MONTRÉAL - L'Agence mondiale antidopage (AMA) veut que le CIO commence à tester les athlètes plus tôt avant les prochains Jeux olympiques afin d'attraper les tricheurs.

Un groupe d'observateurs de l'AMA, qui a suivi le programme antidopage des Jeux olympiques de Londres, a suggéré que le CIO adapte ses tactiques au lieu de simplement procéder à plus de tests. Un record de 5132 tests ont été effectués après l'ouverture du village des athlètes, et huit athlètes ont été pris.

«Il peut être utile d'envisager de limiter à l'avenir l'augmentation des tests en faveur de méthodes plus intelligentes où l'on procède aux tests le plus tôt possible avant une compétition», ont souligné les observateurs de l'AMA.

Le rapport de 13 pages des observateurs indépendants a estimé que le CIO devrait procéder à une nouvelle analyse des échantillons de Londres pendant la période de prescription de huit ans où ils sont conservés pour permettre de nouvelles analyses en fonction des progrès de la science.

Le CIO, le comité organisateur de Londres et l'agence antidopage britannique ont par ailleurs été félicités pour leur programme antidopage.

«L'AMA a été impressionnée par le programme antidopage du CIO, mis en place conjointement avec le Comité d'organisation des Jeux olympiques (LOCOG). La teneur positive générale du rapport en témoigne», a déclaré John Fahey, président de l'AMA.

Des huit cas positifs aux Jeux de Londres, deux échantillons ont été prélevés immédiatement après une épreuve.

La Bélarusse Nadzeya Ostapchuk, championne olympique du poids à Londres, a été la seule médaillée à être disqualifiée, ayant fait usage de méténolone. Le judoka américain Nick Delpopolo s'est classé septième dans la catégorie des 73 kilos avant d'être exclu après qu'on eut trouvé des traces de marijuana dans ses urines.