Le CIO se porte bien
Jeux olympiques mercredi, 7 oct. 2009. 10:53 jeudi, 12 déc. 2024. 21:49
COPENHAGUE - Le Comité international olympique (CIO) est en excellente santé financière malgré la crise mondiale, a indiqué mercredi à Copenhague son président Jacques Rogge révélant que l'institution disposait de 455 millions de dollars dans son fonds de réserve.
Le fonds s'est ainsi accru de 33 millions de dollars depuis le 1er janvier dernier.
M. Rogge, qui s'exprimait en ouverture de la 121e session qui se tient jusqu'à vendredi dans la capitale danoise, a précisé que le CIO avait fait "des économies dans les dépenses courantes" qui n'affectaient pas l'aide au sport par le biais des comités nationaux olympiques et des fédérations.
Parallèlement, "les revenus de marketing et de télévision ont augmenté de manière importante" malgré la crise. Ceux provenant des Top sponsors (actuellement neuf multinationales) ont généré 866 millions de dollars (588 ME) entre 2005 et 2008 et l'exercice en cours, qui s'achèvera en 2012 et peut encore être complété, a déjà rapporté 883 millions au CIO d'après M. Rogge.
L'USOC encore montré du doigt
Le patron du CIO espère une même inflation en ce qui concerne les droits de retransmission télévisée: "Ils s'élèvent à 3,8 milliards de dollars pour la période 2010-2012 et déjà 920 millions à ce jour pour les négociations 2014-2016 qui sont bien entamées" mais ne prennent pas en compte les droits nord-américains, de loin les plus importants, et certains droits européens qui n'ont pas encore été attribués.
Jacques Rogge est également revenu sur le contrat qui lie le CIO au comité olympique américain (USOC) et assure à ce dernier 12,75% des droits de télévision acquittés pour le territoire américain et 20% des revenus provenant des Top sponsors.
"Le mouvement olympique estime que le contrat ne reflète plus la réalité", a répété M. Rogge alors que le conflit a empoisonné les relations entre les deux institutions pendant de longs mois au point, selon certains observateurs, d'handicaper la candidature de Chicago à l'organisation des JO-2016.
L'USOC a accepté de revoir à la baisse la répartition de ces revenus à partir de 2020 et, de façon plus anecdotique, de geler la création d'une chaîne de télévision qui aurait posé un problème de concurrence entre les détenteurs de droits.
Visitez RDSOlympiques.ca et CTVOlympics.ca (anglais) pour une couverture complète des Jeux Olympiques d'hiver 2010 de Vancouver.
Le fonds s'est ainsi accru de 33 millions de dollars depuis le 1er janvier dernier.
M. Rogge, qui s'exprimait en ouverture de la 121e session qui se tient jusqu'à vendredi dans la capitale danoise, a précisé que le CIO avait fait "des économies dans les dépenses courantes" qui n'affectaient pas l'aide au sport par le biais des comités nationaux olympiques et des fédérations.
Parallèlement, "les revenus de marketing et de télévision ont augmenté de manière importante" malgré la crise. Ceux provenant des Top sponsors (actuellement neuf multinationales) ont généré 866 millions de dollars (588 ME) entre 2005 et 2008 et l'exercice en cours, qui s'achèvera en 2012 et peut encore être complété, a déjà rapporté 883 millions au CIO d'après M. Rogge.
L'USOC encore montré du doigt
Le patron du CIO espère une même inflation en ce qui concerne les droits de retransmission télévisée: "Ils s'élèvent à 3,8 milliards de dollars pour la période 2010-2012 et déjà 920 millions à ce jour pour les négociations 2014-2016 qui sont bien entamées" mais ne prennent pas en compte les droits nord-américains, de loin les plus importants, et certains droits européens qui n'ont pas encore été attribués.
Jacques Rogge est également revenu sur le contrat qui lie le CIO au comité olympique américain (USOC) et assure à ce dernier 12,75% des droits de télévision acquittés pour le territoire américain et 20% des revenus provenant des Top sponsors.
"Le mouvement olympique estime que le contrat ne reflète plus la réalité", a répété M. Rogge alors que le conflit a empoisonné les relations entre les deux institutions pendant de longs mois au point, selon certains observateurs, d'handicaper la candidature de Chicago à l'organisation des JO-2016.
L'USOC a accepté de revoir à la baisse la répartition de ces revenus à partir de 2020 et, de façon plus anecdotique, de geler la création d'une chaîne de télévision qui aurait posé un problème de concurrence entre les détenteurs de droits.
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