La confusion règne au BOA
Jeux olympiques lundi, 11 févr. 2008. 16:49 vendredi, 13 déc. 2024. 04:40
LONDRES - Le Comité olympique britannique (BOA) a démenti vouloir bâillonner les athlètes britanniques aux Jeux olympiques de Pékin qui auront lieu du 8 au 24 août prochain.
Dimanche, le Comité avait annoncé qu'il demanderait aux athlètes engagés à Pékin de signer une clause leur interdisant de tenir des propos politiquement incorrects ou de manifester leurs opinions politiques à Pékin.
Ces instructions "ont été clairement mal interprétées et nous reconnaissons qu'il y avait matière à confusion", a déclaré Graham Newsom, le porte-parole du Comité.
"Mais nous ne souhaitons bâillonner personne. Nous essayons simplement de retranscrire les principes inscrits dans la Charte olympique."
Son directeur Simon Clegg, a reconnu que les membres ayant pris cette décision étaient allés au-delà des recommandations de la Charte olympique.
"Ce n'est pas dans notre intention de restreindre la liberté d'expression des athlètes. Le texte final le montrera."
Cette clarification très attendue prononcée, Newsom a ajouté qu'aucun ordre demandant aux athlètes de se taire n'existait et que le Comité n'avait fait l'objet d'aucune pression de la part du gouvernement britannique.
"Historiquement, nous avons toujours eu des opinions très indépendantes et nous sommes totalement détachés du gouvernement. Nous ne recevons aucun financement de sa part et nous avons nos propres opinions."
Le Comité avait envoyé des instructions aux athlètes retenus pour participer aux Jeux olympiques de Pékin pour qu'ils se conforment aux règles du Comité international olympique (CIO). Selon le CIO, il est interdit de débattre publiquement de politique et faire toute propagande politique, religieuse ou raciale sur les sites olympiques.
Ces règles sont appliquées depuis plus de 20 ans et ont été envoyées par le Comité aux athlètes participant à leurs premiers Jeux olympiques, a affirmé Newsom.
En janvier, les athlètes belges participant aux Jeux olympiques avaient été informés qu'il leur serait interdit de parler droits de l'homme et politique sur les sites olympiques. Ils peuvent en revanche s'exprimer librement hors des sites sportifs et du village olympique.
Dimanche, le Comité avait annoncé qu'il demanderait aux athlètes engagés à Pékin de signer une clause leur interdisant de tenir des propos politiquement incorrects ou de manifester leurs opinions politiques à Pékin.
Ces instructions "ont été clairement mal interprétées et nous reconnaissons qu'il y avait matière à confusion", a déclaré Graham Newsom, le porte-parole du Comité.
"Mais nous ne souhaitons bâillonner personne. Nous essayons simplement de retranscrire les principes inscrits dans la Charte olympique."
Son directeur Simon Clegg, a reconnu que les membres ayant pris cette décision étaient allés au-delà des recommandations de la Charte olympique.
"Ce n'est pas dans notre intention de restreindre la liberté d'expression des athlètes. Le texte final le montrera."
Cette clarification très attendue prononcée, Newsom a ajouté qu'aucun ordre demandant aux athlètes de se taire n'existait et que le Comité n'avait fait l'objet d'aucune pression de la part du gouvernement britannique.
"Historiquement, nous avons toujours eu des opinions très indépendantes et nous sommes totalement détachés du gouvernement. Nous ne recevons aucun financement de sa part et nous avons nos propres opinions."
Le Comité avait envoyé des instructions aux athlètes retenus pour participer aux Jeux olympiques de Pékin pour qu'ils se conforment aux règles du Comité international olympique (CIO). Selon le CIO, il est interdit de débattre publiquement de politique et faire toute propagande politique, religieuse ou raciale sur les sites olympiques.
Ces règles sont appliquées depuis plus de 20 ans et ont été envoyées par le Comité aux athlètes participant à leurs premiers Jeux olympiques, a affirmé Newsom.
En janvier, les athlètes belges participant aux Jeux olympiques avaient été informés qu'il leur serait interdit de parler droits de l'homme et politique sur les sites olympiques. Ils peuvent en revanche s'exprimer librement hors des sites sportifs et du village olympique.