La lutte contre le dopage pourrait être paralysée selon Jacques Rogge
Jeux olympiques vendredi, 30 nov. 2001. 19:53 jeudi, 12 déc. 2024. 22:38
MONTE CARLO (AP) - La lutte contre le dopage risque la paralysie si l'Union européenne (UE) refuse de participer à son financement, a affirmé vendredi le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge.
Rogge a annoncé que l'UE menaçait de renoncer au financement de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de revenir sur un accord prévoyant que les gouvernements affiliés à l'agence participent à son financement à hauteur de 50 pour cent à partir du 1er janvier 2002.
Depuis la création de l'agence, en décembre 1999, le CIO l'a financée seul, en injectant environ 25 millions de dollars US. L'AMA, dont le siège est à Montréal, est un organisme indépendant créé par le Comité international olympique chargé de coordonner la lutte contre le dopage au niveau mondial.
Le budget 2002 de l'AMA, qui doit donc être financé à 50-50 par le CIO et les gouvernements, est de 17 millions de dollars. La part de l'Europe, qui doit en théorie être reversée par l'UE à l'AMA, est d'environ 3,7 millions de dollars.
Mais la Commission européenne a annoncé qu'elle ne serait pas en mesure de payer sa part, pour des raisons administratives.
"Je ne peux pas cacher que le financement de l'agence par les gouvernements à partir du 1er janvier 2002 est en jeu", a déclaré Rogge devant l'assemblée générale des Comités olympiques européens (COE). "Aujourd'hui, il n'existe aucune garantie que les gouvernements seront en mesure de payer 50 pour cent de la facture."
Rogge a souligné que chacun des 48 pays européens affiliés devrait payer 70 000 dollars, "ce qui n'est presque rien pour un gouvernement".
Rogge a ajouté que si une solution n'était pas trouvée rapidement, la marche en avant de l'agence pourrait être stoppée.
"Ce ne serait pas la fin de l'AMA, mais sa paralysie", a-t-il déclaré, avant de préciser que le CIO ne verrait pas d'objection à ce que chaque pays règle sa part directement sans passer par l'UE.
Rogge a annoncé que l'UE menaçait de renoncer au financement de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de revenir sur un accord prévoyant que les gouvernements affiliés à l'agence participent à son financement à hauteur de 50 pour cent à partir du 1er janvier 2002.
Depuis la création de l'agence, en décembre 1999, le CIO l'a financée seul, en injectant environ 25 millions de dollars US. L'AMA, dont le siège est à Montréal, est un organisme indépendant créé par le Comité international olympique chargé de coordonner la lutte contre le dopage au niveau mondial.
Le budget 2002 de l'AMA, qui doit donc être financé à 50-50 par le CIO et les gouvernements, est de 17 millions de dollars. La part de l'Europe, qui doit en théorie être reversée par l'UE à l'AMA, est d'environ 3,7 millions de dollars.
Mais la Commission européenne a annoncé qu'elle ne serait pas en mesure de payer sa part, pour des raisons administratives.
"Je ne peux pas cacher que le financement de l'agence par les gouvernements à partir du 1er janvier 2002 est en jeu", a déclaré Rogge devant l'assemblée générale des Comités olympiques européens (COE). "Aujourd'hui, il n'existe aucune garantie que les gouvernements seront en mesure de payer 50 pour cent de la facture."
Rogge a souligné que chacun des 48 pays européens affiliés devrait payer 70 000 dollars, "ce qui n'est presque rien pour un gouvernement".
Rogge a ajouté que si une solution n'était pas trouvée rapidement, la marche en avant de l'agence pourrait être stoppée.
"Ce ne serait pas la fin de l'AMA, mais sa paralysie", a-t-il déclaré, avant de préciser que le CIO ne verrait pas d'objection à ce que chaque pays règle sa part directement sans passer par l'UE.