La ville de Québec tient à ses dossiers
Jeux olympiques lundi, 20 déc. 2010. 11:43 samedi, 14 déc. 2024. 04:01
La semaine dernière, la Fédération Internationale de Ski a refusé d'homologuer la piste du Massif.
Aujourd'hui, il semble que la participation financière du fédéral dans la construction d'un nouvel amphithéâtre semble plus incertaine que jamais. Malgré tout, il n'est pas encore question de baisser les bras, dans l'un ou l'autre des dossiers.
Même si le président de la fédération internationale de ski réitère sa position face à l'impossibilité de tenir une descente masculine au Massif, Me Marcel Aubut ne semble nullement ébranlé.
« Ce n'est qu'un obstacle parmi tant d'autres. Il faut les prendre un à la fois, explique Marcel Aubut, président du Comité Olympique Canadien (COC).
« On ne peut pas dire qu'une montagne manque de caractère. Il faut un argument un peu plus précis », enchaîne Me Aubut en voulant comprendre les raisons exactes d'un tel refus.
Marcel Aubut refuse aussi de commenter un éventuel conflit d'intérêts entre le président de la FIS et une candidature olympique de la Suisse, son pays natal. La sobriété est de mise dans le dossier.
« La meilleure façon de travailler ce dossier c'est de travailler de façon un peu plus discrète », poursuit Me Aubut.
Même son de cloche du côté du maire de Québec, qui attend toujours le rapport Rousseau pour se prononcer formellement et qui souhaite conserver de bonnes relations avec la Fédération.
« Quoi qu'il advienne, Québec sera l'hôte de grands évènements sportifs alors je ne veux pas couper les ponts », indique Régis Labeaume.
Le maire est plus incisif quand vient le temps de parler de l'amphithéâtre. Surtout qu'en entrevue lors d'une émission de fin d'année, le premier ministre Stephen Harper laisse entendre qu'une importante contribution du fédéral est à exclure.
« J'aimerais mieux le savoir tout de suite, avoue le maire Labeaume. Je trouve cela décevant. J'espère qu'il aura le courage de nous le dire le plus tôt possible. »
Marcel Aubut souhaite que la Ville de Québec profite de l'ouverture de la Ligue Nationale à son endroit. Il craint qu'une reprise de l'économie américaine permette à des hommes d'affaires locaux de se porter acquéreurs des concessions en difficulté.
« Si, par exemple, une équipe en difficulté vient qu'à être disponible, quelqu'un d'une autre ville pourrait s'en porter acquéreur », constate Me Aubut.
Malgré le temps des Fêtes qui approche, ce n'est pas l'action qui manque dans la Vieille Capitale. D'abord, Équipe Québec doit déposer son rapport sur la montagne avant Noël. En ce qui a trait à l'amphithéâtre, reste à voir si l'échéancier du 31 décembre sera respecté.
* D'après un reportage d'Andrée-Anne Barbeau.
JO 2022 : de la concurrence pour Québec
La montagne pour la descente masculine n'est pas le seul obstacle au projet de la ville de Québec d'organiser les Jeux olympiques d'hiver de 2022.
Selon Le Soleil, les États-Unis sont aussi intéressés à présenter une candidature la même année.
Les villes de Reno, au Nevada, et de Lake Tahoe ont mis en place une coalition.
Le lieutenant-gouverneur du Nevada, Brian Krolicki, mène le lobby et il bénéficierait du soutien de nombreux maires et chefs d'entreprises de la région.
Aujourd'hui, il semble que la participation financière du fédéral dans la construction d'un nouvel amphithéâtre semble plus incertaine que jamais. Malgré tout, il n'est pas encore question de baisser les bras, dans l'un ou l'autre des dossiers.
Même si le président de la fédération internationale de ski réitère sa position face à l'impossibilité de tenir une descente masculine au Massif, Me Marcel Aubut ne semble nullement ébranlé.
« Ce n'est qu'un obstacle parmi tant d'autres. Il faut les prendre un à la fois, explique Marcel Aubut, président du Comité Olympique Canadien (COC).
« On ne peut pas dire qu'une montagne manque de caractère. Il faut un argument un peu plus précis », enchaîne Me Aubut en voulant comprendre les raisons exactes d'un tel refus.
Marcel Aubut refuse aussi de commenter un éventuel conflit d'intérêts entre le président de la FIS et une candidature olympique de la Suisse, son pays natal. La sobriété est de mise dans le dossier.
« La meilleure façon de travailler ce dossier c'est de travailler de façon un peu plus discrète », poursuit Me Aubut.
Même son de cloche du côté du maire de Québec, qui attend toujours le rapport Rousseau pour se prononcer formellement et qui souhaite conserver de bonnes relations avec la Fédération.
« Quoi qu'il advienne, Québec sera l'hôte de grands évènements sportifs alors je ne veux pas couper les ponts », indique Régis Labeaume.
Le maire est plus incisif quand vient le temps de parler de l'amphithéâtre. Surtout qu'en entrevue lors d'une émission de fin d'année, le premier ministre Stephen Harper laisse entendre qu'une importante contribution du fédéral est à exclure.
« J'aimerais mieux le savoir tout de suite, avoue le maire Labeaume. Je trouve cela décevant. J'espère qu'il aura le courage de nous le dire le plus tôt possible. »
Marcel Aubut souhaite que la Ville de Québec profite de l'ouverture de la Ligue Nationale à son endroit. Il craint qu'une reprise de l'économie américaine permette à des hommes d'affaires locaux de se porter acquéreurs des concessions en difficulté.
« Si, par exemple, une équipe en difficulté vient qu'à être disponible, quelqu'un d'une autre ville pourrait s'en porter acquéreur », constate Me Aubut.
Malgré le temps des Fêtes qui approche, ce n'est pas l'action qui manque dans la Vieille Capitale. D'abord, Équipe Québec doit déposer son rapport sur la montagne avant Noël. En ce qui a trait à l'amphithéâtre, reste à voir si l'échéancier du 31 décembre sera respecté.
* D'après un reportage d'Andrée-Anne Barbeau.
JO 2022 : de la concurrence pour Québec
La montagne pour la descente masculine n'est pas le seul obstacle au projet de la ville de Québec d'organiser les Jeux olympiques d'hiver de 2022.
Selon Le Soleil, les États-Unis sont aussi intéressés à présenter une candidature la même année.
Les villes de Reno, au Nevada, et de Lake Tahoe ont mis en place une coalition.
Le lieutenant-gouverneur du Nevada, Brian Krolicki, mène le lobby et il bénéficierait du soutien de nombreux maires et chefs d'entreprises de la région.