Les débuts modestes de certains athlètes olympiques canadiens

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Les parents, les frères et sœurs ainsi que l'amour du sport ont souvent écrit l'histoire des débuts sportifs des athlètes canadiens. Regard sur la façon dont s'est amorcé leur parcours olympique.

Tammara Thibeault, Shawinigan, Québec, boxe

« J'ai commencé la boxe quand j'avais neuf ans. Mon père était un joueur de la LCF et un receveur avec les Roughriders de la Saskatchewan. Durant sa saison morte, il allait au club de boxe pour rester en forme. À l'époque, il entraînait ses trois enfants avec lui. C'est là que je suis tombée amoureuse de ce sport. »

Félix Dolci, Laval, Québec, gymnastique

« J'ai commencé à pratiquer de nombreux sports comme le hockey et le soccer. J'avais trop d'énergie. Ma mère disait que j'avais besoin d'autre chose. Quelque chose de plus exigeant. Elle m'a inscrit à la gymnastique parce qu'elle était gymnaste quand elle était plus jeune. Elle a trouvé que c'était une bonne idée parce que je sautais partout sur les murs. »

Charles Philibert-Thiboutot, Québec, Québec, athlétisme

« J'ai essayé tous les sports. Le dénominateur commun à tous était que j'étais le plus rapide, ou celui qui ne se fatiguait jamais. Contre ma volonté, mon professeur d'éducation physique m'a mis au cross-country et à la piste chaque année au secondaire. C'est le sport que je détestais le plus. Je préférais courir après un ballon. Lors de ma dernière année, il était évident que le sport dans lequel j'avais le plus de talent était l'athlétisme et la course de mi-distance. »

Eric Peters, Ottawa, Ontario, tir à l'arc

« J'étais un enfant studieux qui jouait à beaucoup de jeux vidéo et qui lisait beaucoup de livres. Je pensais que le tir à l'arc était vraiment cool. J'ai décidé que je voulais pratiquer ce sport et j'ai découvert que c'était aux Jeux olympiques. Je me disais que je voulais vraiment le pratiquer maintenant. »

Katie Vincent, Mississauga, Ontario, canoë sprint

« J'ai commencé le canotage au Mississauga Canoe Club, le club de canotage local près de chez moi. C'était simplement leur camp d'été dans lequel mes parents nous inscrivaient, mon frère et moi, quand j'avais environ 10 ans. Ça m'a fait passer du camp d'été aux Jeux olympiques. »

Aaron Brown, Toronto, Ontario, athlétisme

« Le dénominateur commun à tous les sports que j'ai pratiqués était que j'étais rapide. C'était une progression naturelle pour moi de me lancer dans l'athlétisme. J'ai joué au soccer, au football, au basketball, au volleyball et au tee ball. J'ai ensuite fait de la course sur piste pour le plaisir. Quand mon entraîneur de club au secondaire, Bill Stephens, m'a vu courir, il m'a dit que je devrais prendre ça au sérieux et me joindre à leur équipe parce qu'il pensait que je pourrais me rendre loin. »

Sarah Mitton, Brooklyn, Nouvelle-Écosse, lancer du poids

« J'ai été attirée vers le lancer du poids au secondaire. C'était en quelque sorte le prochain sport à l'ordre du jour et j'étais une enfant super athlétique. Je suis allée à une compétition locale et j'ai très bien réussi. Cette entraîneuse est venue me voir et elle m'a demandé qui j'étais et m'a dit que je devais rejoindre leur équipe. Je me souviens avoir dû supplier ma mère de me laisser rejoindre ce club d'athlétisme après seulement une journée dans ce sport. »

Olivia Apps, Lindsay, Ontario, rugby

« J'ai commencé à jouer vers la fin du secondaire. J'ai joué au soccer toute ma vie. En grandissant, je voulais aller aux Jeux olympiques en soccer ou en hockey, puis j'ai découvert le rugby. Tous ceux qui jouent au rugby diraient la même chose, l'environnement hors terrain et la passion pour le sport créent une véritable dépendance. »

Cam Levins, Black Creek, Colombie-Britannique, marathon

« Mes parents diraient que j'ai commencé à courir dès que j'ai su comment marcher. Ma première vraie course était une courte course de cross-country en deuxième année. C'était une boucle de deux kilomètres dans notre région et nous avons pu courir avec les élèves de troisième année. Je voulais vraiment pratiquer tous les types de sports possibles. J'avais un frère aîné qui le faisait aussi et qui était plutôt bon. Je voulais tout faire ce qu'il faisait. J'ai fini par rejoindre un club d'athlétisme local au début du secondaire. »