La lutte contre la pollution sera difficile à Pekin
Jeux olympiques vendredi, 12 juil. 2002. 13:50 samedi, 14 déc. 2024. 06:44
PEKIN (AFP) - Un an après avoir obtenu l'organisation des jeux Olympiques 2008, les responsables de la ville de Pékin ont averti, vendredi, que les problèmes de pollution risquaient de s'avérer plus difficiles à résoudre que la construction des sites.
"Le problème principal ne réside pas dans la construction des sites mais dans la protection de l'environnement et les transports" a déclaré au cours d'un point de presse Shan Jixiang, le chef du bureau de la planification de Pékin.
Il a ajouté que les trois quarts des 180 milliards de yuans (22 milliards de dollars, autant d'euros) qui vont être alloués aux travaux d'infrastructure au cours des cinq prochaines années iront à ces deux secteurs, dont 50% à la construction de routes et 25% à la protection de l'environnement.
Les autorités municipales, a-t-il ajouté, vont encourager l'utilisation d'énergies alternatives comme le gaz ou l'énergie solaire pour venir à bout d'une pollution atmosphérique, qui fait de Pékin l'une des villes les plus polluées de Chine et du monde. Il a également confirmé que plusieurs grosses entreprises polluantes situées dans les environs de Pékin, dont l'usine sidérurgique de la capitale, devraient délocaliser leurs activités les plus polluantes.
La part de l'énergie propre dans l'énergie utilisée à Pékin devrait globalement passer de 61% actuellement à 83% en 2008, a-t-il encore dit.
Lignes de métro
Lorsque Pékin avait été désignée pour organiser les JO 2008, le 13 juillet dernier à Moscou, soulevant une vague de ferveur patriotique en Chine, les autorités s'étaient engagées à diminuer le niveau de pollution de la ville afin qu'il ne dépasse plus celui des grandes capitales européennes en 2008.
Plus de 13 millions de Pékinois vivent actuellement sur une superficie de 1.000 kilomètres carrés, dans une ville qui jusqu'il y a encore dix ans, était principalement constituée de petites ruelles et maisons basses traditionnelles.
Mais la plupart d'entre elles ont été détruites ces dernières années, faisant place à de larges avenues bordées d'immeubles, tandis que des échangeurs futuristes ont commencé à faire leur apparition un peu partout.
De nouveaux travaux devraient être entrepris dans les années à venir, avec la construction de plusieurs lignes supplémentaires de métro et une voie ferrée desservant l'aéroport, afin de réduire des embouteillages de plus en plus sérieux.
"Nous allons améliorer la qualité de nos transports en commun afin de dissuader les gens d'acheter une voiture" a déclaré M. Shan, tout en annonçant que 733 kilomètres de nouvelles routes seraient construites d'ici à 2008, dont 628 km de voies rapides ou d'autoroutes.
Parmi les autres problèmes en suspens figurent le traitement des eaux usées et la pollution des rivières des environs de Pékin, qui devrait diminuer lorsque 15 nouvelles usines de traitements des eaux usées seront construites d'ici à 2008, contre quatre seulement existant actuellement.
"Le problème principal ne réside pas dans la construction des sites mais dans la protection de l'environnement et les transports" a déclaré au cours d'un point de presse Shan Jixiang, le chef du bureau de la planification de Pékin.
Il a ajouté que les trois quarts des 180 milliards de yuans (22 milliards de dollars, autant d'euros) qui vont être alloués aux travaux d'infrastructure au cours des cinq prochaines années iront à ces deux secteurs, dont 50% à la construction de routes et 25% à la protection de l'environnement.
Les autorités municipales, a-t-il ajouté, vont encourager l'utilisation d'énergies alternatives comme le gaz ou l'énergie solaire pour venir à bout d'une pollution atmosphérique, qui fait de Pékin l'une des villes les plus polluées de Chine et du monde. Il a également confirmé que plusieurs grosses entreprises polluantes situées dans les environs de Pékin, dont l'usine sidérurgique de la capitale, devraient délocaliser leurs activités les plus polluantes.
La part de l'énergie propre dans l'énergie utilisée à Pékin devrait globalement passer de 61% actuellement à 83% en 2008, a-t-il encore dit.
Lignes de métro
Lorsque Pékin avait été désignée pour organiser les JO 2008, le 13 juillet dernier à Moscou, soulevant une vague de ferveur patriotique en Chine, les autorités s'étaient engagées à diminuer le niveau de pollution de la ville afin qu'il ne dépasse plus celui des grandes capitales européennes en 2008.
Plus de 13 millions de Pékinois vivent actuellement sur une superficie de 1.000 kilomètres carrés, dans une ville qui jusqu'il y a encore dix ans, était principalement constituée de petites ruelles et maisons basses traditionnelles.
Mais la plupart d'entre elles ont été détruites ces dernières années, faisant place à de larges avenues bordées d'immeubles, tandis que des échangeurs futuristes ont commencé à faire leur apparition un peu partout.
De nouveaux travaux devraient être entrepris dans les années à venir, avec la construction de plusieurs lignes supplémentaires de métro et une voie ferrée desservant l'aéroport, afin de réduire des embouteillages de plus en plus sérieux.
"Nous allons améliorer la qualité de nos transports en commun afin de dissuader les gens d'acheter une voiture" a déclaré M. Shan, tout en annonçant que 733 kilomètres de nouvelles routes seraient construites d'ici à 2008, dont 628 km de voies rapides ou d'autoroutes.
Parmi les autres problèmes en suspens figurent le traitement des eaux usées et la pollution des rivières des environs de Pékin, qui devrait diminuer lorsque 15 nouvelles usines de traitements des eaux usées seront construites d'ici à 2008, contre quatre seulement existant actuellement.