Les jeux d'Athènes sont une occasion en or de dénonciation de multinationales
Jeux olympiques jeudi, 4 mars 2004. 16:45 jeudi, 12 déc. 2024. 23:44
MONTREAL (PC) - "Si l'exploitation des travailleurs était une discipline olympique, les géants du commerce d'articles de sport ne manqueraient pas d'être représentés sur le podium", peut-on lire dans un rapport préparé pour soutenir la campagne internationale "Ethique aux Olympiques" lancée jeudi dans 26 pays.
Au Québec, les objectifs de la campagne ont été dévoilés en conférence de presse par la Coalition québécoise contre les ateliers de misère qui regroupe notamment Oxfam Québec, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la Centrale des syndicats du Québec, la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal, le Centre international de solidarité ouvrière, Amnistie internationale, le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants et le Groupe investissement responsable.
La campagne vise à attirer l'opinion publique sur les conditions de travail qui prévalent dans le milieu de la production de vêtements de sport particulièrement abondante dans les pays où les salaires sont les plus bas.
Tandis que le marché mondial des vêtements de sport se situe aux environs de 58 milliards $, les travailleurs qui les fabriquent voient leurs conditions de travail se détériorer.
A la lumière d'une enquête menée conjointement par Clean Clothes Campaign, Oxfam et Global Unions, les pressions sur les milliers de couturières et couturiers s'accentuent.
Ils sont contraints à des heures de travail excessives pour des salaires de misère qui ne couvrent pas les dépenses essentielles. Les efforts de syndicalisation sont découragés de sorte que les travailleurs sont vulnérables.
Les grandes compagnies qui pourraient faire la différence sont les géants Nike, Reebok et Adidas, et également ASICS (distributeur japonais d'espadrilles hi-tech; Fila, compagnie de mode sportive; Kappa du Groupe Basicnet (Italie), Lotto (Italie), Mizuno (distributeur japonais et fournisseur officiel du CIO; New Balance (Etats-Unis); Puma (producteur et distributeur allemand; Umbro (distributeur britannique spécialisé dans le soccer; Pou Chen (Taïwan) le plus trop manufacturier de chaussures de sport au monde et fournisseur).
La campagne internationale vise à accroître la sensibilisation des consommateurs aux liens qui existent entre les produits achetés dans les pays riches et les conditions de travail présentes dans les pays pauvres. Les plus énergiques pourraient acheter une action d'une de ses compagnies, ou d'une compagnie qui distribue ou vend les vêtements de sport et prendre la parole lors des assemblées annuelles des actionnaires. Les conseils d'administration, les institutions financières pourraient devoir adopter des résolutions favorables aux travailleurs de l'industrie du vêtement sport.
Seront également interpellés le Comité international olympique, les Comités nationaux olympiques et les Comités organisateurs des Jeux olympiques pour qu'ils fassent pression sur les patrons de l'industrie de la fabrication afin que ceux-ci respectent les normes internationales du travail. Celles-ci incluent le droit de faire la grève, d'adhérer aux syndicats, de mener une négociation collective, de refuser de faire des heures supplémentaires et de recevoir un salaire minimum légal.
Le rapport Ethique aux Olympiques a pris en compte les conditions de travail de six pays: la Bulgarie, le Cambodge, la Chine et Taïwan, l'Indonésie et la Turquie.
Les membres de la Coalition québécoise contre les ateliers de la misère se promettent quelques manifestations publiques pour accélérer la bonne compréhension de leur message.
Au Québec, les objectifs de la campagne ont été dévoilés en conférence de presse par la Coalition québécoise contre les ateliers de misère qui regroupe notamment Oxfam Québec, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la Centrale des syndicats du Québec, la Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal, le Centre international de solidarité ouvrière, Amnistie internationale, le Centre des travailleurs et travailleuses immigrants et le Groupe investissement responsable.
La campagne vise à attirer l'opinion publique sur les conditions de travail qui prévalent dans le milieu de la production de vêtements de sport particulièrement abondante dans les pays où les salaires sont les plus bas.
Tandis que le marché mondial des vêtements de sport se situe aux environs de 58 milliards $, les travailleurs qui les fabriquent voient leurs conditions de travail se détériorer.
A la lumière d'une enquête menée conjointement par Clean Clothes Campaign, Oxfam et Global Unions, les pressions sur les milliers de couturières et couturiers s'accentuent.
Ils sont contraints à des heures de travail excessives pour des salaires de misère qui ne couvrent pas les dépenses essentielles. Les efforts de syndicalisation sont découragés de sorte que les travailleurs sont vulnérables.
Les grandes compagnies qui pourraient faire la différence sont les géants Nike, Reebok et Adidas, et également ASICS (distributeur japonais d'espadrilles hi-tech; Fila, compagnie de mode sportive; Kappa du Groupe Basicnet (Italie), Lotto (Italie), Mizuno (distributeur japonais et fournisseur officiel du CIO; New Balance (Etats-Unis); Puma (producteur et distributeur allemand; Umbro (distributeur britannique spécialisé dans le soccer; Pou Chen (Taïwan) le plus trop manufacturier de chaussures de sport au monde et fournisseur).
La campagne internationale vise à accroître la sensibilisation des consommateurs aux liens qui existent entre les produits achetés dans les pays riches et les conditions de travail présentes dans les pays pauvres. Les plus énergiques pourraient acheter une action d'une de ses compagnies, ou d'une compagnie qui distribue ou vend les vêtements de sport et prendre la parole lors des assemblées annuelles des actionnaires. Les conseils d'administration, les institutions financières pourraient devoir adopter des résolutions favorables aux travailleurs de l'industrie du vêtement sport.
Seront également interpellés le Comité international olympique, les Comités nationaux olympiques et les Comités organisateurs des Jeux olympiques pour qu'ils fassent pression sur les patrons de l'industrie de la fabrication afin que ceux-ci respectent les normes internationales du travail. Celles-ci incluent le droit de faire la grève, d'adhérer aux syndicats, de mener une négociation collective, de refuser de faire des heures supplémentaires et de recevoir un salaire minimum légal.
Le rapport Ethique aux Olympiques a pris en compte les conditions de travail de six pays: la Bulgarie, le Cambodge, la Chine et Taïwan, l'Indonésie et la Turquie.
Les membres de la Coalition québécoise contre les ateliers de la misère se promettent quelques manifestations publiques pour accélérer la bonne compréhension de leur message.