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Lutte jeudi, 23 févr. 2012. 07:24 samedi, 14 déc. 2024. 07:58
Les prix de l'année 2011 dans le monde de la lutte professionnelle, bio de Tommy Rose, le sang dans un match de lutte, la WWE à Montréal, un DVD sur Kevin Steen, LuFisto remporte un titre au Mexique, la ToW de retour et bien plus!
Cette période ci de l'année est souvent synonyme des remises de prix dans le monde de la lutte professionnelle et 2011 n'y fait pas exception. Les prix les plus prestigieux dans ce domaine sont ceux du Wrestling Observer Newsletter. Leader dans son champ d'expertise, les 32e prix de l'année du WON sont compilés par le journaliste Dave Meltzer et seuls les abonnés du newsletter peuvent voter. Remarquez que parmi les abonnés, on y retrouve moult personnes qui oeuvrent ou qui ont œuvré dans l'industrie. Ils sont à mon avis les prix les plus crédibles en la matière.
Pour la période commençant en décembre 2010 et se terminant en novembre 2011, deux Québécois ont encore une fois bien performés dans diverses catégories. Tout d'abord, « Mr Wrestling » Kevin Steen a remporté pour une 2e année consécutive le Bruiser Brody Memorial Award, remis au meilleur brawler, style de lutte plus agressif et moins axé sur la technique, doublant presque le nombre de première place de son plus proche rival, Togi Makabe. Ce qui est exceptionnel c'est le fait que Steen remporte le prix sans avoir lutté dans l'une des 3 plus grosses promotions en Amérique du Nord. Certes, il a performé à la ROH, mais n'y a pas lutté un match dans la période visé. Ses exploits sont presqu'uniquement basé sur ce qu'il a fait à la PWG de Los Angeles. Pour donner un aperçu du type de lutteur qui se retouve dans cette catégorie, notons les Briscoes, Sheamus, Bully Ray, Sami Callihan et Mark Henry. Mick Foley a remporté ce prix a 10 reprises, Bruiser Brody 5 fois, Samoa Joe et Necro Butcher 2 fois chacun. Steen devient donc le 5e à le remporter à plus d'une reprise et le 2e Québécois, alors que Chris Benoit l'a remporté en 2004.
Mais l'année de Steen ne s'est pas arrêtée là. Dans la catégorie de la rivalité de l'année, Kevin Steen vs ROH a terminé au 5e rang, alors que le prix fut remporté par celle entre John Cena et CM Punk. L'an dernier, la rivalité de l'année avait justement été celle entre El Generico et Kevin Steen, la première fois qu'une rivalité impliquant deux Québécois remportait le prix. Dans la catégorie d'équipe de l'année, Kevin Steen et le japonais Akira Tozawa ont terminé 14e. Encore une fois, Steen et Generico avaient terminé 3e en 2007, 2e en 2008 et 7e en 2009 dans cette catégorie. Dans la catégorie des meilleurs pour les entrevues et les promos, Steen a terminé 4e, derrière entre autres Punk et The Rock, mais surtout devant Steve Austin (pour Tough Enough) et The Miz. Toujours dans la même veine, Steen a terminé 6e dans la catégorie du plus charismatique et 5e dans celle de la meilleure gimmick.
Si remporter un prix est une belle reconnaissance, je trouve tout aussi remarquable qu'El Generico ait terminé 5e dans la catégorie Most Outstanding Wrestler, l'une des plus importantes catégories. Seuls Davey Richards, Hiroshi Tanahashi, Daniel Bryan et Prince Devitt ont terminé en avant du « Generic Luchador ». Malgré sa 5e position, il a reçu le 4e plus haut total de premières places. Generico a aussi terminé au 6e rang des meilleurs high flyers, derrière Ricochet, qui remporte le prix pour la première fois, Kota Ibushi, Pac, Evan Bourne et Prince Devitt. En termes de premières places, il a terminé au 4e rang.
De plus, le match entre Steen et Generico du 18 décembre 2010 lors de ROH Final Battle a terminé au 8e rang des matchs de l'année, 7e au niveau des votes de premières places.
Dans l'histoire de ces prix, Chris Benoit est le Québécois qui a reçu le plus de nomination, suivi par Steen et Generico, ce qui prouve à quel point ces derniers sont dans une classe à part présentement.
Le réputé PW Insider a lui aussi remis ses prix de l'année, tels que votés par les membres du site. El Generico a terminé au 5e rang des meilleurs high flyers et son brainbuster on top turnbuckle a terminé 8e pour la manœuvre de l'année. Pour sa part Kevin Steen a terminé au 4e rang des meilleurs brawlers, 5e dans la catégorie du retour de l'année et sa rivalité avec ROH a aussi terminé au 4e rang des meilleures rivalités de l'année. Si ces prix inclus la scène mondiale, le PW Insider a également certaines catégories qui n'inclus que la scène indépendante. Dans la catégorie du match de l'année sur la scène indépendante, le match d'échelle entre Kevin Steen et El Generico à la PWG (PWG Steen Wolf) a terminé 2e, tandis que Generico face à Sean Waltman à CHIKARA a terminé 4e.
Plus près de chez nous, Lutte.com a également publié ses plus méritants de l'année sur la scène québécoise. Le lutteur de l'année est El Generico, suivi de Kevin Steen et Alex Silva. L'équipe de l'année sont les Super Smash Bros, la rivalité de l'année va à LuFisto vs Kalamity, la recrue de l'année est Mike Gibson, le meilleur babyface est Franky the Mobster, le meilleur heel est Mathieu St-Jacques, le match de l'année est celui entre Kevin Steen et Paul London à la NSPW, la promotion de l'année est justement la NSPW, l'invité de l'année est Paul London, la personnalité de l'année est JF Kelly, le booker de l'année est Stéphane Bruyère, le show de l'année est Femmes Fatales VII et finalement, le premier prix Édouard-Carpentier remis au meilleur high flyer a été remporté sans grande surprise par El Generico. Les résultats complets sont disponibles au www.lutte.com.
Finalement, le site kgbwrestling a publié un top 100 des meilleures lutteuses sur la scène indy uniquement. LuFisto a terminé 13e, Kalamty 30e, Mary Lee Rose 73e et Anna Minoushka 85e. Plus tôt dans l'année, le même site avait publié un pareil classement pour les hommes. Kevin Steen avait terminé 5e, El Generico 8e et Player Dos (Stupefied), 75e.
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Lors de l'émission de radio ToW Radio Show du mardi 14 février 2012, une situation fut dénoncée par l'un des animateurs, en l'occurrence l'auteur de ses lignes, une situation qui avait eu lieu le vendredi précédent et qui a fait un tollé en ondes et sur la page Facebook de l'émission.
Vendredi le 10 février dernier, un gala de lutte était présenté par la CTW, comme à tous les vendredis depuis quelques années maintenant. Dans l'un des matchs, un match de chaîne par équipe opposant Crime Inc. (Spiky & Rick Ross) aux Real Dream Team (Danger & Crasher Kid), un incident est survenu. En effet, pour se permettre de saigner plus abondement, Spiky avait pris avant le match des Aspirins et une boisson énergisante, chose relativement commune quand un lutteur veut saigner plus que d'habitude. Sauf que dans ce cas-ci, peut-être à cause de la façon qu'il s'est bladé, il a saigné plus qu'il ne l'aurait voulu. Déjà que les 3 autres lutteurs s'étaient également bladés, le sang coulait à flot dans le ring, au point que le matelas du ring en était imbibé, les câbles aussi, il y avait du sang sur le plancher de la salle et même des fans en ont reçu. Un fan sur place m'a même laissé savoir que des enfants se promenaient non loin du ring durant le combat et que cette situation où des fans recevaient du sang n'était pas exagérée du tout. Remarquez que j'ai déjà vu ça dans d'autres promotions. Ce n'est pas souhaitable, mais ça peut arriver, l'important étant que la sécurité fasse son travail et protège la foule. Mais là n'est pas le point. Selon toute vraisemblance, les 3 autres lutteurs voulaient arrêter le combat tellement Spiky saignait, mais il ne voulait rien savoir, il voulait continuer. Il en a été quitte pour des points de rapprochements après une visite des ambulanciers.
Ce combat était celui juste avant la demi-finale, celle-ci qui opposait Rocky Stone et Rick Lukas dans un match de soumission. Lukas a alors fait remarquer à Stone que le ring était plein de sang et Stone lui a alors demandé s'il était à l'aise de ne pas faire le match étant donné la condition de l'arène. Puisqu'il y avait peu de temps entre les deux combats (pas d'intermission), le tout a été nettoyé mais relativement rapidement. D'ailleurs, un lutteur dans la finale a confirmé qu'il y avait encore du sang qui sortait de la toile et des câbles lors de son match. Aucune autre toile n'avait été placée à l'avance, alors que la promotion se défend qu'il s'agit d'un accident, qu'il ne devait pas saigner tant que ça. Ce que je n'ai pas de problèmes à croire.
Or, Stone va voir le promoteur, Danger (Stéphane Cairo) et lui dit qu'il ne veut pas faire le match étant donné la situation du ring. Un match de soumission demande nécessairement que les lutteurs soient au sol une bonne partie du combat et les deux lutteurs ne voulaient pas s'exposer au sang de d'autres personnes. Suite à ce refus et selon les informations reçues, Cairo accuse d'une certaine façon, ou en fait reproche à Stone et Luckas de faire mal au show alors que la promotion ne pourrait présenter un match qu'elle avait annoncé et buildé. En toute honnêteté, ce ne serait pas la première fois dans l'histoire de la lutte qu'un match annoncé n'ait pas lieu, mais je peux comprendre la réaction du promoteur de penser au bien-être de son show. Cependant, plus important encore que le bien-être de son show est le bien-être de ses lutteurs. Qui peu forcer quelqu'un à s'exposer à du sang qui n'est pas le sien ? Surtout au salaire (ou l'absence de) que ces lutteurs reçoivent. Le promoteur ici n'a pas forcé les lutteurs à combattre, mais il n'aurait pas du leur faire de reproches non plus. Le lendemain de l'événement, dans ce qui a peut-être été écrit en blague selon les différentes informations que j'ai eues, mais qui clairement n'a pas eu la même interprétation de la part de tous, la conjointe du promoteur envoie un message texte à Stone lui disant d'aviser le promoteur de la NWC (où Stone et Lukas luttaient le samedi) qu'il ne luttait pas si le match d'avant avait eu une blade. Encore là, il ne s'agit pas d'intimidation, mais vu les circonstances, c'est inapproprié. Vendredi dernier, Stone et Luckas étaien de retour à la CTW et après un meeting du promoteur avec ses lutteurs sur le sujet, le tout était revenu au beau fixe. Et c'est correct aussi. C'est au lutteur de savoir s'il se sent à l'aise de performer pour une promotion ou pas. Mais néanmoins, la situation méritait d'être dénoncée, car il faut que les jeunes lutteurs sachent qu'ils peuvent refuser de prendre part à un combat s'ils considèrent que leur santé est en jeu. L'important est de jouer franc jeu avec le promoteur. Dans ce cas ci, la situation n'était pas prévisible, mais dans d'autres situations, il se peut que ce soit un ladder match ou un match hardcore. Si la personne dit oui et revient sur sa décision, ce n'est pas plaisant pour le promoteur. Mais dans la mesure où dès le début la personne émet clairement son refus d'y participer, c'est tout à fait son droit.
