Le patron du Comité olympique irakien enlevé
Jeux olympiques samedi, 15 juil. 2006. 11:28 samedi, 14 déc. 2024. 13:02
BAGDAD (AFP) - Le président du Comité olympique irakien, Ahmed al-Hijia al-Samarraï, un sunnite, a été enlevé samedi avec d'autres dirigeants sportifs d'un club du centre de Bagdad, par des hommes portant des uniformes militaires, selon des sources sécuritaire et sportives.
Selon ces sources, plusieurs autres personnes ont été enlevées pendant le raid qui n'a duré que cinq minutes et a donné lieu à une tentative de résistance de gardes postés autour du club, appelé "club culturel du pétrole" et dépendant du ministère du même nom.
Le ministre de l'Intérieur, Jawad Boulani, interrogé sur ces enlèvements lors d'une rencontre avec la presse a déclaré: "Autant que je se sache, il n'y a pas de mandats d'arrêt contre ces personnes et elles ne sont pas recherchées".
Une source de sécurité avait affirmé qu'au total une trentaine de personnes avaient été kidnappées. Des participants à une réunion du club ont indiqué, qu'outre sept responsable sportifs, une vingtaine de gardes du corps et d'éléments de la force de protection des sites officiels (FPS) avaient été emmenés par les assaillants.
"Nous savons maintenant qu'il y a eu une vingtaine de gardes et d'éléments de la FPS qui ont été également enlevés", a déclaré à l'AFP Mohammed al-Habch, le secrétaire de M. Samarraï.
Selon lui, certains gardes ont tenté de résister à l'assaut. Il y a eu des tirs qui ont tué deux gardes et blessé quatre. Cette information n'a pas pu être confirmée de source de sécurité.
Hussein al-Amidi, membre du Comité, qui était présent lors de l'attaque a précisé qu'une cinquantaine d'hommes armés, habillés d'uniformes militaires, avaient pris d'assaut le bâtiment, situé à Karrada dans le centre de Bagdad.
"Ils ont maîtrisé les gardes avant d'entrer dans la salle où se tenait une réunion périodique du comité et ils ont commencé par attacher les mains de M. Samarraï avant de lui couvrir la tête", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Ils ont fait de même pour Amer Abdel Jabbar Amine, secrétaire général du comité et Jamal Abdel Karim, responsable de la section taekwondo, et les ont emmenés vers une destination inconnue", a-t-il ajouté.
Un autre dirigeant sportif a indiqué que sept responsables sportifs, dont le patron du comité, avaient été enlevées ainsi qu'un garde de M. Samarraï.
Le 17 mai, 15 membres, en majorité chiites, de l'équipe irakienne de taekwondo avaient été enlevés sur la route entre Falloujah et Ramadi, deux bastions rebelles sunnites à l'ouest de Bagdad et leur sort reste inconnu jusqu'ici.
M. Samarraï est un ancien général qui a fait défection, ayant refusé de prendre part au début des années 1980 à la guerre contre l'Iran menée par le régime de Saddam Hussein. Il est revenu d'exil de Grande-Bretagne après la chute de l'ancien régime en 2003, et s'est employé à reconstruire le Comité olympique, qui était dominé par le fils aîné du président déchu, Oudaï, qui a été tué par l'armée américaine.
Il a été élu en 2004 à la tête du Comité olympique lors d'un congrès tenu dans le Kurdistan d'Irak et a réussi à faire admettre cette instance au sein des organismes sportifs internationaux.
De responsables sportifs ont dénoncé cet enlèvement, le président du comité paralympique, Gahtane Taïeh al-Naamimi, déclarant notamment: "Nous n'avions jamais imaginer en arriver là".
Ils se sont adressés au président Jalal Talabani et au Premier ministre, Nouri al-Maliki pour demander leur aide afin d'obtenir la libération des personnes enlevées.
Selon ces sources, plusieurs autres personnes ont été enlevées pendant le raid qui n'a duré que cinq minutes et a donné lieu à une tentative de résistance de gardes postés autour du club, appelé "club culturel du pétrole" et dépendant du ministère du même nom.
Le ministre de l'Intérieur, Jawad Boulani, interrogé sur ces enlèvements lors d'une rencontre avec la presse a déclaré: "Autant que je se sache, il n'y a pas de mandats d'arrêt contre ces personnes et elles ne sont pas recherchées".
Une source de sécurité avait affirmé qu'au total une trentaine de personnes avaient été kidnappées. Des participants à une réunion du club ont indiqué, qu'outre sept responsable sportifs, une vingtaine de gardes du corps et d'éléments de la force de protection des sites officiels (FPS) avaient été emmenés par les assaillants.
"Nous savons maintenant qu'il y a eu une vingtaine de gardes et d'éléments de la FPS qui ont été également enlevés", a déclaré à l'AFP Mohammed al-Habch, le secrétaire de M. Samarraï.
Selon lui, certains gardes ont tenté de résister à l'assaut. Il y a eu des tirs qui ont tué deux gardes et blessé quatre. Cette information n'a pas pu être confirmée de source de sécurité.
Hussein al-Amidi, membre du Comité, qui était présent lors de l'attaque a précisé qu'une cinquantaine d'hommes armés, habillés d'uniformes militaires, avaient pris d'assaut le bâtiment, situé à Karrada dans le centre de Bagdad.
"Ils ont maîtrisé les gardes avant d'entrer dans la salle où se tenait une réunion périodique du comité et ils ont commencé par attacher les mains de M. Samarraï avant de lui couvrir la tête", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Ils ont fait de même pour Amer Abdel Jabbar Amine, secrétaire général du comité et Jamal Abdel Karim, responsable de la section taekwondo, et les ont emmenés vers une destination inconnue", a-t-il ajouté.
Un autre dirigeant sportif a indiqué que sept responsables sportifs, dont le patron du comité, avaient été enlevées ainsi qu'un garde de M. Samarraï.
Le 17 mai, 15 membres, en majorité chiites, de l'équipe irakienne de taekwondo avaient été enlevés sur la route entre Falloujah et Ramadi, deux bastions rebelles sunnites à l'ouest de Bagdad et leur sort reste inconnu jusqu'ici.
M. Samarraï est un ancien général qui a fait défection, ayant refusé de prendre part au début des années 1980 à la guerre contre l'Iran menée par le régime de Saddam Hussein. Il est revenu d'exil de Grande-Bretagne après la chute de l'ancien régime en 2003, et s'est employé à reconstruire le Comité olympique, qui était dominé par le fils aîné du président déchu, Oudaï, qui a été tué par l'armée américaine.
Il a été élu en 2004 à la tête du Comité olympique lors d'un congrès tenu dans le Kurdistan d'Irak et a réussi à faire admettre cette instance au sein des organismes sportifs internationaux.
De responsables sportifs ont dénoncé cet enlèvement, le président du comité paralympique, Gahtane Taïeh al-Naamimi, déclarant notamment: "Nous n'avions jamais imaginer en arriver là".
Ils se sont adressés au président Jalal Talabani et au Premier ministre, Nouri al-Maliki pour demander leur aide afin d'obtenir la libération des personnes enlevées.