PÉKIN, Chine - Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a affirmé samedi qu'il ne voyait « aucune raison d'être immédiatement » inquiet de la situation sur la péninsule coréenne à l'approche des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud, en février prochain.

Bach a affirmé à l'Associated Press que le CIO suivait la situation de près, mais qu'il était encouragé par l'appui des gouvernements et des comités olympiques nationaux.

La question de la sécurité pourrait provoquer des inquiétudes en raison de la tension causée par les essais nucléaires effectués par la Corée du Nord. Le dossier devrait être à l'ordre du jeu lors de la réunion du CIO à Lima, au Pérou, en septembre, cinq mois avant la présentation des Jeux à 80 kilomètres de la frontière avec la Corée du Nord.

« Nous suivons la situation, mais je ne crois pas qu'il y a raison de s'inquiéter puisque la présentation des jeux dans cette ville est soutenue par tous les gouvernements et les comités olympiques nationaux, a dit Bach. Nous continuons donc à nous préparer pour les jeux. »

La Corée du Nord a lancé plusieurs missiles dans la mer du Japon, samedi, poussant l'armée sud-coréenne à poursuivre avec les militaires américains leurs exercices conjoints qui irritent Pyongyang. La Chine, qui est le partenaire économique principal de la Corée du Nord, a condamné les actions précédentes, mais n'avait toujours pas commenté les plus récents lancements.

Bach était à Pékin pour réviser les préparatifs des Jeux d'hiver de 2022, qui auront lieu dans la capitale chinoise. Pékin, qui a également accueilli les Jeux d'été en 2008, deviendra la première ville à avoir présenté les Jeux olympiques d'été et d'hiver.