La lutte québécoise en chute libre?
Lutte mercredi, 9 mars 2005. 15:07 mercredi, 11 déc. 2024. 07:46
Mise en situation: Vendredi le 4 mars dernier, la fédération SAW de la région de Trois-Rivières présentait un gala de lutte qui avait comme titre Death Sentence, un gala qui s'annonçait des plus promoteurs.
Tout les gens du milieu, autant de Montréal qu'en province, voulaient avoir leur nom dans le générique de ce gala. Dans un domaine sportif comme la lutte-spectacle, quand vous avez sur le même gala ceux qu'on considère comme les tops de la lutte au Québec et quand ceux-ci se produisent dans une ville comme le Cap-de-la-Madeleine et que vous ne pouvez pas attirer plus de 47 personnes, il y a un ou de sérieux problèmes.
Est-ce que le problème se situe au niveau de la promotion? Ou au niveau des têtes d'affiche annoncées? Cette ville qui dans le passé, sous la gouverne du promoteur Fernand St-Germain, a déjà connu des assistances de 1.500 à 2.000 personnes régulièrement et en plus n'est pas capable de sortir les fans de la ville voisine (Trois-Rivières) qui elle aussi a connu ses heures de gloire avec Jack Toupin avec des assistance de 2.500 à 3.000 personnes régulièrement.
Un gala qui était supporté par une publicité pendant plus d'un mois...Ça me déconcerte de voir que pas plus de 50 personnes se sont déplacées. Des têtes d'affiche comme Franky The Mobster qui est champion IWS et CZW (USA), Iron Man Champion, Mr. "Wrestling" Kevin Steen, El Generico, Don Paysan, Beef Wellington, Shane Matthews, King Hammer, Guil Reno, Kid Kamikaze etc...qui ne peuvent pas intéresser plus que 50 personnes, c'est décevant. Est-ce que la région comme divertissement sportif a tourné la page sur la lutte-spectacle? Personnellement je crois que non: la fédération de Réjean Désaulniers, la FCL de Shawinigan, située à 60 kilomètres du Cap-de-la-Madeleine fait pratiquement salle comble à tous les mois.
La promotion vs le lutteur
Je n'ai pas la science infuse de la promotion mais dans le passé, à plusieurs reprises j'ai tenté d'expliquer ou de transmettre des connaissances acquises dans le passé, soit les différences qui existent entre a) Promotion b) Lutteurs et c) Fans.
Dans diverses chroniques, j'ai beaucoup élaboré sur le volet promotion vs lutteurs vs fans. Je ne veux plus élaborer sur les bases de l'item "A" parce que je suis en conflit d'intérêts et que par le passé, ceci a déjà joué contre moi.
Par contre, à titre de producteur ou promoteur de spectacles, il est connu que dans le divertissement, que ce soit sportif ou dans un autre domaine, il est logique et nécessaire d'évaluer au départ les noms de ceux qui peuvent remplir votre salle ou aréna.
Présentement au Québec, je suis abasourdi devant la situation, d'autant plus que plus vous avez de vedettes sur un gala, plus vous diminuez vos main events, soit ceux qui devraient remplir votre salle et ceci s'applique à toutes les disciplines ou formes de spectacles. En plus, comment savoir qui a le plus assis de paires de fesses sur vos chaises?
Le lutteur
Le lutteur avec un standing de vedette locale qui est invité dans par une fédération extérieure doit être prêt et capable de donner le shine à la vedette de cette fédération et si cette fédération extérieure n'a pas de vedette locale, qu'elle s'en bâtisse une, sinon elle n'a pas d'affaires dans le giron de la promotion, elle fait un tord irréparable pas seulement à elle, mais à l'ensemble de l'industrie de la lutte-spectacle. À voir présentement aller les fédérations, elles ne pensent qu'à inviter des lutteurs de l'extérieur avant de former des lutteurs identifiés à leur fédération.
Présentement, plusieurs fédérations locales dépensent beaucoup de sous à faire venir des outsiders qui ne font pas les frais (assistances) de leur déplacements. En retour, est-ce que les lutteurs locaux ont le même traitement monétaire que les outsiders?
Les fans vs la promotion
Côté promotion, par expérience de plus en plus je crois à la vieille politique d'investir dans la création de vedettes locales et quand celles-ci sont bien établies, je n'ai rien contre les opposer à des stars qui viennent de l'extérieur.
