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Le Canadien James Crawford s’est une fois de plus illustré aux Jeux olympiques de Pékin, mardi.

Âgé de 24 ans, Crawford s'est avéré le Canadien le plus rapide à l'épreuve masculine de super-G, terminant au sixième rang, mardi. Le Torontois considère la discipline comme sa spécialité et il espérait remporter sa toute première médaille olympique en carrière lors de cette course.

« C'est assurément un peu décevant, mais je suis encore jeune et je n'ai pas encore enregistré un podium en Coupe du monde, a-t-il mentionné. Je n'ai pas encore atteint ce niveau. J'espérais que ça se produise ici, mais j'imagine que mon temps n'est pas encore venu. »

L'Autrichien Matthias Mayer a remporté la médaille d'or après avoir franchi la ligne d'arrivée en un temps de 1:19,94. Il a ainsi défendu avec succès son titre olympique.

Mayer avait pour sa part mis fin à une domination de 16 ans de la Norvège en super-G aux Olympiques lorsqu'il a décroché la médaille d'or aux Jeux de Pyeongchang, en 2018. Cette victoire était survenue quatre ans après qu'il eut triomphé en descente aux Jeux de Sotchi.

L'Américain Ryan Cochran-Siegle (1:19,98) a gagné la médaille d'argent alors que le Norvégien Aamodt Aleksander Kilde (1:20,36) a complété le podium.

« Quoi de neuf, le Vermont? J'espère que ça va tenir », a déclaré Cochran-Siegle après avoir franchi la ligne d'arrivée.

La médaille d'argent de Cochran-Siegle est survenue environ 50 ans après que sa mère, Barbara Ann, eut gagné la médaille d'or en slalom aux Jeux de Sapporo, en 1972.

Il n'y a aucune descente d'entraînement en super-G, donc le seul moment au cours duquel les skieurs voient la piste est lors de l'inspection, le matin de la course. Les skieurs qui sont capables de visualiser la ligne de course la plus rapide ont un avantage.

C'était particulièrement vrai mardi, car c'était la première fois que les meilleurs skieurs au monde prenaient part à un super-G sur cette piste. Les événements tests à The Rock ont été annulés lors des deux dernières années en raison de la pandémie de COVID-19.

Crawford était le premier Canadien à dévaler la piste et il a présenté un chrono de 1:20,79, à seulement 85 centièmes de seconde de Mayer et 43 centièmes du podium.

« Je suis arrivé un peu tôt dans le virage, un peu trop agressivement. J'aurais dû utiliser mon cerveau un peu plus et ça m'a coûté cher, a analysé Crawford. Ça m'a coûté ma course. C'était une grave erreur. Il y a assurément d'autres choses qui auraient pu mieux se passer, mais c'est la chose la plus flagrante qui a mal tourné aujourd'hui. »

Trevor Philp, de Calgary, a brièvement perdu son bâton lors de sa descente, mais il s'est ressaisi pour réussir un temps de 1:21,34. Il a conclu l'épreuve en 10e place.

Treize skieurs n'ont pas été en mesure de compléter leur descente au Centre national de ski alpin de Yanqing.

Broderick Thompson, de Whistler, est sorti de piste après son premier saut. Brodie Seger, de Vancouver, n'a pas non plus présenter un temps, après avoir raté une porte au haut de la piste.

Crawford a fait valoir que la course n'était "pas totalement un super-G normal" parce que le rythme était très élevé, alors que la neige artificielle était facile à skier.

« Avec ce sentiment de rapidité, plusieurs skieurs rataient les portes et tout le monde aux Olympiques y allait pour une médaille, a-t-il observé. C'est ce que tu fais aux Jeux olympiques alors le niveau de risque est probablement plus élevé que lors d'une Coupe du monde normale. »

Il s'agissait d'un deuxième top-10 en autant de jours pour le Canadien.

Crawford a terminé quatrième lors de la descente masculine de lundi, accusant seulement sept centièmes de seconde derrière Mayer, qui a mis la main sur la médaille de bronze, et 23 centièmes de seconde derrière Beat Feuz, le gagnant de la médaille d'or.

Les deux résultats de Crawford constituent une amélioration par rapport à ses derniers Jeux. Il n'avait pas terminé le super-G à Pyeongchang, il avait pris le 20e échelon au combiné alpin et il s'était contenté de la 29e position en slalom géant.

« La descente était un peu surprenante compte tenu du résultat et de la façon avec laquelle j'ai skié, a dit Crawford. Ça avance dans la bonne direction. »

Classement du Super-G :

1. Matthias Mayer (AUT) 1:19.94

2. Ryan Cochran-Siegle (USA) à 0.04

3. Aleksander Aamodt Kilde (NOR) 0.42

4. Adrian Smiseth Sejersted (NOR) 0.74

5. Vincent Kriechmayr (AUT) 0.76

6. James Crawford (CAN) 0.85

7. Romed Baumann (GER) 1.16

8. Andreas Sander (GER) 1.27

9. Blaise Giezendanner (FRA) 1.32

10. Trevor Philp (CAN) 1.40

11. Alexis Pinturault (FRA) 1.42

12. Travis Ganong (USA) 1.43

Farrell seul représentante en huitièmes de finale

Lors de la compétition du slalom géant en parallèle en surf des neiges, la Canadienne Megan Farrell a été la seule représentante du Canada à accéder aux huitièmes de finale. Elle s'est toutefois inclinée devant l’Autrichienne Daniela Ulbing. Elle a été devancée par seulement cinq dixièmes de seconde.

