L'Agence mondiale antidopage (AMA) envisage de mettre en place un système de "passeport" regroupant les données médicales des athlètes, grâce notamment à une subvention de 2 millions d'euros de la part de l'Union Européenne (UE), à l'issue de la réunion de son Comité exécutif lundi, premier des deux jours de réunion de l'AMA à Tallinn.

Ce document confidentiel regrouperait les donnés médicales d'un athlète, comme ses examens sanguins ainsi que des informations sur ses entraînements, ses blessures et ses résultats aux contrôles antidopage.

L'AMA devrait signer mardi un accord à ce propos avec l'UE, qui s'est également engagée à financer des opérations de prévention sur internet et de formation du personnel chargé des contrôles antidopage.

Dick Pound a par ailleurs déclaré que l'AMA souhaitait adopter, avant les jeux Olympiques d'Athènes en 2004, un code de conduite antidopage agréé par les gouvernements nationaux et donc harmonisé, contrairement à l'actuel code du Comité international olympique (CIO).

Le Conseil de fondation de l'AMA se réunit mardi pour désigner le lieu qui accueillera son siège permanent parmi les cinq villes candidates: Lausanne (Suisse), qui accueille déjà le CIO et où l'AMA est installée à titre provisoire depuis sa création en novembre 1999, Montréal, Vienne (Autriche), Bonn (Allemagne) et Stockholm (Suède).

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