes, Genest n'a jamais su prendre la tête de sa course au repêchage et Shaane Fulton a mis un terme à sa compétition. Mitchell a sauvé la mise pour le Canada en atteignant les huitièmes de finale.

À l'épreuve « Madison » aussi nommée « course à l'Américaine », les Canadiennes ont été incapables de suivre le groupe.

Le duo formé par Ariane Bonhomme et Maggie Coles-Lyster a été largué à la mi-course s'étalant sur 120 tours. Elles ont été exclues en raison d'un trop grand retard d'au moins deux tours sur le reste du peloton.

L'Italie a dominé au terme des 12 sprints, devant la Grande-Bretagne et les Pays-Bas.

Une épreuve douloureuse pour Santavy

L'Ontarien Boady Santavy a été incapable de compléter ses essais et a donc échoué au bas du classement en haltérophilie, chez les hommes de 89 kg.

Santavy était neuvième sur 12 compétiteurs après un résultat de 163 kg à l'arraché.

Il n'a toutefois pas été en mesure de soulever la barre une seule fois à l'épaulé-jeté en raison de douleurs au genou droit.

Le vainqueur, le Bulgare Karlos May Nasar, a établi un record du monde en soulevant un total de 404 kg, dont 224 à l'épaulé-jeté.