Kaylie Buck n’a pas su obtenir son billet pour le tour suivant avec une 21e position. Chez les hommes, Jules Lefebvre (20e), Arnaud Gaudet (26e) et Sébastien Beaulieu(27e) n’ont pas su terminer parmi les 16 premiers planchistes pour se retrouver en huitièmes de finale.

La Tchèque Ester Ledecka s'est rapprochée d'un inédit et retentissant quadruplé en remportant, comme en 2018, le titre du slalom géant parallèle.

Ledecka, 26 ans, a battu en finale l'Autrichienne Daniela Ulbing pour s'offrir le troisième titre olympique de sa carrière.

La médaille de bronze est revenue à la Slovène Gloria Kotnik.

Ledecka était entrée dans l'histoire olympique en 2018 en réalisant un doublé inédit pour une femme avec deux médailles d'or lors des mêmes JO d'hiver dans deux sports différents, en ski alpin (super-G) et en snowboard alpin. 

Elle tentera de réaliser à nouveau ce doublé en visant un sacre en super-G, programmé le 11 février.

Du côté masculin, l'Autrichien Benjamin Karl a résisté au Slovène Tim Mastnak et il a décroché la médaille d'or. L'athlète russe Vic Wild a mis la main sur la médaille de bronze.

Sprint : Cyr, Léveillé et Ritchie exclus des quarts

À l'épreuve de sprint style libre en ski de fond, seule représentante canadienne dans les quarts de finale, Dahria Beatty a tout donné à la fin de sa vague, mais elle a dû se contenter du cinquième rang l’empêchant d’accéder au tour suivant.

72 centièmes de seconde et ça y était ! Voilà l’écart qui a séparé la fondeuse Cendrine Browne d’une place dans le tableau éliminatoire du sprint style libre, mardi, aux Jeux olympiques de Pékin. L’athlète de Prévost a stoppé le chrono à 3 minutes 24,85 secondes et s’est classée 35e des qualifications où les 30 plus rapides accédaient aux quarts de finale.

« C’est un petit peu décevant », a concédé Browne d’entrée de jeu, elle qui n’est pas une spécialiste du sprint. « J’aurais aimé ça me qualifier pour la première fois aux Jeux olympiques (au sprint), mais en même temps, je ne peux pas trop m’en vouloir, car c’est ma meilleure course de sprint à vie. J’ai vraiment bien skié et je suis fière de moi malgré tout. »

Au sprint style libre masculin, les Canadiens Olivier Léveillé, Antoine Cyr et Graham Ritchie n'ont pas été en mesure de se qualifier en vue des quarts de finale.

Du lot, Ritchie a été le plus proche d'une qualification, en 34e place, à 10,01 sec du meneur, alors que les 30 premiers skieurs accédaient au tour suivant.

Léveillé a quant à lui pris le 54e place (+17,23 sec), deux positions devant Cyr (+17,56 sec).

L'Italie reste parfaite

L'équipe italienne de curling mixte a remporté en toute logique la médaille d'or avec une victoire de 8 à 5 sur la Norvège. 

Le triomphe est pleinement mérité pour Stefania COnstantini et Amos Mosaner qui n’ont pas subi une seule défaite lors de la compétition, remportant leurs neuf matchs de ronde préliminaire en plus des deux rencontres éliminatoires.

Après avoir alloué deux points aux Norvégiens au premier bout, l’Italie s’est installée en tête avec six points consécutifs. Une ultime sortie au huitième bout a confirmé la victoire pour la médaille d’or.

La Suède a dominé la Grande-Bretagne 9-3 en six bouts et elle a remporté la médaille de bronze lors du tournoi de curling mixte.

Une journée après avoir subi un cuisant revers de 9-1 contre l'Italie, Almida de Val et Oskar Eriksson ont inscrit quatre points au deuxième bout et ils en ont volé trois au troisième pour se distancer rapidement.

Les Suédois ont ajouté un point aux quatrième et cinquième bouts même s'ils ne détenaient pas le marteau.

La Britannique Jennifer Dodds a réussi un placement facile de deux points au sixième bout, mais son partenaire Bruce Mouat a immédiatement concédé le match aux Suédois avec encore deux bouts à jouer.

De Val et Eriksson se sont enlacés et la poignée de partisans suédois au Cube de glace ont pu entamer les célébrations.

C'est la cinquième fois consécutive que les Suédois grimpent sur le podium en curling aux Jeux olympiques, incluant une médaille d'or en curling féminin et une médaille d'argent en curling masculin à Pyeongchang, en 2018.

Trois lugeuses dans le top-20

La Canadienne Trinity Ellis a tout juste raté une manœuvre à la toute fin de sa quatrième manche pour être exclue du top-10 lors de l’épreuve de luge féminine.

Cette dernière a finalement terminé en 14e position à 3,41 secondes de l’Allemande Natalie Geisenberger qui s’est offerte la médaille d’or.

Natalie Corless et Makena Hodgson, également du Canada, ont pour leur part conclu la compétition au 16e et 17e échelon.