Le gouvernement russe se tape dans le dos
Jeux Sotchi 2014 samedi, 22 févr. 2014. 04:25 samedi, 14 déc. 2024. 04:56SOTCHI - La Russie a prouvé qu'elle était capable d'organiser les Jeux olympiques de Sotchi avec succès, a déclaré samedi le vice-Premier ministre russe, Dmitri Kozak, lors d'une conférence de presse à la veille de la cérémonie de clôture des JO.
Après avoir décroché en 2007 l'organisation des jeux dans une région auparavant quasi vierge d'infrastructures sportives, la Russie a entrepris des travaux colossaux pour accueillir le plus grand événement international après la chute de l'URSS et montré ainsi qu'elle "savait tenir se promesses", a déclaré M. Kozak.
« La Russie a su prouver à elle-même et au monde qu'elle avait rendu l'impossible possible , a ajouté le vice-Premier ministre, invité à s'exprimer lors du point-presse quotidien conjoint du CIO et du Comité d'organisation des JO. Les Jeux ont permis à la Russie d'être un peu plus proche et mieux comprise par le monde », a-t-il souligné.
Sur le plan de l'organisation des événements sportifs, « je n'ai pas entendu un seul avis négatif », a déclaré à plusieurs reprises M. Kozak, un proche du président Vladimir Poutine qui a voulu faire des JO une vitrine de la Russie.
Concernant la sécurité, une préoccupation majeure des autorités russes après les menaces d'attentats lancées peu avant les Jeux, M. Kozak a indiqué que "cette tâche avait été remplie" avec la collaboration de nombreux pays du monde.
Environ 100 000 policiers, militaires et agents spéciaux ont été mobilisés pour assurer la sécurité des Jeux de Sotchi, dans une région située à quelques centaines de km des petites républiques du Caucase du Nord où la Russie est confrontée à une rébellion islamiste.
Enfin, interrogé sur l'interpellation violente en début de semaine dans le centre de Sotchi de deux jeunes femmes du groupe contestataire Pussy Riot par des cosaques (gendarmes sous l'empire du tsar, mobilisés pour la sécurité), M. Kozak a indiqué qu'elles étaient "venues à Sotchi pour faire de la provocation" et qu'elles avaient été interpellées selon les termes de la loi.