Lors de l'enregistrement de l'émission, qui est en direct soit dit en passant, Sylvain Grenier s'est enflammé en traitant la CTW d'imbéciles et en applaudissant la réaction que Rocky Stone a eue. Certains sur la page Facebook ont diminué l'importance de la situation en disant qu'elle était exagérée et en disant que les animateurs parlaient à travers leurs chapeaux.
La majorité des personnes avec qui j'ai parlé me confirme l'histoire telle quelle. Certains étant très catégoriques d'ailleurs. D'autres émettent un bémol quant aux intentions du promoteur et minimisent l'ampleur de ce qui est survenu. Mais en bout de ligne, il y a deux choses à retenir ici. Si une situation comme ceci arrive, le ou les lutteurs ont pleinement le droit de ne pas vouloir lutter sans que le ring soit complètement nettoyé. Pour avoir parlé à plusieurs lutteurs, ils auraient tous fait la même chose. L'autre point est que le promoteur doit prendre sa part de responsabilité là-dedans et à bien des niveaux. On m'a laissé savoir que du côté de la CTW, on essayait de savoir qui avait propagé la nouvelle. J'ai reçu et aussi lu des commentaires me rabrouant et la même chose du côté de Patrice Maltais pour l'émission de radio ToW Radio Show. Cependant, ni la personne qui a sorti la nouvelle, ni l'émission de radio et ni moi sommes responsables de ce qui est arrivé. Le promoteur ne pouvait prévoir que Spiky saignerait autant. Ok, je suis à l'aise avec ça. Mais il aurait pu prendre la décision d'arrêter le gala vu la situation ou de prendre une longue pause afin de bien nettoyer la toile et le ring. Chose qu'il n'aurait pas eu à s'inquiéter si le match avait été placé avant l'intermission ou en finale. Au moment où la demi-finale aurait du avoir lieu, il était déjà 23h, alors je le comprends de ne pas avoir pris une autre longue pause, mais à ce moment là, la soirée aurait très bien pu finir là-dessus. Bref, ce sont toutes des décisions que Stéphane Cairo aurait pu prendre et qu'il n'a pas prises. Il a continué avec son show et dans mon livre, les lutteurs en finale n'auraient pas du plus lutter ; la situation n'était pas moins pire pour eux. Il n'y aura probablement pas de conséquences à cette soirée. Mais qu'adviendrait-il si le sang dans le ring était contaminé ? Je ne connais pas personnellement les lutteurs en question et je ne veux pas insinuer quoique ce soit, mais est-ce qu'un de ceux là a déjà passé un test sanguin ? Est-ce que les lutteurs qui ont fait la finale ont vu ces résultats ? On ne parle pas d'une grippe ici, on parle d'un sujet très sérieux. Tant mieux si la réponse est oui à toutes ces questions. Mais dans le doute, le risque est beaucoup trop grand. Et il est là le problème.
Il ne faut pas attendre que ça arrive, il faut prévenir ce genre de situation. Je parlais dans ma dernière chronique d'une Commission Athlétique et laissez-moi vous dire que personne n'aurait lutté sans que le ring soit nettoyé au grand complet, quitte à annuler la balance du show. Les promoteurs doivent se responsabiliser davantage lorsqu'ils veulent avoir un match avec du sang et doivent être prêts à toute éventualité. J'espère que cette situation servira de leçon à plusieurs.
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Dans quelques années, Tommy Rose sera sans doute plus connu pour être le père du lutteur professionnel Alex Silva, alors que ce dernier semble avoir tout un avenir devant lui. Mais dans l'instant présent, Tommy Rose est pleuré par un grand nombre de lutteurs sur la scène indépendante au Québec.
Le 10 février dernier, aux alentours des 2h30 du matin, après un séjour d'un mois à l'hôpital Jean-Talon, Tommy Rose est décédé à l'âge de 42 ans. La famille a demandé à ce que les raisons de son décès demeurent confidentielles. Outre son garçon Alex (Alexandre Freitas), il laisse aussi dans le deuil sa mère âgée de 62 ans ainsi que plusieurs autres membres de sa famille et de nombreux amis. Freitas est un des lutteurs que la jeune histoire de la lutte indépendante au Québec a oublié, car il a commencé à lutter au moment où l'ère indy commençait à peine au Québec.
Né à Joao-Luis Freitas à Azores, aux Îles Sao-Miguel au Portugal le 15 juillet 1969, mais mieux connu par la suite sous le nom de Jean-Louis Freitas, il arrive à Montréal avec ses parents, son frère plus jeune et sa sœur plus âgée alors que lui n'a que 6 ans. Après avoir vécu une enfance et une adolescence loin de la richesse, il se lance dans la lutte et est entraîné par le regretté Édouard Carpentier en 1989 et 1990, alors âgé de 20 ans. Il commença à lutter quelque peu au Québec avant de réaliser qu'il n'y avait pas d'argent à faire ici, avec Lutte Internationale qui avait fermé ses portes en 1987 et la WWF qui régnait sur le territoire. Il fait donc plusieurs voyages aux États-Unis et lutte pour plusieurs territoires, principalement ceux d'Atlanta dirigé par Bill Behrens et de Nashville dirigé par Bert Prentice, mais aussi au Michigan, New York, New Jersey et le Mid-South. En 1992, il prend le 471e rang du PWI 500, la seule fois qu'il fera parti de ce classement. Puis au milieu des années 90, il décide d'aller lutter à Porto Rico pour Carlos Colon, mais après une tournée d'un mois, il revient à Montréal. Lorsqu'il est au Québec, il lutte pour la RWR, formant une équipe avec Gary Gray nommée Thunderstorm, mais avec les années, il luttera aussi pour la ICW, à Drummondville et pour la NCW. C'est d'ailleurs pour cette promotion en 1997 qu'une situation bien particulière arrivera et qui restera dans les anales de la lutte au Québec. Le scripteur de la NCW Bertrand Hébert l'avait fait lutter à quelques reprises et un soir, le booking dit que Rose doit perdre le combat. Rose en avait eu vent, alors il se présente à la salle, en laissant sa valise dans sa voiture et va voir le booking du show. Les rumeurs étaient confirmées, il perdait le combat. Rose est donc retourné à sa voiture, n'a pas fait le match et n'est plus jamais revenu à la NCW. « Je ne l'ai revu qu'à la FLQ des années plus tard. », de dire Hébert. « Il avait vraiment confiance en lui et n'hésitait pas à prendre une décision si la situation ne lui plaisait pas. », ajoute son garçon Alex pour expliquer cette situation. À tort ou à travers, Rose gardera la réputation d'un gars qui ne voulait pas jobber. Pourtant, à l'inverse de cette réputation, il était très apprécié de ses pairs. Suivant l'annonce de son décès, plusieurs lutteurs sur la scène québécoise ont fait part de leur chagrin de perdre quelqu'un qui les avait tellement aidés. Rose ne manquait pas une chance de donner des conseils et de guider les plus jeunes lorsqu'il se retrouvait dans un vestiaire au Québec. D'ailleurs il était reconnu dans la vie de tous les jours pour être quelqu'un qui n'hésitait pas à donner de la nourriture aux plus démunis. « Il aimait conseiller et donner son expérience à la relève. », raconte Sweet Cherrie.
Tout en luttant au Québec, il continue quand même de lutter aux États-Unis, ce qu'il fera jusqu'en 1998. Selon un autre Québécois ayant lutté et voyagé avec Rose dans les différents territoires, Rodrigo Salas, il s'en est fallu de peu pour que les deux signent un contrat avec la WCW. « des gars comme Tommy Rose, moi-même, Mike Rapada (Colorado Kid), Mike Samples et j'en passe, on n'a pas eu de contrat avec la WCW en 99. À la place ça été les Natural Born Thrillers qu'on a vu plus tard à la WCW qui ont eu des chances. Ces 2 territoires de la NWA (Atlanta et Nashville) étaient l'endroit où la WCW allait chercher les jobbers ainsi que des futurs prospects comme AJ Styles ou Air Paris n'importe qui pouvait aller à la WCW, mais il fallait passer le test. », raconte Salas en ajoutant qu'ils avaient tous refusé de passer ce dit test.
En 1999, il fait partie d'un gros alignement pour les débuts de LI 2000 de Jacques Rougeau avec les Jacques Comptois (Jake Matthews), Keven Martel, Sunny War Cloud, Shackles, Drago, Precious Lucy (LuFisto) et plusieurs autres. Cependant, le système de Rougeau qui demande à ce que les lutteurs pratiquent le même combat plusieurs fois avant le gala ne lui plait pas et il décide de quitter, lui qui devait lutter face à Comptois. En 2000, il luttera pour la CCW et sera aussi à la FLQ dans ses débuts. Il lutte un peu partout en province dans les années 2000 et en 2003 il se retrouvera à la CWA lorsque la nouvelle équipe de dirigeants fait son entrée. Il luttera un seul match et ne sera pas rappelé. En mai 2004, il aide un promoteur à St-Hyacinthe à monter une carte de lutte en faisant venir un lutteur qu'il avait connu dans le temps des territoires américains, AJ Styles. Le show n'attire qu'une vingtaine de personnes, malgré l'excellent match qu'offrent Styles et Brick Crawford. C'est au même moment qu'il essaye d'avoir la licence de la NWA pour le Québec, mais c'est Rodney Kellman (Dru Onyx) qui l'obtiendra finalement en janvier 2005.
Durant ces années, il retournera à la FLQ, faisant équipe avec Brad Foley dans une équipe qui s'appelait The Models. Tout comme Rose, Foley est doté d'une excellente stature. Les deux se connaissaient car ils dansaient tous les deux dans les mêmes clubs. En effet, Tommy Rose, sous un autre nom de personnage, celui de Ricky, était danseur nu dans le quartier gai. « Il a été danseur toute sa vie. », de dire Alex. Selon certains, il était une vraie vedette dans ce quartier de Montréal. « Grâce aux Models, y a déjà un autobus de gais de Boston qui est venu voir le show car Foley y avait dansé. », se souvient en riant l'ancien promoteur de la FLQ Paul Leduc. Toujours à la FLQ, les deux avaient fait partie d'un clan qui s'appelait West Coast avec Stan Francisco et Jeff Perfection, tous gérés par Star Maker.
C'est aussi au milieu des années 2000 qu'il commença à entraîner son gars Alexandre, qui n'était âgé que de 14 ans à cette époque. « Il m'a encouragé à faire comme lui et prendre de l'expérience aux États-Unis. C'est pour ça que j'ai lutté au Wisconsin, à Atlanta, Chicago et à Hawaii tôt dans ma carrière, raconte Silva. Il n'avait pas d'argent mais a quand même tout fait pour que je réussisse. »
Tommy Rose sera reconnu comme un lutteur qui par son côté esthétique, a su attirer des foules dans les salles où il luttait, principalement du côté féminin. « Un fait rare dans la lutte indépendante au Québec. », de dire l'ancien scripteur Patrick Lono. Il faisait aussi vendre beaucoup de photos Polaroid aux promoteurs, sans compter les photos qu'il vendait lui-même. « Je me souviens que lui et moi à la RWR, on était souvent les deux à vendre le plus de photos. », se souvient LuFisto. D'ailleurs, Rose était reconnu pour ajouter un bas dans ses shorts, pour ainsi faire miroiter plein de choses au public féminin, qui était vendu de toute façon. Il avait un physique imposant malgré sa grandeur et c'est probablement ce dernier aspect, sur lequel il n'avait aucun contrôle, qui ne lui a pas permis d'aller plus loin. Malgré tout, il aura été l'un des pionniers de l'ère indy au Québec en sortant du territoire et en allant lutter régulièrement aux États-Unis, près de 15 ans avant que les Steen et Generico y aient leur premier match.
