GANGNEUNG, Corée, République de - Quatre courses, quatre médailles d'or pour les patineurs néerlandais à l'Ovale olympique.

Kjeld Nuis a remporté la plus récente mardi, imposant un rythme insoutenable avant de dépasser la cible établie plus tôt par son comptriote Patrick Roest pour remporter le 1500 mètres des Jeux de PyeongChang.

Nuis a stoppé le chrono à une minute, 44,01 secondes (1:44,01), 85 centièmes plus rapidement que Roest.

Le jeune Sud-Coréen de 18 ans Kim Min-seok a complété le podium, 92 centièmes derrière le vainqueur.

Le meilleur Canadien a été Denny Morrison, 13e. Vincent de Haître a quant à lui pris la 21e place, 10 rangs devant Benjamin Donnelly.

Au premier jour de compétitions, Carlijn Achtereekte a remporté le 3000 m chez les dames, tandis que les champions olympiques Sven Kramer et Ireen Wüst ont ajouté à leur palmarès les titres des 5000 et 1500 m, respectivement.

Les Néerlandais ont maintenant gagné huit des 12 médailles en longue piste aux Jeux de Pyeongchang. Ils sont en bonne voie de répéter leur exploit des Jeux de Sotchi, où ils ont mis la main sur 23 des 36 médailles distribuées.

«Ce n'est plus normal maintenant», a déclaré Nuis au sujet de la domination de son pays.

Il faut dire que le 1500 m a été affecté par l'exclusion du détenteur de la marque mondiale Denis Yuskov de ces JO. Yuskov a reçu cette sanction à la suite du scandale de dopage qui a touché la Russie.

Ceux présents à l'Ovale olympique mardi se sont bien peu soucié de ce détail.

Dans cette distance où les patineurs démarrent sur les chapeaux de roue et tentent de maintenir cette cadence ou se donne un rythme de croisière pour toute la course, Nuis a choisi la première stratégie et l'a exécutée à la perfection.

«Je savais comment j'allais le faire et je l'ai fait», a-t-il indiqué au réseau néerlandais NOS.

Il s'est nourri des encouragements de la foule, surtout quand ses jambes ont commencé à brûler.

«J'ai continué à pousser à fond et même si le dernier virage a été difficile, ça ne me dérangeait plus. Je sentais que j'étais le meilleur.»

ce moment, Roest se trouvait déjà dans les gradins, plus d'une heure après avoir établi le meilleur temps de la journée. Ça a failli tenir pour l'or, lui qui dispute ses premiers JO.

«Les nerfs me grugeaient, a admis Roest. Ça a été une très longue attente.»