Par Michel Laprise - Marcel Aubut n'est jamais à court de projet. La plus récente idée de l'avocat québécois: amener les Jeux olympiques dans la ville de Québec.

Malgré les échecs de Québec 2002 et Québec 2010, Aubut persiste. Il veut profiter de la réunion du conseil d'administration du Comité olympique canadien à Québec en fin de semaine pour mousser la candidature de la capitale nationale.

«Les décideurs qui sélectionnent quelle ville représente le pays seront en Québec en fin de semaine », raconte Aubut. «Nous avons donc une opportunité exceptionnelle de montrer la ville sous son meilleur jour et surtout le savoir-faire des gens d'ici.»

«Selon nous, 2022 serait la bonne année. Toutes les étoiles pourraient s'aligner pour 2022.»

Étant lui-même un membre influent du COC, Aubut pense que le temps est venu pour la ville de Québec d'amorcer un long processus; processus qui avait été stoppé après l'échec de Québec 2002.

«Nous n'aurions jamais dû arrêter parce que les Jeux de 2010 auraient eu lieu à Québec. On ne fera pas la même erreur deux fois. Il faut mettre la ville en mode olympique puisque nous n'avons rien pour l'instant : pas d'anneau pour le patinage de vitesse, pas de montagne pour le géant chez les hommes, pas d'amphithéâtre récent.»

Mais tout cela a un prix. Malgré tout, selon le bâtisseur des Nordiques, il faut voir le tout comme un investissement.

«Maintenant les Jeux olympiques sont rentables. Avant on parlait de gouffre financier pour l'infini comme le Stade olympique par exemple. Mais le contexte a changé. Vancouver fera un profit et cette ville fera un leg important pour les générations à venir », ajoute-t-il.

Plusieurs olympiens, membres du COC, politiciens et gens d'affaire se rencontreront en fin de semaine. Ce n'est toutefois que dans quelques années que l'on pourra savoir si Québec pourra encore tenter sa chance avec les Jeux olympiques.