Son dernier match a eu lieu en 2008 à la MWF de Valleyfield contre son propre fils, avec qui il avait déjà lutté à 4 reprises. « On jasait de lutte tout le temps. Quand j'étais à la OVW, je souffrais d'insomnie parce que mon père n'était pas là. Il était plus qu'un père pour moi, il était surtout mon meilleur ami. »
Les funérailles de Jean-Louis Freitas ont eu lieu lundi le 13 février et n'étaient invités que les proches. Vendredi dernier, un gala hommage à Tommy Rose a été présenté à la CRW, avec en finale un match de bûcherons opposant Alex Silva à Franky the Mobster. Tous les lutteurs qui avaient connu Rose étaient invités à participer au match comme bûcherons. Parmi eux, il y avait Scream, Carl Leduc, Kevin the Kriminal, les Latinos et Simon Falcon. Notons aussi la présence de Paul Leduc.
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WWE
La WWE fait son grand retour à Montréal le 16 mars prochain, un vendredi soir, après plus d'un an d'absence. Leur dernier gala, également un house show, avait été présenté devant 5 900 personnes le 31 octobre 2010. 2011 marquait la première année depuis 1984 pour laquelle elle n'avait présenté aucun gala dans la métropole. Pour le 16 mars, j'ai rarement vu la WWE faire autant de publicité locale pour un house show. Ils ont placé une publicité sur la bande du Centre Bell durant les matchs du Canadien, j'ai vu une publicité avec les lutteurs présents à V et j'imagine qu'elle a été diffusée ailleurs aussi et il y a toujours le Journal de Montréal qui va être sollicité très bientôt si ce n'est déjà fait. Je suis persuadé que le show va attirer aux alentours des 10 000 personnes. La rareté de l'événement va attirer ceux qui ne se déplacent d'habitude que pour les événements télévisés, la pub mise en place a l'air solide et l'alignement l'est encore plus. La WWE a annoncé jusqu'à maintenant CM Punk vs Dolph Ziggler, John Cena va Kane dans un Last Man Standing, un 3-way entre Daniel Bryan, Mark Henry et BigShow de même que la présence de Chris Jericho, Sheamus, R-Truth, Kofi Kingston, Zack Ryder, Kelly Kelly, The Miz et Cody Rhodes. Évidemment, les blessures récentes de certains pourraient faire en sorte que cet alignement change quelque peu, mais sans aucun doute, la WWE amène donc son équipe A à Montréal et j'ai l'impression qu'une bonne foule pourrait ramener un événement télévisé dans un avenir pas si lointain. Le dernier événement de ce genre remonte au 13 septembre 2009 alors que la WWE avait présenté Breaking Point devant 12 000 fans. Le dernier house show avant ce PPV remonte au 2 mai 2008 alors que le show avait attiré 7 500 personnes. Il s'agissait du retour de la WWE au Canada après 11 mois, soit depuis l'affaire Chris Benoit.
TNA
Vince Russo a finalement quitté TNA alors que la nouvelle fut confirmée la semaine dernière par Dixie Carter. Les dés étaient pipés pour Russo alors que depuis un certain temps déjà Bruce Pritchard (Brother Love) était à la tête de l'équipe créative. De plus, l'arrivée de David Lagana en provenance de ROH en disait long aussi sur la survie de Russo qui voyait ses pouvoirs diminués de plus en plus. Lagana sera celui maintenant qui va écrire les shows, alors que Pritchard et Eric Bischoff supervisent le tout et approuvent les décisions. Est-ce que ce changement de garde peut vouloir dire une meilleure chance pour certains Québécois de faire leur entrée avec la TNA ? Pas vraiment. Pas pour l'instant en tout cas. Lagana appréciait bien Steen et Generico du temps qu'il était avec ROH, mais il n'a pas plein pouvoir, loin de là. Il peut soumettre des idées, mais les nouvelles embauches passent par Pritchard et Bischoff. C'est d'ailleurs ce dernier qui n'avait pas aimé le 2e try-out que Generico avait eu en janvier 2011 face à Amazing Red, sans quoi, peut-être que Generico s'y retrouverait en ce moment. Le push de Sylvain Grenier à Smackdown il y a quelques années était grandement du à Lagana qui aimait bien le Québécois. Encore là, Lagana n'a pas plein pouvoir et l'autre question là-dedans, est de savoir si Grenier signerait pour la TNA ? Alex Silva, qui va retourner à la OVW dans les prochaines semaines, est peut-être le mieux placé des quatre étant donné que la OVW est maintenant le club-école de la TNA.
L'accident qui est survenu entre Zema Ion et Jesse Sorrensen devrait faire réfléchir plusieurs promoteurs au Québec. Si deux lutteurs professionnels entraînés comme eux peuvent manquer une manœuvre de la sorte, avec les résultats qu'on connaît (cou cassé pour Sorrensen), imaginez deux lutteurs pas encore prêts, pas bien entraînés et pas bien encadrés. Comme dirait RBO, « Pensez-y ! »
ROH
La ROH a produit un premier DVD Best of pour Kevin Steen intitulé Kevin Steen: Ascension to the Top. Il s'agit d'un double DVD présentant 19 matchs de Steen avant qu'il gagne les titres par équipe de la ROH. D'ailleurs, le dernier match du DVD est la victoire de Steen et Generico face à Jimmy Jacobs et Tyler Black pour ces titres. Tous ces matchs ont déjà été diffusés sur les DVD réguliers des shows de la ROH, sauf un, celui du 23 juillet 2005 contre El Generico. Ce match est d'ailleurs important parce que suite à ce combat, l'ancien booker Gabe Sapolsky avait pris la décision de faire compléter les dates déjà prévues aux deux Québécois, mais de ne plus les rappeler. Le match fut l'un des rares et peut-être même le dernier où Generico avait mal paru, alors que durant les 5 premières minutes du combat, il avait « oublié » comment lutter. Leur dernier gala avec la ROH s'était donc déroulé le mois souvent à Buffalo. Generico avait fait un retour à la fin 2006 tandis que Steen allait attendre jusqu'en février 2007 à Philadelphie pour y faire son retour, cette fois-ci en équipe avec Generico et avec la suite qu'on connait. Sapolsky avait déjà déclaré qu'après que Steen soit revenu du Japon en 2006, il avait vu des matchs de lui à la PWG et il croyait que le temps était venu de le ramener. Le tout premier match de Steen avec ROH, face à B-Boy dans un Do or Die show le 19 février 2005, l'après-midi du gala 3e anniversaire, y est également. Il s'agit aussi du tout premier gala de ROH auquel j'ai assisté.
En ce qui concerne le show 10e anniversaire du 4 mars prochain, Steen affrontera Jimmy Jacobs dans un Grudge Match. En principe, le plan pour la 11e année de ROH est d'envoyer Steen comme le prochain aspirant au titre de Davey Richards, ce qui devrait aussi constituer l'une des fortes rivalités de l'année. Depuis son retour tant anticipé en décembre dernier, il est clair qu'on mettait les premières pièces de l'échiquier en place pour cette éventuelle rivalité.
Pour ceux qui se demandent pourquoi El Generico n'est pas à la ROH en ce moment, c'est qu'il n'a tout simplement pas resigné son contrat qui venait à expiration en décembre 2011. Il serait surprenant par contre de ne pas le revoir à la ROH d'ici la fin de l'année.
PWG
Dans la finale du show de la PWG qui avait lieu le 29 janvier dernier lors du WrestleReunion à Los Angeles, PAC, Yoshino et El Generico ont eu le dessus sur Kevin Steen, Akira Tozawa et Super Dragon. Selon les rapports du show, le match fut tout simplement fantastique alors qu'il ressemblait à un match 3 vs 3 du style que Dragon Gate offre habituellement. Certains lui donnaient même un ****1/2.
Lors du prochain gala le 17 mars prochain, El Generico défendra son titre de la PWG face à Eddie Edwards alors que Steen fera équipe avec Super Dragon dans un 4-way par équipe qui impliquera aussi les RockNES Monsters, les Young Bucks ainsi que Stupefied et Player Uno, les Super Smash Bros. Selon les informations que j'ai obtenues, les Super Smash Bros. seraient devenus des semi-réguliers avec la promotion californienne et il y a des bonnes chances qu'on les voit là-bas un show sur deux. Les billets d'avion plus chers en provenance du Canada ou même du nord-est des Etats-Unis seraient la principale cause qui explique pourquoi ils n'y sont pas à temps plein.
Lutte féminine
Femmes Fatales va présenter son prochain gala le 10 mars et il s'agit probablement du plus important show de leur petite histoire et ce, autant pour la compagnie que pour certaines lutteuses. En effet, plusieurs personnes influentes dans le monde de la lutte féminine seront présentes. Dan Murphy du Pro Wrestling Illustrated, qui est en charge du PWI Female 50 et du PWI 500 y sera, Stewart Allen, webmaître du site ringbelles.com descendra d'Angleterre pour être au show, Rick McLean, webmaître du site northstarz.ca viendra de Toronto et il y a de fortes possibilités que l'ancien scripteur de la WWE Alex Greenfield y soit aussi. Greenberg, qui demeure au Vermont, était le scripteur en chef de Smackdown en 2005-2006 et est celui derrière l'angle de Mickie James et Trish Stratus. De plus, ce gala marque un changement de garde pour Femmes Fatales alors que moins de Québécoises seront utilisées. Mais celles qui le seront se voient offrir une belle opportunité. Angie Skye et Kira particulièrement se font testées dans ce gala alors qu'elles vont toutes les deux affronter des Australiennes, Jessie McKay et Kellie Skater, qui font partie des meilleures lutteuses au Monde. Avec l'annonce dernièrement d'échange de talent entre la WSU et Femmes Fatales, de bonnes performances de ces deux lutteuses pourraient leur permettre d'en faire partie. Si LuFisto et Kalamity vont en faire partie assurément, rien n'est sur pour les autres lutteuses locales. Sweet Cherrie devrait en faire partie, elle pour qui il s'agirait d'un beau cadeau en fin de carrière. D'ailleurs, les dirigeants de Femmes Fatales ont demandé à leurs lutteuses locales de s'assurer d'avoir un passeport en prévision justement de cet échange de talent. Les combats annoncés pour le 10 mars sont les suivants : Kalamity vs Mercedes Martinez, LuFisto vs Jazz, Sweet Cherrie vs Portia Perez, Cheerleader Melissa vs Hailey Hatred, Jessie McKay vs Angie Skye, Kellie Skater vs Kira et She Nay Nay vs Rhia O'Reilly.
Serena Deeb n'y sera pas à cause de la commotion cérébrale qu'elle a subie lors des derniers enregistrements de Shimmer en octobre 2011. De là les ajouts de Hatred et McKay.
Plusieurs régulières de Femmes Fatales ont été annoncées pour les prochains enregistrements de Shimmer les 17 et 18 mars 2012 alors que Cheerleader Melissa (championne), Portia Perez, Nicole Matthews, Mercedes Martinez et Kellie Skater y seront.
International
Deux Québécois ont été au Japon récemment, soient El Generico et Sexxxy Eddy. Eddy a fait une très bonne impression lui qui en est à son 3e voyage au Japon en moins d'un an. Il a d'ailleurs eu une excellente réaction lorsqu'il a fait son moonsault à l'intérieur d'une poubelle de métal, manœuvre qu'il a fait plus d'une fois ici. Union et DDT sont deux promotions sœurs pour lesquels les deux Québécois avaient déjà lutté dans le passé. Generico avait d'ailleurs remporté le titre DDT Extrême le 19 septembre 2011 et avait défendu ce titre à 3 reprises, soit en septembre, novembre et décembre 2011. Voici les résultats les concernant pour janvier et février 2012.