Les fans, que ce soit de la lutte-spectacle, hockey, baseball, football etc... voudront toujours s'identifier ou avoir une appartenance envers quelqu'un. Ne pas ignorer le comportement de ceux-ci sur une longue période, ils auront raison.
La promotion est là pour évaluer le désir des fans, le lutteur est là pour sa performance et les fans sont là pour assurer une longévité à la fédération et manifester leur contentement ou leur mécontentement.
En réalité, pour la promotion et les lutteurs, ce sont les fans qui rempliront votre salle et qui auront le dernier mot et ça, des gars comme Réjean Désaulniers (FCL), Gino Brito (CPW) et Paul Leduc (FLQ) l'ont compris et vous savez pourquoi? Parce qu'antérieurement, ils ont un vécu d'une promotion de lutte. Présentement au Québec, il y a beaucoup de promotions de lutte-spectacle, mais combien de dirigeants de ces promotions en ont vécu sur une base régulière?
Plus singulièrement et pour bien me faire comprendre, dans le métier de la construction, il y a plusieurs métiers comme charpentier, électricien, plombier etc...Allez-vous prendre un électricien pour faire la plomberie ou un plombier pour faire l'électricité, non. Comme dans la lutte-spectacle, il faut savoir différencier promoteurs et lutteurs et les fans sont comme les inspecteurs en bâtiment, leur présence est essentielle pour assurer une longévité à votre fédération.
L'album photos
En complément à ma chronique, visitez mon album photos. Elles ne seront pas toujours en conjecture avec la chronique qui sera en ligne. En grande partie, les photos que vous allez visionner n'ont jamais été publiées.
Soyez patients, il en a pour tous les goûts d'hier à aujourd'hui. Évidemment que la lutte professionnelle y occupe une grande place, mais plusieurs autres disciplines sportives ont également leur place. Nous procédons par ordre alphabétique. Cette semaine je termine les photos qui commencent par la lettre "C".
La Fédération Lutte Québécoise (FLQ) présente le vendredi des galas de lutte spectacle au Centre St-Barthélemy 7111 rue Des Érables (près rue Jean-Talon est) à trois pas de la Station Métro Iberville. Vaste stationnement, salle climatisée. Pour le programme au complet, visitez www.flqnet.com.
Cette chronique est exclusive à www.rds.ca/lutte, toute reproduction est interdite. Si beaucoup d'anglicismes sont utilisés, c'est pour demeurer dans le langage des consommateurs de cette discipline.
Tout les gens du milieu, autant de Montréal qu'en province, voulaient avoir leur nom dans le générique de ce gala. Dans un domaine sportif comme la lutte-spectacle, quand vous avez sur le même gala ceux qu'on considère comme les tops de la lutte au Québec et quand ceux-ci se produisent dans une ville comme le Cap-de-la-Madeleine et que vous ne pouvez pas attirer plus de 47 personnes, il y a un ou de sérieux problèmes.
Est-ce que le problème se situe au niveau de la promotion? Ou au niveau des têtes d'affiche annoncées? Cette ville qui dans le passé, sous la gouverne du promoteur Fernand St-Germain, a déjà connu des assistances de 1.500 à 2.000 personnes régulièrement et en plus n'est pas capable de sortir les fans de la ville voisine (Trois-Rivières) qui elle aussi a connu ses heures de gloire avec Jack Toupin avec des assistance de 2.500 à 3.000 personnes régulièrement.
Un gala qui était supporté par une publicité pendant plus d'un mois...Ça me déconcerte de voir que pas plus de 50 personnes se sont déplacées. Des têtes d'affiche comme Franky The Mobster qui est champion IWS et CZW (USA), Iron Man Champion, Mr. "Wrestling" Kevin Steen, El Generico, Don Paysan, Beef Wellington, Shane Matthews, King Hammer, Guil Reno, Kid Kamikaze etc...qui ne peuvent pas intéresser plus que 50 personnes, c'est décevant. Est-ce que la région comme divertissement sportif a tourné la page sur la lutte-spectacle? Personnellement je crois que non: la fédération de Réjean Désaulniers, la FCL de Shawinigan, située à 60 kilomètres du Cap-de-la-Madeleine fait pratiquement salle comble à tous les mois.
La promotion vs le lutteur
Je n'ai pas la science infuse de la promotion mais dans le passé, à plusieurs reprises j'ai tenté d'expliquer ou de transmettre des connaissances acquises dans le passé, soit les différences qui existent entre a) Promotion b) Lutteurs et c) Fans.
