Kenteris/Thanou : pas de sanction immédiate
Jeux olympiques mercredi, 18 août 2004. 08:37 samedi, 14 déc. 2024. 06:39
ATHENES (AFP) - La Commission exécutive du CIO a estimé mercredi qu'elle n'avait pas lieu de sanctionner les athlètes grecs Costas Kenteris et Ekaterini Thanou, accusés de violation du règlement antidopage, dans la mesure où ils avaient renoncé à participer aux JO d'Athènes.
Le Comité international olympique (CIO) a néanmoins transmis leur dossier à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) pour d'"éventuelles sanctions", a déclaré un porte-parole du CIO.
A partir du moment où ils ont renoncé à participer avant le début des compétitions dans lesquels ils étaient censés s'engager, "une décision de les exclure des Jeux d'Athènes n'a plus lieu d'être", a précisé cette source.
La commission exécutive du CIO a toutefois averti que, si Kenteris et Thanou venaient à prétendre participer à une édition ultérieure des JO, ils seraient soumis à une nouvelle procédure disciplinaire ainsi que leur entraîneur Christos Tsékos.
Le CIO a d'ailleurs demandé à l'IAAF, dont l'instance exécutive doit se réunir le 26 août à Athènes, d'envisager des sanctions contre ce dernier.
Moins de cinq heures auparavant, Kenteris, 31 ans, champion olympique sortant du 200 m, et Thanou, 29 ans, médaillée d'argent sur 100 m aux JO-2000, avaient annoncé qu'ils renonçaient à participer aux JO-2004 sans attendre l'issue de la procédure en cours.
Ils avaient fait part de leur décision quelques minutes après avoir été entendus pendant une cinquantaine de minutes par la commission de discipline ad hoc du CIO chargée de leur dossier.
Cette commission attendait d'eux qu'ils expliquent pourquoi, contrairement à l'obligation qui leur était faite ainsi qu'à tous les participants aux Jeux, il n'avait pas été possible de les localiser le 12 août pour les soumettre à un contrôle antidopage inopiné.
Ce jour-là, ils avaient quitté sans laisser d'adresse le Village olympique, situé à une vingtaine de kilomètres au nord d'Athènes, qui héberge la majorité des concurrents des Jeux et où ils étaient officiellement censés se trouver.
Leur avocat, Me Michalis Dimitrakopoulos, a estimé que les deux champions s'étaient "sacrifiés pour assurer le bon déroulement des Jeux".
Kenteris a d'autre part annoncé qu'il mettait un terme à sa collaboration avec Christos Tzékos, l'entraîneur très controversé qui, depuis toujours, s'occupe également de Thanou.
Si Kenteris et Thanou étaient déclarés coupables par l'IAAF, ils encourraient une suspension d'un an.
Le Comité international olympique (CIO) a néanmoins transmis leur dossier à la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) pour d'"éventuelles sanctions", a déclaré un porte-parole du CIO.
A partir du moment où ils ont renoncé à participer avant le début des compétitions dans lesquels ils étaient censés s'engager, "une décision de les exclure des Jeux d'Athènes n'a plus lieu d'être", a précisé cette source.
La commission exécutive du CIO a toutefois averti que, si Kenteris et Thanou venaient à prétendre participer à une édition ultérieure des JO, ils seraient soumis à une nouvelle procédure disciplinaire ainsi que leur entraîneur Christos Tsékos.
Le CIO a d'ailleurs demandé à l'IAAF, dont l'instance exécutive doit se réunir le 26 août à Athènes, d'envisager des sanctions contre ce dernier.
Moins de cinq heures auparavant, Kenteris, 31 ans, champion olympique sortant du 200 m, et Thanou, 29 ans, médaillée d'argent sur 100 m aux JO-2000, avaient annoncé qu'ils renonçaient à participer aux JO-2004 sans attendre l'issue de la procédure en cours.
Ils avaient fait part de leur décision quelques minutes après avoir été entendus pendant une cinquantaine de minutes par la commission de discipline ad hoc du CIO chargée de leur dossier.
Cette commission attendait d'eux qu'ils expliquent pourquoi, contrairement à l'obligation qui leur était faite ainsi qu'à tous les participants aux Jeux, il n'avait pas été possible de les localiser le 12 août pour les soumettre à un contrôle antidopage inopiné.
Ce jour-là, ils avaient quitté sans laisser d'adresse le Village olympique, situé à une vingtaine de kilomètres au nord d'Athènes, qui héberge la majorité des concurrents des Jeux et où ils étaient officiellement censés se trouver.
Leur avocat, Me Michalis Dimitrakopoulos, a estimé que les deux champions s'étaient "sacrifiés pour assurer le bon déroulement des Jeux".
Kenteris a d'autre part annoncé qu'il mettait un terme à sa collaboration avec Christos Tzékos, l'entraîneur très controversé qui, depuis toujours, s'occupe également de Thanou.
Si Kenteris et Thanou étaient déclarés coupables par l'IAAF, ils encourraient une suspension d'un an.