UNION, 3 janvier, Tokyo Korakuen Hall, 1,130 Fans
DDT Extreme Title - TLC (Tonkachi, Ladders & Chairs): Isami Kodaka a battu El Generico (c) pour remporter le titre.
UNION, 10 février, Shin-Kiba 1st RING, 306 Fans
El Generico a battu Ken Ohka
Sexxxy Eddy a défait Mio Shirai
DDT, 11 février, Nagoya Arsenal Hall, 350 Fans
Kenny Omega, El Generico & Sexxxy Eddy ont battu Makoto Oishi, Akito & Hiroshi Fukuda.
UNION, 12 février, Osaka Minami Move On Arena, 260 Fans
Shuji Ishikawa & Shigehiro Irie ont battu El Generico & Hiroshi Fukuda.
DDT Extreme Title - BLT (Buckets, Ladders & Tonkachi) Match: Isami Kodaka (c) a défait Sexxxy Eddy.
DDT, 19 février, Tokyo Korakuen Hall, 1,408 Fans
El Generico & HARASHIMA ont battu Kenny Omega & KUDO
Sexxxy Eddy & Keita Yano ont défait Shigehiro Irie & DJ Nira
LuFisto a remporté le 19 février dernier le titre féminin de Lucha Pop à Mexico City au Mexique. Il s'agissait d'un retour pour elle au Mexique après plusieurs années d'absence. Elle a battu La Vaquerita devant une salle comble à l'Arena Lopez-Mateos. Le Mexique demeure une terre promise pour la lutte, même si la WWE est en train de faire subir à ses voisins du sud le même sort qu'elle a fait subir au reste des Etats-Unis et du Canada au milieu des années 80. LuFisto a eu droit à des séances de photos professionnelles, elle avait deux pages de dédiées dans l'un des plus importants journaux là-bas, le Basta, en plus de faire la page couverture du Lucha Magazine avec Davey Richards. Vue comme une vedette au Mexique, elle a reçu des cadeaux de la part de certains fans et une en particulier a même fait 12 heures d'auto pour venir voir lutter la Québécoise.
NSPW
La promotion de l'année y allait de son premier show le 14 janvier dernier avec comme invité Fit Finlay. D'entrée de jeu, la foule était le double de ce que la NCW a attiré (avec DX) avec 317 fans, comme quoi la NSPW a vraiment le vent dans les voiles. J'ai entendu différents commentaires sur le combat entre Finlay et Marko Estrada, allant que c'était aussi bon que Steen vs London jusqu'à un bon combat, sans plus. L'autre point majeur du gala est le changement de titre alors que Simon Martel est devenu le nouveau champion en battant Pee Wee et Kevin Steen dans un 3-way. Les présences de Steen étaient pour diminuer à Québec principalement à cause des dates de la ROH et de la PWG et la décision fut prise la journée du gala de mettre le titre sur Martel. Choix discutables s'il en est un, mais l'équipe créative de la NSPW compte bien utiliser et bien protéger leur champion afin de lui donner toutes les chances de bien réussir dans cette position. À une moyenne de billets à 12$, les recettes devraient être aux alentours des 3 800$.
Finlay avait offert aussi un séminaire aux lutteurs de la NSPW avec un minimum de participants requis et ce nombre n'a pas été atteint. Or, Finlay n'a pas pu montrer son savoir aux lutteurs en question, ce qui est désolant pour ceux qui voulaient y participer. Ce qui en dit long aussi sur le vouloir de plusieurs lutteurs au Québec.
Lors du gala, la NSPW a annoncé la finale de leur plus gros show de l'année, Golden Opportunity IV, le 26 mai 2012, alors que Kevin Steen fera face à nul autre que Lance Storm. Storm avait pris une semi-retraite dan les dernières années, mais avec son école de lutte, avait rechaussé ses bottes à quelques reprises. D'ailleurs, Storm luttera pour la ROH durant la fin de semaine de Wrestlemania.
La NSPW a un nouvel annonceur alors qu'Alex Price remplacera JS Trudel dorénavant. Je ne sais pas si c'est une décision à long terme ou plutôt une qui va mener à un angle quelconque, mais c'est ce qui a été annoncé lors du dernier show de la compagnie le 4 février. Trudel redeviendra arbitre.
Depuis le 4 février dernier, Stéphane Bruyère est officiellement l'assistant-scripteur de Michael Bisson. Il sera là principalement pour s'assurer que le pacing et le timing du show soient impeccables.
NCW
Le 14 janvier dernier, la NCW recevait deux anciens lutteurs de la WWE, Billy Gunn et X-Pac (Sean Waltman), sous la bannière de la D-Generation X. Je ne sais pas si c'est un manque au niveau de la publicité ou tout simplement le fait qu'on surestime le pouvoir d'attirer des fans de Gunn et Waltman, mais seulement 160 personnes se sont présentées rue des Érables pour voir les deux anciennes vedettes.
Pourtant l'ère attitude comme on le sait a été l'une des plus prolifiques de l'histoire et autant Gunn que Waltman y étaient des joueurs importants à cette époque. Qu'à cela ne tienne, les deux n'ont pas déçu ceux qui s'étaient déplacés. Ils étaient ici pour travailler et non pas juste avoir un payoff. Gunn était à la fois drôle et intense, alors qu'il faisait embarquer la foule dès qu'il le pouvait. Waltman de son côté, le meilleur worker des deux, y est même allé d'un plancha à l'extérieur sur ses adversaires, en l'occurrence Thomas Dubois et Mathieu St-Jacques. D'ailleurs les deux vedettes ont été d'une générosité sans bornes. Après le match, ils ont signé des autographes et pris des photos payantes avec les fans pendant une bonne vingtaine de minutes. Puis, lorsqu'ils sont retournés aux vestiaires, ils ont pris la peine, particulièrement Gunn, de jaser avec les deux Québécois afin de leur donner des conseils. Entre autres choses, il leur a dit de travailler plus lentement et de mieux sentir la foule, de mieux l'écouter. Ensuite, ils se sont prêtés aux nombreuses photos de la part du personnel et des autres lutteurs, tout ça avec une patience extraordinaire. Alors que la caméra d'un gars de sécurité ne semblait pas fonctionner, Gunn a pris lui-même la caméra et a joué dans les fonctions pour l'arranger ! Dubois et St-Jacques ont bien paru dans le combat et je crois qu'ils sont prêts pour monter d'échelon. La différence de grosseur était cependant très visible, alors que Dubois, un des mieux bâtis au Québec, avait l'air petit à côté des 6 pieds 5, 270 livres de muscles de Gunn. Un fait cocasse durant le match, alors que Joey Soprano, qui tentait d'échapper aux babyfaces, est monté sur le stage, a mal calculé ses pas et est tombé dans le vestiaire par en arrière apportant avec lui le rideau du fond ! Ce qui lui a valu le commentaire d'avoir fait un « KarenBrooks », cette lutteuse de la Mauricie qui avait fait une chute semblable à un gala de Femmes Fatales. Heureusement, plus de peur que de mal.
Malheureusement pour la NCW, la balance du gala, c'est-à-dire les 8 premiers combats, était de loin l'un des moins bons galas auquel j'ai assisté de la NCW, autant au niveau booking que pour l'exécution. Premièrement, 8 combats étaient beaucoup trop. Les 5 premiers combats ont eu des après-matchs et/ou des interventions et d'avoir positionné le championnat Québécois 4e match, dans la première partie du show, n'aide pas à mettre ni le titre ni le champion over. Surtout après avoir fait un tollé avec la victoire de Frank Blues au show 25e anniversaire. Et je ne mentionne même pas que le gala a duré presque 3h30. Pourtant ce genre de gala est facile à booker. Tu fais venir deux vedettes, donc tu penses attirer des nouveaux fans. Il faut alors encourager ces nouveaux fans à revenir. Et ce n'est pas avec 9 combats de 3h30 de temps avec du mauvais booking que tu vas les ramener. 6-7 combats maximum, à l'intérieur d'une fenêtre de 2h30, presque booké en spot show avec plusieurs victoires de babyfaces et un gros angle pour ainsi attirer les gens au prochain gala est la formule standard et elle a juste été ignorée ici.
Une foule d'environ 160 personnes à 25$ le billet, donne quand même des recettes respectables de 4000$. Avec le restaurant, les photos à la fin et éventuellement la vente des DVD, la NCW devrait rentrer dans son argent.
C*4
La C*4 a toute une finale à présenter aux fans de Montréal samedi le 25 février avec d'un côté Kevin Steen et Franky the Mobster et de l'autre, l'équipe composée de Mike Bailey et de Rhino. La C*4 en sera à son 2e gala dans la salle de la CRW, elle qui avait débuté ses shows en sol montréalais dans la salle de la NCW.
ToW
La ToW a annoncé la date de son prochain gala, soit le 5 mai 2012 au Centre Pierre-Charbonneau, un retour pour eux à l'établissement de la rue Viau. Le seul combat d'annoncé est un gauntlet, dans lequel participera 10 des meilleurs lutteurs au Québec, qui déterminera l'aspirant numéro un au titre et qui affrontera le champion Franky the Mobster le soir même. On a aussi annoncé que Dru Onyx lutterait en équipe, sûrement avec Carl Leduc, car les deux sont champions par équipe.
Ici et là
Lors du WrestleReunion à Los Angeles, un show était présenté le samedi soir 28 janvier dans lequel plusieurs anciens lutteurs y prenaient part, de même que des lutteurs courants. L'un de ceux là était El Generico qui faisait équipe avec The Great Sasuke face aux Young Bucks. Pour l'occasion, Generico portait un masque moitié-Generico, moitié-Sasuke. Également, Kevin Steen affrontait pour la première fois Tommy Dreamer dans un No DQ, No Countout match. Steen a remporté le combat et après celui-ci, Raven a attaqué Steen pour ensuite faire un DDT à Dreamer. Le match comme tel a été décrit comme très bon dans son genre. Par la suite, lors de la bataille royale avec toutes les légendes, Raven qui était le dernier à sortir, a refusé d'entrer dans le ring et a fait un « finger » à Dreamer qui lui était déjà dans l'arène. Steen est alors sorti du vestiaire, a attaqué Raven et l'a envoyé dans le ring. Dreamer lui a alors fait un DDT pour ensuite éliminer son ennemi de toujours. Originalement, la suite de cet angle devait se dérouler au WrestleReunion de Toronto alors que Steen et Dreamer devaient affronter Raven et nul autre que Terry Funk. Par contre, cette semaine nous apprenions que Funk ne sera plus à Toronto, or le match n'aura a lui aussi été annulé.
Je ne veux pas revenir en long et en large sur la vidéo Youtube de Samson, mais lorsqu'il dit que Sylvain Grenier a tué la lutte au Québec, il est dans le tort deux fois plutôt qu'une. Premièrement, si on est de la philosophie que la lutte est morte au Québec, elle l'était bien avant l'arrivée de Grenier sur la scène indy, que ce soit comme lutteur ou promoteur. Deuxièmement, si j'avais à dresser une liste de personnes impliquées dans la lutte québécoise et qui ont contribué à la tuer, je pourrais en nommer plus de 100 avant même de penser à y insérer le nom de Grenier. Par rapport à la ToW, je ne pense pas qu'elle soit la raison de l'état de la lutte au Québec. Elle n'est pas encore la solution, mais elle n'est certes pas la raison. Le promoteur Marc Blondin me laissait savoir récemment qu'il connaît le rôle que la ToW a à tenir dans la lutte québécoise, qu'il ne l'a pas tenu en 2011 et qu'il compte bien se reprendre en 2012. Ironiquement, la ToW n'a produit qu'un seul show d'envergure en 2011 avec quelques spots shows en région et pourtant, il s'agit de leur meilleure année au point de vue financier. Il faut donc s'attendre à une année 2012 qui risque de ressembler aux années antérieures.
