Korzhanenko veut garder sa médaille
Jeux olympiques mercredi, 25 août 2004. 08:29 mercredi, 11 déc. 2024. 16:56
MOSCOU (AFP) - La Russe Irina Korzhanenko, convaincue de dopage, refuse de rendre la médaille d'or du poids des jeux Olympiques d'Athènes dont elle a été privée officiellement lundi par le Comité international olympique (CIO), déclare-t-elle dans le quotidien russe Izvestia de mercredi.
"Je ne rendrai pas ma médaille d'or. Je l'ai gagnée et je suis championne olympique. Je suis tout à fait certaine de ne pas avoir utilisé de produit dopant", affirme l'athlète qui avait déjà été contrôlée positive et suspendue en 1999 à l'issue des Mondiaux en salle. Elle risque cette fois une suspension à vie après le contrôle positif au stanozolol (stéroïde anabolisant) qui a suivi sa victoire dans le site antique d'Olympie.
Korzhanenko s'estime victime d'une "provocation politique".
"C'est si bon de crucifier un champion olympique pour prouver que l'on mène une guerre contre le dopage !", lance l'athlète dans Izvestia. "Je n'ai confiance ni dans les résultats du laboratoire grec, ni dans les activités de l'Agence mondiale antidopage en général", poursuit-t-elle.
"Je suis une athlète d'expérience. J'ai déjà purgé deux ans de suspension", rappelle la Russe.
Korzhanenko estime que son contrôle positif provient de "l'erreur de quelqu'un" et soupçonne même que ça ait pu "être fait délibérément".
Ses demandes d'analyse ADN sur les échantillons positifs qui lui sont attribués ont été rejetées par l'AMA, affirme-t-elle. Elle espérait ainsi comparer les résultats à son propre ADN dans l'espoir de prouver que les échantillons incriminés ne sont pas les siens.
"Je ne rendrai pas ma médaille d'or. Je l'ai gagnée et je suis championne olympique. Je suis tout à fait certaine de ne pas avoir utilisé de produit dopant", affirme l'athlète qui avait déjà été contrôlée positive et suspendue en 1999 à l'issue des Mondiaux en salle. Elle risque cette fois une suspension à vie après le contrôle positif au stanozolol (stéroïde anabolisant) qui a suivi sa victoire dans le site antique d'Olympie.
Korzhanenko s'estime victime d'une "provocation politique".
"C'est si bon de crucifier un champion olympique pour prouver que l'on mène une guerre contre le dopage !", lance l'athlète dans Izvestia. "Je n'ai confiance ni dans les résultats du laboratoire grec, ni dans les activités de l'Agence mondiale antidopage en général", poursuit-t-elle.
"Je suis une athlète d'expérience. J'ai déjà purgé deux ans de suspension", rappelle la Russe.
Korzhanenko estime que son contrôle positif provient de "l'erreur de quelqu'un" et soupçonne même que ça ait pu "être fait délibérément".
Ses demandes d'analyse ADN sur les échantillons positifs qui lui sont attribués ont été rejetées par l'AMA, affirme-t-elle. Elle espérait ainsi comparer les résultats à son propre ADN dans l'espoir de prouver que les échantillons incriminés ne sont pas les siens.