Les Grecs ont parfois vu trop grand
Jeux olympiques jeudi, 1 juil. 2004. 14:46 vendredi, 13 déc. 2024. 12:26
ATHENES (AFP) - Les responsables des travaux des jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août) ont parfois choisi de construire des installations trop grandes par rapport aux besoins, a admis jeudi le secrétaire général du gouvernement pour les Jeux, Spyros Capralos, dans une interview à l'agence nationale ANA.
Interrogé sur la mise en cause début juin de la responsabilité des autorités grecques dans les dépassements budgétaires par le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, M. Capralos estime qu'il y a eu "des erreurs de planification".
"Il y a eu beaucoup d'installations beaucoup plus grandes qu'il ne l'aurait fallu comme les stades de football en province", précise-t-il.
M. Capralos a été directeur exécutif du comité d'organisation des Jeux (Athoc) de 2000 à mars dernier quand il a été nommé par le nouveau gouvernement conservateur secrétaire général des JO.
Il affirme qu'en tant que directeur exécutif de l'Athoc, il avait proposé au gouvernement socialiste précédent "de faire des stades de 5000 places et d'ajouter des places provisoires" pendant les Jeux.
Mais il assure également que "le CIO, par l'intermédiaire des fédérations sportives, a exercé des pressions pour que les installations soient plus grandes et plus belles". "D'un autre côté, personne n'a dit qu'il fallait faire des installations permanentes avec beaucoup de béton, et bien sûr leur utilisation après les Jeux ne concernait pas le CIO", reconnaît-il.
"Mieux gérer"
Il regrette en outre "que beaucoup d'argent ait été dépensé pour l'Olympiade culturelle sans pour autant avoir des résultats en contrepartie".
"Pendant les quatre années de l'Olympiade culturelle, la plupart du monde s'est malheureusement davantage occupé des retards des ouvrages et de l'augmentation des coûts que de l'histoire, de la culture et des capacités artistiques de la Grèce actuelle", a-t-il déclaré.
Le responsable olympique souligne la nécessité "de mieux gérer que dans le passé" l'utilisation des installations après les Jeux, précisant que "la règle est de dépenser de 3 à 5% du coût d'un ouvrage pour l'entretenir annuellement, ce qui porte à 50 millions d'euros le coût annuel total pour l'ensemble des installations sportives".
Le ministre grec de l'Economie, Georges Alogoskoufis, a chiffré à quelque 1,4 milliard d'euros les dépassements du budget olympique public pour les Jeux d'Athènes pour un total porté désormais à 6 M EUR.
Dans un entretien au quotidien belge Le Soir début juin, M. Rogge avait jugé que les Grecs n'avaient "à s'en prendre qu'à eux mêmes" pour ces dépassements.
Interrogé sur la mise en cause début juin de la responsabilité des autorités grecques dans les dépassements budgétaires par le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge, M. Capralos estime qu'il y a eu "des erreurs de planification".
"Il y a eu beaucoup d'installations beaucoup plus grandes qu'il ne l'aurait fallu comme les stades de football en province", précise-t-il.
M. Capralos a été directeur exécutif du comité d'organisation des Jeux (Athoc) de 2000 à mars dernier quand il a été nommé par le nouveau gouvernement conservateur secrétaire général des JO.
Il affirme qu'en tant que directeur exécutif de l'Athoc, il avait proposé au gouvernement socialiste précédent "de faire des stades de 5000 places et d'ajouter des places provisoires" pendant les Jeux.
Mais il assure également que "le CIO, par l'intermédiaire des fédérations sportives, a exercé des pressions pour que les installations soient plus grandes et plus belles". "D'un autre côté, personne n'a dit qu'il fallait faire des installations permanentes avec beaucoup de béton, et bien sûr leur utilisation après les Jeux ne concernait pas le CIO", reconnaît-il.
"Mieux gérer"
Il regrette en outre "que beaucoup d'argent ait été dépensé pour l'Olympiade culturelle sans pour autant avoir des résultats en contrepartie".
"Pendant les quatre années de l'Olympiade culturelle, la plupart du monde s'est malheureusement davantage occupé des retards des ouvrages et de l'augmentation des coûts que de l'histoire, de la culture et des capacités artistiques de la Grèce actuelle", a-t-il déclaré.
Le responsable olympique souligne la nécessité "de mieux gérer que dans le passé" l'utilisation des installations après les Jeux, précisant que "la règle est de dépenser de 3 à 5% du coût d'un ouvrage pour l'entretenir annuellement, ce qui porte à 50 millions d'euros le coût annuel total pour l'ensemble des installations sportives".
Le ministre grec de l'Economie, Georges Alogoskoufis, a chiffré à quelque 1,4 milliard d'euros les dépassements du budget olympique public pour les Jeux d'Athènes pour un total porté désormais à 6 M EUR.
Dans un entretien au quotidien belge Le Soir début juin, M. Rogge avait jugé que les Grecs n'avaient "à s'en prendre qu'à eux mêmes" pour ces dépassements.