Uprising de la GEW devrait être un très gros événement. La date du gala est le 9 juin 2012
Michael Elgin devrait devenir un lutteur de plus en plus régulier pour la CRW.
Une page d'histoire
Il y a 25 ans, les 9 janvier et 6 février 1987, la rivalité entre Randy Savage et Rick Steamboat se transportait à Montréal en prélude de leur combat à Wrestlemania III, alors que 20 302 fans assistaient au premier et 19 202 au second. Le gala du 9 janvier marquait aussi le seul combat un contre un entre Raymond Rougeau et Dino Bravo.
Il y a 20 ans, le 20 janvier 1992, Dino Bravo luttait pour la dernière fois à Montréal.
Anniversaires
Michel « Justice » Dubois a fêté ses 65 ans le 9 février dernier. Le 19 février, Gino Brito Jr fêtait ses 50 ans. Le 12 janvier dernier, Luna Vachon aurait atteint le cap des 50 ans.
« Entendu » sur Twitter
@KILLSTEENKILL: @TheRock I lost my sense of smell when I was 9. Everytime you asked if I could smell your cooking, I died a little inside. Can I get an RT?
Si vous avez des questions ou commentaires, n'hésitez pas à communiquer avec moi au patric_laprade@videotron.ca, via les réseaux sociaux au http://www.facebook.com/patlaprade et http://www.twitter.com/patlaprade, ainsi que sur mon site Web au www.lutte.com
Cette période ci de l'année est souvent synonyme des remises de prix dans le monde de la lutte professionnelle et 2011 n'y fait pas exception. Les prix les plus prestigieux dans ce domaine sont ceux du Wrestling Observer Newsletter. Leader dans son champ d'expertise, les 32e prix de l'année du WON sont compilés par le journaliste Dave Meltzer et seuls les abonnés du newsletter peuvent voter. Remarquez que parmi les abonnés, on y retrouve moult personnes qui oeuvrent ou qui ont œuvré dans l'industrie. Ils sont à mon avis les prix les plus crédibles en la matière.
Pour la période commençant en décembre 2010 et se terminant en novembre 2011, deux Québécois ont encore une fois bien performés dans diverses catégories. Tout d'abord, « Mr Wrestling » Kevin Steen a remporté pour une 2e année consécutive le Bruiser Brody Memorial Award, remis au meilleur brawler, style de lutte plus agressif et moins axé sur la technique, doublant presque le nombre de première place de son plus proche rival, Togi Makabe. Ce qui est exceptionnel c'est le fait que Steen remporte le prix sans avoir lutté dans l'une des 3 plus grosses promotions en Amérique du Nord. Certes, il a performé à la ROH, mais n'y a pas lutté un match dans la période visé. Ses exploits sont presqu'uniquement basé sur ce qu'il a fait à la PWG de Los Angeles. Pour donner un aperçu du type de lutteur qui se retouve dans cette catégorie, notons les Briscoes, Sheamus, Bully Ray, Sami Callihan et Mark Henry. Mick Foley a remporté ce prix a 10 reprises, Bruiser Brody 5 fois, Samoa Joe et Necro Butcher 2 fois chacun. Steen devient donc le 5e à le remporter à plus d'une reprise et le 2e Québécois, alors que Chris Benoit l'a remporté en 2004.
Mais l'année de Steen ne s'est pas arrêtée là. Dans la catégorie de la rivalité de l'année, Kevin Steen vs ROH a terminé au 5e rang, alors que le prix fut remporté par celle entre John Cena et CM Punk. L'an dernier, la rivalité de l'année avait justement été celle entre El Generico et Kevin Steen, la première fois qu'une rivalité impliquant deux Québécois remportait le prix. Dans la catégorie d'équipe de l'année, Kevin Steen et le japonais Akira Tozawa ont terminé 14e. Encore une fois, Steen et Generico avaient terminé 3e en 2007, 2e en 2008 et 7e en 2009 dans cette catégorie. Dans la catégorie des meilleurs pour les entrevues et les promos, Steen a terminé 4e, derrière entre autres Punk et The Rock, mais surtout devant Steve Austin (pour Tough Enough) et The Miz. Toujours dans la même veine, Steen a terminé 6e dans la catégorie du plus charismatique et 5e dans celle de la meilleure gimmick.
Si remporter un prix est une belle reconnaissance, je trouve tout aussi remarquable qu'El Generico ait terminé 5e dans la catégorie Most Outstanding Wrestler, l'une des plus importantes catégories. Seuls Davey Richards, Hiroshi Tanahashi, Daniel Bryan et Prince Devitt ont terminé en avant du « Generic Luchador ». Malgré sa 5e position, il a reçu le 4e plus haut total de premières places. Generico a aussi terminé au 6e rang des meilleurs high flyers, derrière Ricochet, qui remporte le prix pour la première fois, Kota Ibushi, Pac, Evan Bourne et Prince Devitt. En termes de premières places, il a terminé au 4e rang.
De plus, le match entre Steen et Generico du 18 décembre 2010 lors de ROH Final Battle a terminé au 8e rang des matchs de l'année, 7e au niveau des votes de premières places.
Dans l'histoire de ces prix, Chris Benoit est le Québécois qui a reçu le plus de nomination, suivi par Steen et Generico, ce qui prouve à quel point ces derniers sont dans une classe à part présentement.
Le réputé PW Insider a lui aussi remis ses prix de l'année, tels que votés par les membres du site. El Generico a terminé au 5e rang des meilleurs high flyers et son brainbuster on top turnbuckle a terminé 8e pour la manœuvre de l'année. Pour sa part Kevin Steen a terminé au 4e rang des meilleurs brawlers, 5e dans la catégorie du retour de l'année et sa rivalité avec ROH a aussi terminé au 4e rang des meilleures rivalités de l'année. Si ces prix inclus la scène mondiale, le PW Insider a également certaines catégories qui n'inclus que la scène indépendante. Dans la catégorie du match de l'année sur la scène indépendante, le match d'échelle entre Kevin Steen et El Generico à la PWG (PWG Steen Wolf) a terminé 2e, tandis que Generico face à Sean Waltman à CHIKARA a terminé 4e.
Plus près de chez nous, Lutte.com a également publié ses plus méritants de l'année sur la scène québécoise. Le lutteur de l'année est El Generico, suivi de Kevin Steen et Alex Silva. L'équipe de l'année sont les Super Smash Bros, la rivalité de l'année va à LuFisto vs Kalamity, la recrue de l'année est Mike Gibson, le meilleur babyface est Franky the Mobster, le meilleur heel est Mathieu St-Jacques, le match de l'année est celui entre Kevin Steen et Paul London à la NSPW, la promotion de l'année est justement la NSPW, l'invité de l'année est Paul London, la personnalité de l'année est JF Kelly, le booker de l'année est Stéphane Bruyère, le show de l'année est Femmes Fatales VII et finalement, le premier prix Édouard-Carpentier remis au meilleur high flyer a été remporté sans grande surprise par El Generico. Les résultats complets sont disponibles au www.lutte.com.
Finalement, le site kgbwrestling a publié un top 100 des meilleures lutteuses sur la scène indy uniquement. LuFisto a terminé 13e, Kalamty 30e, Mary Lee Rose 73e et Anna Minoushka 85e. Plus tôt dans l'année, le même site avait publié un pareil classement pour les hommes. Kevin Steen avait terminé 5e, El Generico 8e et Player Dos (Stupefied), 75e.
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Lors de l'émission de radio ToW Radio Show du mardi 14 février 2012, une situation fut dénoncée par l'un des animateurs, en l'occurrence l'auteur de ses lignes, une situation qui avait eu lieu le vendredi précédent et qui a fait un tollé en ondes et sur la page Facebook de l'émission.
Vendredi le 10 février dernier, un gala de lutte était présenté par la CTW, comme à tous les vendredis depuis quelques années maintenant. Dans l'un des matchs, un match de chaîne par équipe opposant Crime Inc. (Spiky & Rick Ross) aux Real Dream Team (Danger & Crasher Kid), un incident est survenu. En effet, pour se permettre de saigner plus abondement, Spiky avait pris avant le match des Aspirins et une boisson énergisante, chose relativement commune quand un lutteur veut saigner plus que d'habitude. Sauf que dans ce cas-ci, peut-être à cause de la façon qu'il s'est bladé, il a saigné plus qu'il ne l'aurait voulu. Déjà que les 3 autres lutteurs s'étaient également bladés, le sang coulait à flot dans le ring, au point que le matelas du ring en était imbibé, les câbles aussi, il y avait du sang sur le plancher de la salle et même des fans en ont reçu. Un fan sur place m'a même laissé savoir que des enfants se promenaient non loin du ring durant le combat et que cette situation où des fans recevaient du sang n'était pas exagérée du tout. Remarquez que j'ai déjà vu ça dans d'autres promotions. Ce n'est pas souhaitable, mais ça peut arriver, l'important étant que la sécurité fasse son travail et protège la foule. Mais là n'est pas le point. Selon toute vraisemblance, les 3 autres lutteurs voulaient arrêter le combat tellement Spiky saignait, mais il ne voulait rien savoir, il voulait continuer. Il en a été quitte pour des points de rapprochements après une visite des ambulanciers.
Ce combat était celui juste avant la demi-finale, celle-ci qui opposait Rocky Stone et Rick Lukas dans un match de soumission. Lukas a alors fait remarquer à Stone que le ring était plein de sang et Stone lui a alors demandé s'il était à l'aise de ne pas faire le match étant donné la condition de l'arène. Puisqu'il y avait peu de temps entre les deux combats (pas d'intermission), le tout a été nettoyé mais relativement rapidement. D'ailleurs, un lutteur dans la finale a confirmé qu'il y avait encore du sang qui sortait de la toile et des câbles lors de son match. Aucune autre toile n'avait été placée à l'avance, alors que la promotion se défend qu'il s'agit d'un accident, qu'il ne devait pas saigner tant que ça. Ce que je n'ai pas de problèmes à croire.
