La flamme amorce son périple en Chine
Jeux olympiques vendredi, 2 mai 2008. 12:34 vendredi, 13 déc. 2024. 15:44
HONG KONG - Les premiers porteurs de la flamme olympique se sont lancés vendredi par un crachin persistant dans le relais de Hong Kong alors que les partisans du relais invectivaient et insultaient les manifestants pro-démocratie contraints de trouver refuge auprès de la police très présente.
Un groupe de nationalistes chinois en colère s'en sont verbalement pris à un petit de manifestants pro-démocratie en leur hurlant "Vous vous croyez à Paris?" en référence à l'étape française de la flamme émaillée d'incidents.
Une autre manifestante portant un drapeau tibétain était embarquée dans un fourgon de la police après avoir été physiquement menacée par une trentaine de partisans de la flamme qui se frottaient à la dizaine de policiers qui la protégeaient.
Le relais de la flamme doit durer quelque huit heures au milieu des gratte-ciel et représente un grand défi pour les autorités et la police de Hong Kong, qui a mobilisé plus de 3000 hommes.
Après le Vietnam, dernière étape de la partie internationale de son relais autour du globe où des milliers de personnes l'ont acclamée mardi à Ho Chi Minh-ville, la plus grande ville du pays, la flamme olympique était arrivée mercredi dans ce premier territoire chinois. Avant l'arrivée de la flamme dans l'ancienne colonie britannique après avoir traversé vingt pays, les autorités de Hong Kong avaient expulsé des manifestants pro-tibétains qui projetaient de manifester contre les violations des droits de l'homme par le régime chinois.
Jeudi, Hong Kong a autorisé la présence en territoire chinois de l'actrice Mia Farrow, qui entend protester contre les liens étroits entre la Chine et le Soudan. Quelques jours plus tôt cependant, des militants pro-Tibet qui prévoyaient de manifester contre le passage de la torche vendredi avaient été expulsés. Ce double jeu fait partie du délicat exercice d'équilibrisme de Hong Kong: plaire à la direction politique à Pékin tout en essayant d'être une société libre et une capitale financière globalisée.
Un groupe de nationalistes chinois en colère s'en sont verbalement pris à un petit de manifestants pro-démocratie en leur hurlant "Vous vous croyez à Paris?" en référence à l'étape française de la flamme émaillée d'incidents.
Une autre manifestante portant un drapeau tibétain était embarquée dans un fourgon de la police après avoir été physiquement menacée par une trentaine de partisans de la flamme qui se frottaient à la dizaine de policiers qui la protégeaient.
Le relais de la flamme doit durer quelque huit heures au milieu des gratte-ciel et représente un grand défi pour les autorités et la police de Hong Kong, qui a mobilisé plus de 3000 hommes.
Après le Vietnam, dernière étape de la partie internationale de son relais autour du globe où des milliers de personnes l'ont acclamée mardi à Ho Chi Minh-ville, la plus grande ville du pays, la flamme olympique était arrivée mercredi dans ce premier territoire chinois. Avant l'arrivée de la flamme dans l'ancienne colonie britannique après avoir traversé vingt pays, les autorités de Hong Kong avaient expulsé des manifestants pro-tibétains qui projetaient de manifester contre les violations des droits de l'homme par le régime chinois.
Jeudi, Hong Kong a autorisé la présence en territoire chinois de l'actrice Mia Farrow, qui entend protester contre les liens étroits entre la Chine et le Soudan. Quelques jours plus tôt cependant, des militants pro-Tibet qui prévoyaient de manifester contre le passage de la torche vendredi avaient été expulsés. Ce double jeu fait partie du délicat exercice d'équilibrisme de Hong Kong: plaire à la direction politique à Pékin tout en essayant d'être une société libre et une capitale financière globalisée.