Dans diverses chroniques, j'ai beaucoup élaboré sur le volet promotion vs lutteurs vs fans. Je ne veux plus élaborer sur les bases de l'item "A" parce que je suis en conflit d'intérêts et que par le passé, ceci a déjà joué contre moi.
Par contre, à titre de producteur ou promoteur de spectacles, il est connu que dans le divertissement, que ce soit sportif ou dans un autre domaine, il est logique et nécessaire d'évaluer au départ les noms de ceux qui peuvent remplir votre salle ou aréna.
Présentement au Québec, je suis abasourdi devant la situation, d'autant plus que plus vous avez de vedettes sur un gala, plus vous diminuez vos main events, soit ceux qui devraient remplir votre salle et ceci s'applique à toutes les disciplines ou formes de spectacles. En plus, comment savoir qui a le plus assis de paires de fesses sur vos chaises?
Le lutteur
Le lutteur avec un standing de vedette locale qui est invité dans par une fédération extérieure doit être prêt et capable de donner le shine à la vedette de cette fédération et si cette fédération extérieure n'a pas de vedette locale, qu'elle s'en bâtisse une, sinon elle n'a pas d'affaires dans le giron de la promotion, elle fait un tord irréparable pas seulement à elle, mais à l'ensemble de l'industrie de la lutte-spectacle. À voir présentement aller les fédérations, elles ne pensent qu'à inviter des lutteurs de l'extérieur avant de former des lutteurs identifiés à leur fédération.
Présentement, plusieurs fédérations locales dépensent beaucoup de sous à faire venir des outsiders qui ne font pas les frais (assistances) de leur déplacements. En retour, est-ce que les lutteurs locaux ont le même traitement monétaire que les outsiders?
Les fans vs la promotion
Côté promotion, par expérience de plus en plus je crois à la vieille politique d'investir dans la création de vedettes locales et quand celles-ci sont bien établies, je n'ai rien contre les opposer à des stars qui viennent de l'extérieur.
Les fans, que ce soit de la lutte-spectacle, hockey, baseball, football etc... voudront toujours s'identifier ou avoir une appartenance envers quelqu'un. Ne pas ignorer le comportement de ceux-ci sur une longue période, ils auront raison.
La promotion est là pour évaluer le désir des fans, le lutteur est là pour sa performance et les fans sont là pour assurer une longévité à la fédération et manifester leur contentement ou leur mécontentement.
En réalité, pour la promotion et les lutteurs, ce sont les fans qui rempliront votre salle et qui auront le dernier mot et ça, des gars comme Réjean Désaulniers (FCL), Gino Brito (CPW) et Paul Leduc (FLQ) l'ont compris et vous savez pourquoi? Parce qu'antérieurement, ils ont un vécu d'une promotion de lutte. Présentement au Québec, il y a beaucoup de promotions de lutte-spectacle, mais combien de dirigeants de ces promotions en ont vécu sur une base régulière?
Plus singulièrement et pour bien me faire comprendre, dans le métier de la construction, il y a plusieurs métiers comme charpentier, électricien, plombier etc...Allez-vous prendre un électricien pour faire la plomberie ou un plombier pour faire l'électricité, non. Comme dans la lutte-spectacle, il faut savoir différencier promoteurs et lutteurs et les fans sont comme les inspecteurs en bâtiment, leur présence est essentielle pour assurer une longévité à votre fédération.
L'album photos
En complément à ma chronique, visitez mon album photos. Elles ne seront pas toujours en conjecture avec la chronique qui sera en ligne. En grande partie, les photos que vous allez visionner n'ont jamais été publiées.
Soyez patients, il en a pour tous les goûts d'hier à aujourd'hui. Évidemment que la lutte professionnelle y occupe une grande place, mais plusieurs autres disciplines sportives ont également leur place. Nous procédons par ordre alphabétique. Cette semaine je termine les photos qui commencent par la lettre "C".
La Fédération Lutte Québécoise (FLQ) présente le vendredi des galas de lutte spectacle au Centre St-Barthélemy 7111 rue Des Érables (près rue Jean-Talon est) à trois pas de la Station Métro Iberville. Vaste stationnement, salle climatisée. Pour le programme au complet, visitez www.flqnet.com.
Cette chronique est exclusive à www.rds.ca/lutte, toute reproduction est interdite. Si beaucoup d'anglicismes sont utilisés, c'est pour demeurer dans le langage des consommateurs de cette discipline.