Or, Stone va voir le promoteur, Danger (Stéphane Cairo) et lui dit qu'il ne veut pas faire le match étant donné la situation du ring. Un match de soumission demande nécessairement que les lutteurs soient au sol une bonne partie du combat et les deux lutteurs ne voulaient pas s'exposer au sang de d'autres personnes. Suite à ce refus et selon les informations reçues, Cairo accuse d'une certaine façon, ou en fait reproche à Stone et Luckas de faire mal au show alors que la promotion ne pourrait présenter un match qu'elle avait annoncé et buildé. En toute honnêteté, ce ne serait pas la première fois dans l'histoire de la lutte qu'un match annoncé n'ait pas lieu, mais je peux comprendre la réaction du promoteur de penser au bien-être de son show. Cependant, plus important encore que le bien-être de son show est le bien-être de ses lutteurs. Qui peu forcer quelqu'un à s'exposer à du sang qui n'est pas le sien ? Surtout au salaire (ou l'absence de) que ces lutteurs reçoivent. Le promoteur ici n'a pas forcé les lutteurs à combattre, mais il n'aurait pas du leur faire de reproches non plus. Le lendemain de l'événement, dans ce qui a peut-être été écrit en blague selon les différentes informations que j'ai eues, mais qui clairement n'a pas eu la même interprétation de la part de tous, la conjointe du promoteur envoie un message texte à Stone lui disant d'aviser le promoteur de la NWC (où Stone et Lukas luttaient le samedi) qu'il ne luttait pas si le match d'avant avait eu une blade. Encore là, il ne s'agit pas d'intimidation, mais vu les circonstances, c'est inapproprié. Vendredi dernier, Stone et Luckas étaien de retour à la CTW et après un meeting du promoteur avec ses lutteurs sur le sujet, le tout était revenu au beau fixe. Et c'est correct aussi. C'est au lutteur de savoir s'il se sent à l'aise de performer pour une promotion ou pas. Mais néanmoins, la situation méritait d'être dénoncée, car il faut que les jeunes lutteurs sachent qu'ils peuvent refuser de prendre part à un combat s'ils considèrent que leur santé est en jeu. L'important est de jouer franc jeu avec le promoteur. Dans ce cas ci, la situation n'était pas prévisible, mais dans d'autres situations, il se peut que ce soit un ladder match ou un match hardcore. Si la personne dit oui et revient sur sa décision, ce n'est pas plaisant pour le promoteur. Mais dans la mesure où dès le début la personne émet clairement son refus d'y participer, c'est tout à fait son droit.
Lors de l'enregistrement de l'émission, qui est en direct soit dit en passant, Sylvain Grenier s'est enflammé en traitant la CTW d'imbéciles et en applaudissant la réaction que Rocky Stone a eue. Certains sur la page Facebook ont diminué l'importance de la situation en disant qu'elle était exagérée et en disant que les animateurs parlaient à travers leurs chapeaux.
La majorité des personnes avec qui j'ai parlé me confirme l'histoire telle quelle. Certains étant très catégoriques d'ailleurs. D'autres émettent un bémol quant aux intentions du promoteur et minimisent l'ampleur de ce qui est survenu. Mais en bout de ligne, il y a deux choses à retenir ici. Si une situation comme ceci arrive, le ou les lutteurs ont pleinement le droit de ne pas vouloir lutter sans que le ring soit complètement nettoyé. Pour avoir parlé à plusieurs lutteurs, ils auraient tous fait la même chose. L'autre point est que le promoteur doit prendre sa part de responsabilité là-dedans et à bien des niveaux. On m'a laissé savoir que du côté de la CTW, on essayait de savoir qui avait propagé la nouvelle. J'ai reçu et aussi lu des commentaires me rabrouant et la même chose du côté de Patrice Maltais pour l'émission de radio ToW Radio Show. Cependant, ni la personne qui a sorti la nouvelle, ni l'émission de radio et ni moi sommes responsables de ce qui est arrivé. Le promoteur ne pouvait prévoir que Spiky saignerait autant. Ok, je suis à l'aise avec ça. Mais il aurait pu prendre la décision d'arrêter le gala vu la situation ou de prendre une longue pause afin de bien nettoyer la toile et le ring. Chose qu'il n'aurait pas eu à s'inquiéter si le match avait été placé avant l'intermission ou en finale. Au moment où la demi-finale aurait du avoir lieu, il était déjà 23h, alors je le comprends de ne pas avoir pris une autre longue pause, mais à ce moment là, la soirée aurait très bien pu finir là-dessus. Bref, ce sont toutes des décisions que Stéphane Cairo aurait pu prendre et qu'il n'a pas prises. Il a continué avec son show et dans mon livre, les lutteurs en finale n'auraient pas du plus lutter ; la situation n'était pas moins pire pour eux. Il n'y aura probablement pas de conséquences à cette soirée. Mais qu'adviendrait-il si le sang dans le ring était contaminé ? Je ne connais pas personnellement les lutteurs en question et je ne veux pas insinuer quoique ce soit, mais est-ce qu'un de ceux là a déjà passé un test sanguin ? Est-ce que les lutteurs qui ont fait la finale ont vu ces résultats ? On ne parle pas d'une grippe ici, on parle d'un sujet très sérieux. Tant mieux si la réponse est oui à toutes ces questions. Mais dans le doute, le risque est beaucoup trop grand. Et il est là le problème.
Il ne faut pas attendre que ça arrive, il faut prévenir ce genre de situation. Je parlais dans ma dernière chronique d'une Commission Athlétique et laissez-moi vous dire que personne n'aurait lutté sans que le ring soit nettoyé au grand complet, quitte à annuler la balance du show. Les promoteurs doivent se responsabiliser davantage lorsqu'ils veulent avoir un match avec du sang et doivent être prêts à toute éventualité. J'espère que cette situation servira de leçon à plusieurs.
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Dans quelques années, Tommy Rose sera sans doute plus connu pour être le père du lutteur professionnel Alex Silva, alors que ce dernier semble avoir tout un avenir devant lui. Mais dans l'instant présent, Tommy Rose est pleuré par un grand nombre de lutteurs sur la scène indépendante au Québec.
Le 10 février dernier, aux alentours des 2h30 du matin, après un séjour d'un mois à l'hôpital Jean-Talon, Tommy Rose est décédé à l'âge de 42 ans. La famille a demandé à ce que les raisons de son décès demeurent confidentielles. Outre son garçon Alex (Alexandre Freitas), il laisse aussi dans le deuil sa mère âgée de 62 ans ainsi que plusieurs autres membres de sa famille et de nombreux amis. Freitas est un des lutteurs que la jeune histoire de la lutte indépendante au Québec a oublié, car il a commencé à lutter au moment où l'ère indy commençait à peine au Québec.
Né à Joao-Luis Freitas à Azores, aux Îles Sao-Miguel au Portugal le 15 juillet 1969, mais mieux connu par la suite sous le nom de Jean-Louis Freitas, il arrive à Montréal avec ses parents, son frère plus jeune et sa sœur plus âgée alors que lui n'a que 6 ans. Après avoir vécu une enfance et une adolescence loin de la richesse, il se lance dans la lutte et est entraîné par le regretté Édouard Carpentier en 1989 et 1990, alors âgé de 20 ans. Il commença à lutter quelque peu au Québec avant de réaliser qu'il n'y avait pas d'argent à faire ici, avec Lutte Internationale qui avait fermé ses portes en 1987 et la WWF qui régnait sur le territoire. Il fait donc plusieurs voyages aux États-Unis et lutte pour plusieurs territoires, principalement ceux d'Atlanta dirigé par Bill Behrens et de Nashville dirigé par Bert Prentice, mais aussi au Michigan, New York, New Jersey et le Mid-South. En 1992, il prend le 471e rang du PWI 500, la seule fois qu'il fera parti de ce classement. Puis au milieu des années 90, il décide d'aller lutter à Porto Rico pour Carlos Colon, mais après une tournée d'un mois, il revient à Montréal. Lorsqu'il est au Québec, il lutte pour la RWR, formant une équipe avec Gary Gray nommée Thunderstorm, mais avec les années, il luttera aussi pour la ICW, à Drummondville et pour la NCW. C'est d'ailleurs pour cette promotion en 1997 qu'une situation bien particulière arrivera et qui restera dans les anales de la lutte au Québec. Le scripteur de la NCW Bertrand Hébert l'avait fait lutter à quelques reprises et un soir, le booking dit que Rose doit perdre le combat. Rose en avait eu vent, alors il se présente à la salle, en laissant sa valise dans sa voiture et va voir le booking du show. Les rumeurs étaient confirmées, il perdait le combat. Rose est donc retourné à sa voiture, n'a pas fait le match et n'est plus jamais revenu à la NCW. « Je ne l'ai revu qu'à la FLQ des années plus tard. », de dire Hébert. « Il avait vraiment confiance en lui et n'hésitait pas à prendre une décision si la situation ne lui plaisait pas. », ajoute son garçon Alex pour expliquer cette situation. À tort ou à travers, Rose gardera la réputation d'un gars qui ne voulait pas jobber. Pourtant, à l'inverse de cette réputation, il était très apprécié de ses pairs. Suivant l'annonce de son décès, plusieurs lutteurs sur la scène québécoise ont fait part de leur chagrin de perdre quelqu'un qui les avait tellement aidés. Rose ne manquait pas une chance de donner des conseils et de guider les plus jeunes lorsqu'il se retrouvait dans un vestiaire au Québec. D'ailleurs il était reconnu dans la vie de tous les jours pour être quelqu'un qui n'hésitait pas à donner de la nourriture aux plus démunis. « Il aimait conseiller et donner son expérience à la relève. », raconte Sweet Cherrie.
Tout en luttant au Québec, il continue quand même de lutter aux États-Unis, ce qu'il fera jusqu'en 1998. Selon un autre Québécois ayant lutté et voyagé avec Rose dans les différents territoires, Rodrigo Salas, il s'en est fallu de peu pour que les deux signent un contrat avec la WCW. « des gars comme Tommy Rose, moi-même, Mike Rapada (Colorado Kid), Mike Samples et j'en passe, on n'a pas eu de contrat avec la WCW en 99. À la place ça été les Natural Born Thrillers qu'on a vu plus tard à la WCW qui ont eu des chances. Ces 2 territoires de la NWA (Atlanta et Nashville) étaient l'endroit où la WCW allait chercher les jobbers ainsi que des futurs prospects comme AJ Styles ou Air Paris n'importe qui pouvait aller à la WCW, mais il fallait passer le test. », raconte Salas en ajoutant qu'ils avaient tous refusé de passer ce dit test.
En 1999, il fait partie d'un gros alignement pour les débuts de LI 2000 de Jacques Rougeau avec les Jacques Comptois (Jake Matthews), Keven Martel, Sunny War Cloud, Shackles, Drago, Precious Lucy (LuFisto) et plusieurs autres. Cependant, le système de Rougeau qui demande à ce que les lutteurs pratiquent le même combat plusieurs fois avant le gala ne lui plait pas et il décide de quitter, lui qui devait lutter face à Comptois. En 2000, il luttera pour la CCW et sera aussi à la FLQ dans ses débuts. Il lutte un peu partout en province dans les années 2000 et en 2003 il se retrouvera à la CWA lorsque la nouvelle équipe de dirigeants fait son entrée. Il luttera un seul match et ne sera pas rappelé. En mai 2004, il aide un promoteur à St-Hyacinthe à monter une carte de lutte en faisant venir un lutteur qu'il avait connu dans le temps des territoires américains, AJ Styles. Le show n'attire qu'une vingtaine de personnes, malgré l'excellent match qu'offrent Styles et Brick Crawford. C'est au même moment qu'il essaye d'avoir la licence de la NWA pour le Québec, mais c'est Rodney Kellman (Dru Onyx) qui l'obtiendra finalement en janvier 2005.
Durant ces années, il retournera à la FLQ, faisant équipe avec Brad Foley dans une équipe qui s'appelait The Models. Tout comme Rose, Foley est doté d'une excellente stature. Les deux se connaissaient car ils dansaient tous les deux dans les mêmes clubs. En effet, Tommy Rose, sous un autre nom de personnage, celui de Ricky, était danseur nu dans le quartier gai. « Il a été danseur toute sa vie. », de dire Alex. Selon certains, il était une vraie vedette dans ce quartier de Montréal. « Grâce aux Models, y a déjà un autobus de gais de Boston qui est venu voir le show car Foley y avait dansé. », se souvient en riant l'ancien promoteur de la FLQ Paul Leduc. Toujours à la FLQ, les deux avaient fait partie d'un clan qui s'appelait West Coast avec Stan Francisco et Jeff Perfection, tous gérés par Star Maker.
