Kim Un-Yong veut une libération temporaire
Jeux olympiques jeudi, 31 mars 2005. 12:21 vendredi, 13 déc. 2024. 12:37
SEOUL (AFP) - Le vice-président du Comité international olympique (CIO), le Sud-coréen Kim Un-Yong, emprisonné pour corruption, a demandé une libération temporaire afin de se rendre au congrès du CIO à Singapour en juillet et empêcher ses collègues de l'exclure, a révélé jeudi un officiel du ministère sud-coréen de la justice.
Kim, âgé de 74 ans, a écrit au ministère qui a transmis sa demande au Parquet et attend toujours une réponse.
Il purge une peine de deux ans pour avoir détourné des millions de dollars de fédérations sportives et accepté des pots de vin. Le comité exécutif du CIO a réclamé son expulsion qui doit être votée par deux tiers des 120 membres du CIO.
Selon l'agence de presse nationale Yonhap, Kim aurait insisté dans sa requête sur son droit à se défendre et aurait souligné que son maintien servirait les intérêts nationaux.
Lors d'une réunion à Turin (Italie) en février dernier, le comité exécutif du CIO avait estimé que Kim avait "sérieusement terni la réputation du mouvement olympique."
Kim, le plus haut membre du CIO à être emprisonné pour corruption, avait déjà reçu un avertissement lors du scandale des JO d'hiver de Salt Lake City, en 1999, qui avait coûté leur poste à dix membres de l'institution.
Il a joué un rôle clé dans l'attribution des Jeux d'été à Séoul en 1988 mais a toujours nié toutes les accusations de corruption.
Kim, âgé de 74 ans, a écrit au ministère qui a transmis sa demande au Parquet et attend toujours une réponse.
Il purge une peine de deux ans pour avoir détourné des millions de dollars de fédérations sportives et accepté des pots de vin. Le comité exécutif du CIO a réclamé son expulsion qui doit être votée par deux tiers des 120 membres du CIO.
Selon l'agence de presse nationale Yonhap, Kim aurait insisté dans sa requête sur son droit à se défendre et aurait souligné que son maintien servirait les intérêts nationaux.
Lors d'une réunion à Turin (Italie) en février dernier, le comité exécutif du CIO avait estimé que Kim avait "sérieusement terni la réputation du mouvement olympique."
Kim, le plus haut membre du CIO à être emprisonné pour corruption, avait déjà reçu un avertissement lors du scandale des JO d'hiver de Salt Lake City, en 1999, qui avait coûté leur poste à dix membres de l'institution.
Il a joué un rôle clé dans l'attribution des Jeux d'été à Séoul en 1988 mais a toujours nié toutes les accusations de corruption.