Caeli McKay et Kate Miller ont terminé en quatrième position au 10 m
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Caeli McKay ne voulait pas revivre la douleur des Jeux de Tokyo, quand elle avait terminé en quatrième place par un demi-point en compagnie de la Québécoise Meaghan Benfeito à l'épreuve synchronisée à la plate-forme de 10 mètres.
Malheureusement pour la plongeuse canadienne, l'histoire s'est répétée.
McKay et Kate Miller ont terminé en quatrième position, mercredi, aux Jeux olympiques de Paris.
Elles ont récolté 299,22 points au cumulatif pour leurs cinq sauts, terminant à un peu plus de cinq points du bronze.
«À un demi-point du podium, c'était crève-coeur. Là, cinq points, ce n'est pas aussi proche, mais je ne peux pas dire grand-chose de plus », a dit McKay, retenant ses larmes.
« Je pense que si nous avions exécuté les mêmes cinq sauts et que nous avions obtenu le cinquième rang, nos émotions seraient différentes qu'en ayant pris le quatrième rang. La quatrième place est la plus difficile à accepter aux Olympiques. Mais nous sommes fières de nos sauts », a ajouté l'Albertaine.
Les Chinoises Yuxi Chen et Hongchan Quan ont dominé la compétition avec 359,10 points. Les représentantes de la République populaire démocratique de Corée Jin Mi Jo et Mi Rae Kim ont suivi avec 315,90 points. Les Britanniques Andrea Spendolini Sirieix et Lois Toulson ont complété le podium avec 304,38 points.
La Chine a remporté sept des huit médailles d'or en plongeon aux Jeux de Tokyo. Elle vise le balayage à Paris, et elle est jusqu'ici 3-en-3.
McKay, de Calgary, et Miller, d'Ottawa, occupaient le troisième rang avant la dernière ronde de sauts. Les Britanniques ont exécuté leur meilleur plongeon de la compétition, tandis que les Canadiennes ont semblé manquer de synchronisme à leur dernier passage et ont glissé hors du podium.
« Je crois que tous nos sauts étaient relativement bons, a affirmé McKay, qui habite à Montréal depuis plusieurs années. Nous n'avons pas raté de sauts. En fin de compte, les Britanniques nous ont devancées. C'est comme ça.
« Oui, nos cinq sauts auraient pu être un peu mieux exécutés, mais je suis contente de chacun d'eux », a-t-elle résumé.
Miller, qui n'est âgée que de 19 ans, cachait mal sa déception.
« Je suis déçue du résultat de la compétition, a-t-elle dit, les yeux bouffis par les pleurs. Je sais que nous pouvons faire beaucoup mieux. Nous avons bien plongé, mais je me fous du fait que je sois jeune, je voulais une médaille et nous n'en avons pas eue. »
McKay était affectée par une blessure à une cheville aux Jeux de Tokyo et a affirmé que son expérience depuis son arrivée à Paris est complètement différente. Contrairement à il y a trois ans, elle est aussi la plus expérimentée du groupe chez les Canadiennes, malgré ses 25 ans.
« La dernière fois, je pouvais à peine plonger. Cette fois-ci, j'ai pu profiter du moment et le partager avec Kate, qui vit ses premiers Jeux olympiques, a raconté McKay. J'apprécie beaucoup plus ce que je fais.
« Kate est l'une de mes meilleures amies, a-t-elle ajouté. C'est bien d'être ensemble ici et d'avoir une épaule sur laquelle pleurer. »
McKay et Miller seront de retour en action lors de la présentation de l'épreuve individuelle à la plate-forme de 10 m. Les préliminaires et la demi-finale auront lieu le 5 août, puis la finale sera présentée le lendemain.
Elles seront peut-être un peu mieux préparées, alors que McKay a noté qu'il n'avait pas été facile de commencer son parcours aux Jeux de Paris directement avec une finale. Contrairement aux épreuves individuelles de plongeon, les épreuves de synchro n'ont pas de préliminaires ou de demi-finale.
« C'était dur sur les nerfs, a-t-elle dit. Je ne peux expliquer à quel point c'était difficile. Habituellement, vous avez les préliminaires pour vous donner une idée de comment se déroulera la compétition, comment vous allez gérer l'adrénaline, le bruit de la foule, comment les juges voient les choses.
« Nous allons nous regrouper, nous reconcentrer puis faire ce que nous devrons faire ces jours-là », a conclu McKay.
Si elle y parvient, alors McKay connaîtra peut-être l'extase d'un podium olympique, plutôt que la déception de la quatrième place.