C'est aussi au milieu des années 2000 qu'il commença à entraîner son gars Alexandre, qui n'était âgé que de 14 ans à cette époque. « Il m'a encouragé à faire comme lui et prendre de l'expérience aux États-Unis. C'est pour ça que j'ai lutté au Wisconsin, à Atlanta, Chicago et à Hawaii tôt dans ma carrière, raconte Silva. Il n'avait pas d'argent mais a quand même tout fait pour que je réussisse. »
Tommy Rose sera reconnu comme un lutteur qui par son côté esthétique, a su attirer des foules dans les salles où il luttait, principalement du côté féminin. « Un fait rare dans la lutte indépendante au Québec. », de dire l'ancien scripteur Patrick Lono. Il faisait aussi vendre beaucoup de photos Polaroid aux promoteurs, sans compter les photos qu'il vendait lui-même. « Je me souviens que lui et moi à la RWR, on était souvent les deux à vendre le plus de photos. », se souvient LuFisto. D'ailleurs, Rose était reconnu pour ajouter un bas dans ses shorts, pour ainsi faire miroiter plein de choses au public féminin, qui était vendu de toute façon. Il avait un physique imposant malgré sa grandeur et c'est probablement ce dernier aspect, sur lequel il n'avait aucun contrôle, qui ne lui a pas permis d'aller plus loin. Malgré tout, il aura été l'un des pionniers de l'ère indy au Québec en sortant du territoire et en allant lutter régulièrement aux États-Unis, près de 15 ans avant que les Steen et Generico y aient leur premier match.
Son dernier match a eu lieu en 2008 à la MWF de Valleyfield contre son propre fils, avec qui il avait déjà lutté à 4 reprises. « On jasait de lutte tout le temps. Quand j'étais à la OVW, je souffrais d'insomnie parce que mon père n'était pas là. Il était plus qu'un père pour moi, il était surtout mon meilleur ami. »
Les funérailles de Jean-Louis Freitas ont eu lieu lundi le 13 février et n'étaient invités que les proches. Vendredi dernier, un gala hommage à Tommy Rose a été présenté à la CRW, avec en finale un match de bûcherons opposant Alex Silva à Franky the Mobster. Tous les lutteurs qui avaient connu Rose étaient invités à participer au match comme bûcherons. Parmi eux, il y avait Scream, Carl Leduc, Kevin the Kriminal, les Latinos et Simon Falcon. Notons aussi la présence de Paul Leduc.
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WWE
La WWE fait son grand retour à Montréal le 16 mars prochain, un vendredi soir, après plus d'un an d'absence. Leur dernier gala, également un house show, avait été présenté devant 5 900 personnes le 31 octobre 2010. 2011 marquait la première année depuis 1984 pour laquelle elle n'avait présenté aucun gala dans la métropole. Pour le 16 mars, j'ai rarement vu la WWE faire autant de publicité locale pour un house show. Ils ont placé une publicité sur la bande du Centre Bell durant les matchs du Canadien, j'ai vu une publicité avec les lutteurs présents à V et j'imagine qu'elle a été diffusée ailleurs aussi et il y a toujours le Journal de Montréal qui va être sollicité très bientôt si ce n'est déjà fait. Je suis persuadé que le show va attirer aux alentours des 10 000 personnes. La rareté de l'événement va attirer ceux qui ne se déplacent d'habitude que pour les événements télévisés, la pub mise en place a l'air solide et l'alignement l'est encore plus. La WWE a annoncé jusqu'à maintenant CM Punk vs Dolph Ziggler, John Cena va Kane dans un Last Man Standing, un 3-way entre Daniel Bryan, Mark Henry et BigShow de même que la présence de Chris Jericho, Sheamus, R-Truth, Kofi Kingston, Zack Ryder, Kelly Kelly, The Miz et Cody Rhodes. Évidemment, les blessures récentes de certains pourraient faire en sorte que cet alignement change quelque peu, mais sans aucun doute, la WWE amène donc son équipe A à Montréal et j'ai l'impression qu'une bonne foule pourrait ramener un événement télévisé dans un avenir pas si lointain. Le dernier événement de ce genre remonte au 13 septembre 2009 alors que la WWE avait présenté Breaking Point devant 12 000 fans. Le dernier house show avant ce PPV remonte au 2 mai 2008 alors que le show avait attiré 7 500 personnes. Il s'agissait du retour de la WWE au Canada après 11 mois, soit depuis l'affaire Chris Benoit.
TNA
Vince Russo a finalement quitté TNA alors que la nouvelle fut confirmée la semaine dernière par Dixie Carter. Les dés étaient pipés pour Russo alors que depuis un certain temps déjà Bruce Pritchard (Brother Love) était à la tête de l'équipe créative. De plus, l'arrivée de David Lagana en provenance de ROH en disait long aussi sur la survie de Russo qui voyait ses pouvoirs diminués de plus en plus. Lagana sera celui maintenant qui va écrire les shows, alors que Pritchard et Eric Bischoff supervisent le tout et approuvent les décisions. Est-ce que ce changement de garde peut vouloir dire une meilleure chance pour certains Québécois de faire leur entrée avec la TNA ? Pas vraiment. Pas pour l'instant en tout cas. Lagana appréciait bien Steen et Generico du temps qu'il était avec ROH, mais il n'a pas plein pouvoir, loin de là. Il peut soumettre des idées, mais les nouvelles embauches passent par Pritchard et Bischoff. C'est d'ailleurs ce dernier qui n'avait pas aimé le 2e try-out que Generico avait eu en janvier 2011 face à Amazing Red, sans quoi, peut-être que Generico s'y retrouverait en ce moment. Le push de Sylvain Grenier à Smackdown il y a quelques années était grandement du à Lagana qui aimait bien le Québécois. Encore là, Lagana n'a pas plein pouvoir et l'autre question là-dedans, est de savoir si Grenier signerait pour la TNA ? Alex Silva, qui va retourner à la OVW dans les prochaines semaines, est peut-être le mieux placé des quatre étant donné que la OVW est maintenant le club-école de la TNA.
L'accident qui est survenu entre Zema Ion et Jesse Sorrensen devrait faire réfléchir plusieurs promoteurs au Québec. Si deux lutteurs professionnels entraînés comme eux peuvent manquer une manœuvre de la sorte, avec les résultats qu'on connaît (cou cassé pour Sorrensen), imaginez deux lutteurs pas encore prêts, pas bien entraînés et pas bien encadrés. Comme dirait RBO, « Pensez-y ! »
ROH
La ROH a produit un premier DVD Best of pour Kevin Steen intitulé Kevin Steen: Ascension to the Top. Il s'agit d'un double DVD présentant 19 matchs de Steen avant qu'il gagne les titres par équipe de la ROH. D'ailleurs, le dernier match du DVD est la victoire de Steen et Generico face à Jimmy Jacobs et Tyler Black pour ces titres. Tous ces matchs ont déjà été diffusés sur les DVD réguliers des shows de la ROH, sauf un, celui du 23 juillet 2005 contre El Generico. Ce match est d'ailleurs important parce que suite à ce combat, l'ancien booker Gabe Sapolsky avait pris la décision de faire compléter les dates déjà prévues aux deux Québécois, mais de ne plus les rappeler. Le match fut l'un des rares et peut-être même le dernier où Generico avait mal paru, alors que durant les 5 premières minutes du combat, il avait « oublié » comment lutter. Leur dernier gala avec la ROH s'était donc déroulé le mois souvent à Buffalo. Generico avait fait un retour à la fin 2006 tandis que Steen allait attendre jusqu'en février 2007 à Philadelphie pour y faire son retour, cette fois-ci en équipe avec Generico et avec la suite qu'on connait. Sapolsky avait déjà déclaré qu'après que Steen soit revenu du Japon en 2006, il avait vu des matchs de lui à la PWG et il croyait que le temps était venu de le ramener. Le tout premier match de Steen avec ROH, face à B-Boy dans un Do or Die show le 19 février 2005, l'après-midi du gala 3e anniversaire, y est également. Il s'agit aussi du tout premier gala de ROH auquel j'ai assisté.
En ce qui concerne le show 10e anniversaire du 4 mars prochain, Steen affrontera Jimmy Jacobs dans un Grudge Match. En principe, le plan pour la 11e année de ROH est d'envoyer Steen comme le prochain aspirant au titre de Davey Richards, ce qui devrait aussi constituer l'une des fortes rivalités de l'année. Depuis son retour tant anticipé en décembre dernier, il est clair qu'on mettait les premières pièces de l'échiquier en place pour cette éventuelle rivalité.
Pour ceux qui se demandent pourquoi El Generico n'est pas à la ROH en ce moment, c'est qu'il n'a tout simplement pas resigné son contrat qui venait à expiration en décembre 2011. Il serait surprenant par contre de ne pas le revoir à la ROH d'ici la fin de l'année.
PWG
Dans la finale du show de la PWG qui avait lieu le 29 janvier dernier lors du WrestleReunion à Los Angeles, PAC, Yoshino et El Generico ont eu le dessus sur Kevin Steen, Akira Tozawa et Super Dragon. Selon les rapports du show, le match fut tout simplement fantastique alors qu'il ressemblait à un match 3 vs 3 du style que Dragon Gate offre habituellement. Certains lui donnaient même un ****1/2.
Lors du prochain gala le 17 mars prochain, El Generico défendra son titre de la PWG face à Eddie Edwards alors que Steen fera équipe avec Super Dragon dans un 4-way par équipe qui impliquera aussi les RockNES Monsters, les Young Bucks ainsi que Stupefied et Player Uno, les Super Smash Bros. Selon les informations que j'ai obtenues, les Super Smash Bros. seraient devenus des semi-réguliers avec la promotion californienne et il y a des bonnes chances qu'on les voit là-bas un show sur deux. Les billets d'avion plus chers en provenance du Canada ou même du nord-est des Etats-Unis seraient la principale cause qui explique pourquoi ils n'y sont pas à temps plein.
Lutte féminine
Femmes Fatales va présenter son prochain gala le 10 mars et il s'agit probablement du plus important show de leur petite histoire et ce, autant pour la compagnie que pour certaines lutteuses. En effet, plusieurs personnes influentes dans le monde de la lutte féminine seront présentes. Dan Murphy du Pro Wrestling Illustrated, qui est en charge du PWI Female 50 et du PWI 500 y sera, Stewart Allen, webmaître du site ringbelles.com descendra d'Angleterre pour être au show, Rick McLean, webmaître du site northstarz.ca viendra de Toronto et il y a de fortes possibilités que l'ancien scripteur de la WWE Alex Greenfield y soit aussi. Greenberg, qui demeure au Vermont, était le scripteur en chef de Smackdown en 2005-2006 et est celui derrière l'angle de Mickie James et Trish Stratus. De plus, ce gala marque un changement de garde pour Femmes Fatales alors que moins de Québécoises seront utilisées. Mais celles qui le seront se voient offrir une belle opportunité. Angie Skye et Kira particulièrement se font testées dans ce gala alors qu'elles vont toutes les deux affronter des Australiennes, Jessie McKay et Kellie Skater, qui font partie des meilleures lutteuses au Monde. Avec l'annonce dernièrement d'échange de talent entre la WSU et Femmes Fatales, de bonnes performances de ces deux lutteuses pourraient leur permettre d'en faire partie. Si LuFisto et Kalamity vont en faire partie assurément, rien n'est sur pour les autres lutteuses locales. Sweet Cherrie devrait en faire partie, elle pour qui il s'agirait d'un beau cadeau en fin de carrière. D'ailleurs, les dirigeants de Femmes Fatales ont demandé à leurs lutteuses locales de s'assurer d'avoir un passeport en prévision justement de cet échange de talent. Les combats annoncés pour le 10 mars sont les suivants : Kalamity vs Mercedes Martinez, LuFisto vs Jazz, Sweet Cherrie vs Portia Perez, Cheerleader Melissa vs Hailey Hatred, Jessie McKay vs Angie Skye, Kellie Skater vs Kira et She Nay Nay vs Rhia O'Reilly.
