La flamme protégée à Athènes
Jeux olympiques samedi, 29 mars 2008. 15:16 mercredi, 11 déc. 2024. 09:48
ATHENES- La flamme olympique est arrivée samedi à Athènes, où une lourde mobilisation policière a empêché les quelques manifestants contre le régime chinois de perturber la cérémonie. Le flambeau doit passer la nuit à l'Acropole avant d'être remis dimanche aux organisateurs des JO de Pékin.
Avant son arrivée sur le site antique restauré, où ont eu lieu les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, il y a plus d'un siècle, les forces de l'ordre ont eu un bref face à face avec un groupe de manifestants altermondialistes. Au pied de la colline, un autre groupe a brandi une bannière frappée des mots "Libérez le Tibet 2008" et allumé des bougies pour protester contre la récente répression des manifestations tibétaines par les forces chinoises.
Le relais n'a pas été perturbé et les forces de l'ordre ne faisaient état d'aucune arrestation. Plus de 2.000 policiers avaient été mobilisés dans la capitale grecque, alors qu'un hélicoptère survolait le parcours et que chaque relayeur était escorté par une dizaine de motards en civil.
Devant plusieurs milliers de personnes, les relayeurs, dont le maire d'Athènes Nikitas Kaklamanis, ont porté la flamme dans les rues d'Athènes ornées des drapeaux chinois, grec et olympique.
Quelques heures avant l'arrivée de la flamme à Athènes, un petit groupe de Danois vêtus en orange avaient manifesté dans le calme devant le siège du Comité olympique grec. "Nous sommes ici pour protester contre la situation des droits de l'Homme en Chine et pour nous exprimer au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire en Chine", a déclaré Maja Gron, une manifestante. Le groupe, conduit par l'artiste danois Jens Galschioet a dit qu'il avait tenté de suivre le relais de la flamme dans Athènes mais que les policiers les avaient bloqués.
Les autorités grecques n'avaient pas divulgué à l'avance le parcours exact pour éviter des manifestations du type de celle qui avait émaillé la cérémonie d'allumage de la flamme lundi dernier à Olympie, où des membres de Reporters sans frontières sont parvenus à se frayer un chemin jusqu'au président du Comité olympique chinois qui prononçait une allocution diffusée en direct à la télévision. Des manifestants pro-tibétains avaient également perturbé le relais de la flamme.
Samedi, le Comité olympique grec a tout simplement interdit aux médias de couvrir le relais de l'Acropole de la flamme, entraînant les protestations de l'Association de la presse étrangère de Grèce.
Les responsables des comités grec et chinois ont condamné les manifestations, mêmes sporadiques, de samedi, estimant qu'elles étaient le fait de d'une petite minorité.
"Nous sommes ici pour célébrer l'esprit olympique, pas pour s'engager dans des débats politiques", a estimé le vice-président exécutif du Comité chinois Wang Weï.
La flamme "a effectué un voyage de conte de fées de sept jours à travers la Grèce" et la "réception a été enthousiaste de par le pays", a pour sa part déclaré le président du Comité grec, Minos Kyriakou. "Nous sommes là pour le sport (...) Si une petite minorité souhaite manifester, (c'est) son problème".
La répression des manifestations au Tibet il y a plus de deux semaines, qui a fait près de 140 morts selon le gouvernement en exil et 22 selon Pékin, a provoqué des manifestations dans plusieurs pays.
Des militants ont promis de se faire remarquer pendant le relais mondial de la flamme olympique, qui s'étend sur 137.000 kilomètres, et devra notamment la mener au Tibet. "Nous ne voulons pas que le relais de la flamme passe par le Tibet", a ainsi déclaré une manifestante présente samedi à Athènes.
Avant de commencer son parcours dans le monde, la flamme sera remise dimanche aux autorités chinoises sur le site de l'Acropole, dans le stade antique restauré où avaient été organisés les premiers JO de l'ère moderne en 1896. La cérémonie de remise de la flamme sera ouverte au public, mais les spectateurs seront assis à bonne distance des invités officiels.
Avant son arrivée sur le site antique restauré, où ont eu lieu les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, il y a plus d'un siècle, les forces de l'ordre ont eu un bref face à face avec un groupe de manifestants altermondialistes. Au pied de la colline, un autre groupe a brandi une bannière frappée des mots "Libérez le Tibet 2008" et allumé des bougies pour protester contre la récente répression des manifestations tibétaines par les forces chinoises.
Le relais n'a pas été perturbé et les forces de l'ordre ne faisaient état d'aucune arrestation. Plus de 2.000 policiers avaient été mobilisés dans la capitale grecque, alors qu'un hélicoptère survolait le parcours et que chaque relayeur était escorté par une dizaine de motards en civil.
Devant plusieurs milliers de personnes, les relayeurs, dont le maire d'Athènes Nikitas Kaklamanis, ont porté la flamme dans les rues d'Athènes ornées des drapeaux chinois, grec et olympique.
Quelques heures avant l'arrivée de la flamme à Athènes, un petit groupe de Danois vêtus en orange avaient manifesté dans le calme devant le siège du Comité olympique grec. "Nous sommes ici pour protester contre la situation des droits de l'Homme en Chine et pour nous exprimer au nom de ceux qui ne peuvent pas le faire en Chine", a déclaré Maja Gron, une manifestante. Le groupe, conduit par l'artiste danois Jens Galschioet a dit qu'il avait tenté de suivre le relais de la flamme dans Athènes mais que les policiers les avaient bloqués.
Les autorités grecques n'avaient pas divulgué à l'avance le parcours exact pour éviter des manifestations du type de celle qui avait émaillé la cérémonie d'allumage de la flamme lundi dernier à Olympie, où des membres de Reporters sans frontières sont parvenus à se frayer un chemin jusqu'au président du Comité olympique chinois qui prononçait une allocution diffusée en direct à la télévision. Des manifestants pro-tibétains avaient également perturbé le relais de la flamme.
Samedi, le Comité olympique grec a tout simplement interdit aux médias de couvrir le relais de l'Acropole de la flamme, entraînant les protestations de l'Association de la presse étrangère de Grèce.
Les responsables des comités grec et chinois ont condamné les manifestations, mêmes sporadiques, de samedi, estimant qu'elles étaient le fait de d'une petite minorité.
"Nous sommes ici pour célébrer l'esprit olympique, pas pour s'engager dans des débats politiques", a estimé le vice-président exécutif du Comité chinois Wang Weï.
La flamme "a effectué un voyage de conte de fées de sept jours à travers la Grèce" et la "réception a été enthousiaste de par le pays", a pour sa part déclaré le président du Comité grec, Minos Kyriakou. "Nous sommes là pour le sport (...) Si une petite minorité souhaite manifester, (c'est) son problème".
La répression des manifestations au Tibet il y a plus de deux semaines, qui a fait près de 140 morts selon le gouvernement en exil et 22 selon Pékin, a provoqué des manifestations dans plusieurs pays.
Des militants ont promis de se faire remarquer pendant le relais mondial de la flamme olympique, qui s'étend sur 137.000 kilomètres, et devra notamment la mener au Tibet. "Nous ne voulons pas que le relais de la flamme passe par le Tibet", a ainsi déclaré une manifestante présente samedi à Athènes.
Avant de commencer son parcours dans le monde, la flamme sera remise dimanche aux autorités chinoises sur le site de l'Acropole, dans le stade antique restauré où avaient été organisés les premiers JO de l'ère moderne en 1896. La cérémonie de remise de la flamme sera ouverte au public, mais les spectateurs seront assis à bonne distance des invités officiels.