LONDRES - Les athlètes du monde entier vont devoir se soumettre avant les Jeux de Pékin à des tests antidopage inopinés concernant l'hormone de croissance humaine (HGH), ce qui pourrait réduire l'usage d'un des produits dopants les plus utilisés dans le monde sportif.

David Howman, le directeur général de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a annoncé jeudi que ces tests innovants seront prochainement distribués aux laboratoires accrédités du monde entier afin de détecter l'hormone de croissance humaine dans le sang des athlètes.

Un test HGH encore amélioré devrait être mis en place pour les JO de Pékin du 8 au 24 août.

"Nous espérons que l'athlète qui saura cela sera réticent à utiliser cette substance", a déclaré Howman à l'AP. "Certains continueront à prendre de gros risques. Nous espérons qu'ils seront une majorité à se faire prendre dans les mailles du filet, c'est aussi simple que cela".

Un test pour la détection de la HGH avait été utilisé pour la première fois lors des Jeux d'Athènes en 2004 puis aussi aux JO de Turin en 2006. Aucun contrôle positif à ce produit n'avait été recensé.

Ce sera la première fois qu'un test HGH sera utilisable à grande échelle pour des Jeux. Les contrôles inopinés hors compétition restent le meilleur moyen d'attraper les tricheurs.

"Il y avait urgence pour une avancée des choses", a déclaré Howman. "La HGH est une substance qui a été largement été utilisée avec impunité pendant des années".