Les Russes exclues des JO de Salt Lake City font appel au TAS
Jeux olympiques jeudi, 14 mars 2002. 14:38 vendredi, 13 déc. 2024. 14:03
LAUSANNE (AP) - Les deux skieuses de fond russes exclues des JO de Salt Lake City après un contrôle anti-dopage positif ont déposé un appel jeudi devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Larissa Lazutina, qui avait été dépossédée de sa médaille d'or dans le 30 km style classique, et Olga Danilova, disqualifiée de la même épreuve où elle avait fini huitième, avaient été contrôlées positives au darbopoetin, un produit favorisant l'endurance.
Le Comité international olympique (CIO) avait annoncé les sanctions lors du dernier jour des compétitions des JO de Salt Lake City, le 24 février. Positif à ce même produit, l'Espagnol Johann Muehlegg avait été privé de sa médaille d'or dans le 50 km.
La cour arbitrale, organisme indépendant chargé de régler les différends en matière d'olympisme, a indiqué qu'elle a demandé aux deux athlètes et au CIO de présenter leur cas par écrit. Les deux parties seront ensuite appelées pour une audition.
Le tribunal a indiqué que cette procédure d'appel pourrait durer quatre mois environ.
Des dirigeants russes avaient déclaré en début de semaine que le darbopoetin ne figure pas sur la liste des substances interdites, et que la nouvelle méthode de dépistage utilisée pour détecter ce produit n'est pas validée par le CIO.
Le darbopoetin, considéré comme un produit plus fort que l'EPO, favorise lui aussi l'oxygénation du sang de façon artificielle. Le CIO a souligné que s'il ne figure pas sur sa liste rouge des produits interdits, il fait partie des "substances apparentées".
Malgré leurs tests positifs, Lazutina et Danilova ont été autorisées à conserver les autres médailles acquises avant le contrôle anti-dopage fatidique.
Lazutina garde ainsi ses médailles d'argent glanées dans le 15 km et le 10 km du combiné, alors que Danilova conserve l'or et l'argent obtenus dans la poursuite 5 km et dans le 10 km style classique.
La Norvège a fait savoir mercredi qu'elle a demandé que l'ensemble des médailles de Lazutina, Danilova et Muehlegg leur soient retirées. Muehlegg avait été autorisé à conserver ses deux médailles d'or conquises dans le 30 km style libre et dans la poursuite 10 km.
Larissa Lazutina, qui avait été dépossédée de sa médaille d'or dans le 30 km style classique, et Olga Danilova, disqualifiée de la même épreuve où elle avait fini huitième, avaient été contrôlées positives au darbopoetin, un produit favorisant l'endurance.
Le Comité international olympique (CIO) avait annoncé les sanctions lors du dernier jour des compétitions des JO de Salt Lake City, le 24 février. Positif à ce même produit, l'Espagnol Johann Muehlegg avait été privé de sa médaille d'or dans le 50 km.
La cour arbitrale, organisme indépendant chargé de régler les différends en matière d'olympisme, a indiqué qu'elle a demandé aux deux athlètes et au CIO de présenter leur cas par écrit. Les deux parties seront ensuite appelées pour une audition.
Le tribunal a indiqué que cette procédure d'appel pourrait durer quatre mois environ.
Des dirigeants russes avaient déclaré en début de semaine que le darbopoetin ne figure pas sur la liste des substances interdites, et que la nouvelle méthode de dépistage utilisée pour détecter ce produit n'est pas validée par le CIO.
Le darbopoetin, considéré comme un produit plus fort que l'EPO, favorise lui aussi l'oxygénation du sang de façon artificielle. Le CIO a souligné que s'il ne figure pas sur sa liste rouge des produits interdits, il fait partie des "substances apparentées".
Malgré leurs tests positifs, Lazutina et Danilova ont été autorisées à conserver les autres médailles acquises avant le contrôle anti-dopage fatidique.
Lazutina garde ainsi ses médailles d'argent glanées dans le 15 km et le 10 km du combiné, alors que Danilova conserve l'or et l'argent obtenus dans la poursuite 5 km et dans le 10 km style classique.
La Norvège a fait savoir mercredi qu'elle a demandé que l'ensemble des médailles de Lazutina, Danilova et Muehlegg leur soient retirées. Muehlegg avait été autorisé à conserver ses deux médailles d'or conquises dans le 30 km style libre et dans la poursuite 10 km.