Serena Deeb n'y sera pas à cause de la commotion cérébrale qu'elle a subie lors des derniers enregistrements de Shimmer en octobre 2011. De là les ajouts de Hatred et McKay.
Plusieurs régulières de Femmes Fatales ont été annoncées pour les prochains enregistrements de Shimmer les 17 et 18 mars 2012 alors que Cheerleader Melissa (championne), Portia Perez, Nicole Matthews, Mercedes Martinez et Kellie Skater y seront.
International
Deux Québécois ont été au Japon récemment, soient El Generico et Sexxxy Eddy. Eddy a fait une très bonne impression lui qui en est à son 3e voyage au Japon en moins d'un an. Il a d'ailleurs eu une excellente réaction lorsqu'il a fait son moonsault à l'intérieur d'une poubelle de métal, manœuvre qu'il a fait plus d'une fois ici. Union et DDT sont deux promotions sœurs pour lesquels les deux Québécois avaient déjà lutté dans le passé. Generico avait d'ailleurs remporté le titre DDT Extrême le 19 septembre 2011 et avait défendu ce titre à 3 reprises, soit en septembre, novembre et décembre 2011. Voici les résultats les concernant pour janvier et février 2012.
UNION, 3 janvier, Tokyo Korakuen Hall, 1,130 Fans
DDT Extreme Title - TLC (Tonkachi, Ladders & Chairs): Isami Kodaka a battu El Generico (c) pour remporter le titre.
UNION, 10 février, Shin-Kiba 1st RING, 306 Fans
El Generico a battu Ken Ohka
Sexxxy Eddy a défait Mio Shirai
DDT, 11 février, Nagoya Arsenal Hall, 350 Fans
Kenny Omega, El Generico & Sexxxy Eddy ont battu Makoto Oishi, Akito & Hiroshi Fukuda.
UNION, 12 février, Osaka Minami Move On Arena, 260 Fans
Shuji Ishikawa & Shigehiro Irie ont battu El Generico & Hiroshi Fukuda.
DDT Extreme Title - BLT (Buckets, Ladders & Tonkachi) Match: Isami Kodaka (c) a défait Sexxxy Eddy.
DDT, 19 février, Tokyo Korakuen Hall, 1,408 Fans
El Generico & HARASHIMA ont battu Kenny Omega & KUDO
Sexxxy Eddy & Keita Yano ont défait Shigehiro Irie & DJ Nira
LuFisto a remporté le 19 février dernier le titre féminin de Lucha Pop à Mexico City au Mexique. Il s'agissait d'un retour pour elle au Mexique après plusieurs années d'absence. Elle a battu La Vaquerita devant une salle comble à l'Arena Lopez-Mateos. Le Mexique demeure une terre promise pour la lutte, même si la WWE est en train de faire subir à ses voisins du sud le même sort qu'elle a fait subir au reste des Etats-Unis et du Canada au milieu des années 80. LuFisto a eu droit à des séances de photos professionnelles, elle avait deux pages de dédiées dans l'un des plus importants journaux là-bas, le Basta, en plus de faire la page couverture du Lucha Magazine avec Davey Richards. Vue comme une vedette au Mexique, elle a reçu des cadeaux de la part de certains fans et une en particulier a même fait 12 heures d'auto pour venir voir lutter la Québécoise.
NSPW
La promotion de l'année y allait de son premier show le 14 janvier dernier avec comme invité Fit Finlay. D'entrée de jeu, la foule était le double de ce que la NCW a attiré (avec DX) avec 317 fans, comme quoi la NSPW a vraiment le vent dans les voiles. J'ai entendu différents commentaires sur le combat entre Finlay et Marko Estrada, allant que c'était aussi bon que Steen vs London jusqu'à un bon combat, sans plus. L'autre point majeur du gala est le changement de titre alors que Simon Martel est devenu le nouveau champion en battant Pee Wee et Kevin Steen dans un 3-way. Les présences de Steen étaient pour diminuer à Québec principalement à cause des dates de la ROH et de la PWG et la décision fut prise la journée du gala de mettre le titre sur Martel. Choix discutables s'il en est un, mais l'équipe créative de la NSPW compte bien utiliser et bien protéger leur champion afin de lui donner toutes les chances de bien réussir dans cette position. À une moyenne de billets à 12$, les recettes devraient être aux alentours des 3 800$.
Finlay avait offert aussi un séminaire aux lutteurs de la NSPW avec un minimum de participants requis et ce nombre n'a pas été atteint. Or, Finlay n'a pas pu montrer son savoir aux lutteurs en question, ce qui est désolant pour ceux qui voulaient y participer. Ce qui en dit long aussi sur le vouloir de plusieurs lutteurs au Québec.
Lors du gala, la NSPW a annoncé la finale de leur plus gros show de l'année, Golden Opportunity IV, le 26 mai 2012, alors que Kevin Steen fera face à nul autre que Lance Storm. Storm avait pris une semi-retraite dan les dernières années, mais avec son école de lutte, avait rechaussé ses bottes à quelques reprises. D'ailleurs, Storm luttera pour la ROH durant la fin de semaine de Wrestlemania.
La NSPW a un nouvel annonceur alors qu'Alex Price remplacera JS Trudel dorénavant. Je ne sais pas si c'est une décision à long terme ou plutôt une qui va mener à un angle quelconque, mais c'est ce qui a été annoncé lors du dernier show de la compagnie le 4 février. Trudel redeviendra arbitre.
Depuis le 4 février dernier, Stéphane Bruyère est officiellement l'assistant-scripteur de Michael Bisson. Il sera là principalement pour s'assurer que le pacing et le timing du show soient impeccables.
NCW
Le 14 janvier dernier, la NCW recevait deux anciens lutteurs de la WWE, Billy Gunn et X-Pac (Sean Waltman), sous la bannière de la D-Generation X. Je ne sais pas si c'est un manque au niveau de la publicité ou tout simplement le fait qu'on surestime le pouvoir d'attirer des fans de Gunn et Waltman, mais seulement 160 personnes se sont présentées rue des Érables pour voir les deux anciennes vedettes.
Pourtant l'ère attitude comme on le sait a été l'une des plus prolifiques de l'histoire et autant Gunn que Waltman y étaient des joueurs importants à cette époque. Qu'à cela ne tienne, les deux n'ont pas déçu ceux qui s'étaient déplacés. Ils étaient ici pour travailler et non pas juste avoir un payoff. Gunn était à la fois drôle et intense, alors qu'il faisait embarquer la foule dès qu'il le pouvait. Waltman de son côté, le meilleur worker des deux, y est même allé d'un plancha à l'extérieur sur ses adversaires, en l'occurrence Thomas Dubois et Mathieu St-Jacques. D'ailleurs les deux vedettes ont été d'une générosité sans bornes. Après le match, ils ont signé des autographes et pris des photos payantes avec les fans pendant une bonne vingtaine de minutes. Puis, lorsqu'ils sont retournés aux vestiaires, ils ont pris la peine, particulièrement Gunn, de jaser avec les deux Québécois afin de leur donner des conseils. Entre autres choses, il leur a dit de travailler plus lentement et de mieux sentir la foule, de mieux l'écouter. Ensuite, ils se sont prêtés aux nombreuses photos de la part du personnel et des autres lutteurs, tout ça avec une patience extraordinaire. Alors que la caméra d'un gars de sécurité ne semblait pas fonctionner, Gunn a pris lui-même la caméra et a joué dans les fonctions pour l'arranger ! Dubois et St-Jacques ont bien paru dans le combat et je crois qu'ils sont prêts pour monter d'échelon. La différence de grosseur était cependant très visible, alors que Dubois, un des mieux bâtis au Québec, avait l'air petit à côté des 6 pieds 5, 270 livres de muscles de Gunn. Un fait cocasse durant le match, alors que Joey Soprano, qui tentait d'échapper aux babyfaces, est monté sur le stage, a mal calculé ses pas et est tombé dans le vestiaire par en arrière apportant avec lui le rideau du fond ! Ce qui lui a valu le commentaire d'avoir fait un « KarenBrooks », cette lutteuse de la Mauricie qui avait fait une chute semblable à un gala de Femmes Fatales. Heureusement, plus de peur que de mal.
Malheureusement pour la NCW, la balance du gala, c'est-à-dire les 8 premiers combats, était de loin l'un des moins bons galas auquel j'ai assisté de la NCW, autant au niveau booking que pour l'exécution. Premièrement, 8 combats étaient beaucoup trop. Les 5 premiers combats ont eu des après-matchs et/ou des interventions et d'avoir positionné le championnat Québécois 4e match, dans la première partie du show, n'aide pas à mettre ni le titre ni le champion over. Surtout après avoir fait un tollé avec la victoire de Frank Blues au show 25e anniversaire. Et je ne mentionne même pas que le gala a duré presque 3h30. Pourtant ce genre de gala est facile à booker. Tu fais venir deux vedettes, donc tu penses attirer des nouveaux fans. Il faut alors encourager ces nouveaux fans à revenir. Et ce n'est pas avec 9 combats de 3h30 de temps avec du mauvais booking que tu vas les ramener. 6-7 combats maximum, à l'intérieur d'une fenêtre de 2h30, presque booké en spot show avec plusieurs victoires de babyfaces et un gros angle pour ainsi attirer les gens au prochain gala est la formule standard et elle a juste été ignorée ici.
Une foule d'environ 160 personnes à 25$ le billet, donne quand même des recettes respectables de 4000$. Avec le restaurant, les photos à la fin et éventuellement la vente des DVD, la NCW devrait rentrer dans son argent.
C*4
La C*4 a toute une finale à présenter aux fans de Montréal samedi le 25 février avec d'un côté Kevin Steen et Franky the Mobster et de l'autre, l'équipe composée de Mike Bailey et de Rhino. La C*4 en sera à son 2e gala dans la salle de la CRW, elle qui avait débuté ses shows en sol montréalais dans la salle de la NCW.
ToW
La ToW a annoncé la date de son prochain gala, soit le 5 mai 2012 au Centre Pierre-Charbonneau, un retour pour eux à l'établissement de la rue Viau. Le seul combat d'annoncé est un gauntlet, dans lequel participera 10 des meilleurs lutteurs au Québec, qui déterminera l'aspirant numéro un au titre et qui affrontera le champion Franky the Mobster le soir même. On a aussi annoncé que Dru Onyx lutterait en équipe, sûrement avec Carl Leduc, car les deux sont champions par équipe.
Ici et là
Lors du WrestleReunion à Los Angeles, un show était présenté le samedi soir 28 janvier dans lequel plusieurs anciens lutteurs y prenaient part, de même que des lutteurs courants. L'un de ceux là était El Generico qui faisait équipe avec The Great Sasuke face aux Young Bucks. Pour l'occasion, Generico portait un masque moitié-Generico, moitié-Sasuke. Également, Kevin Steen affrontait pour la première fois Tommy Dreamer dans un No DQ, No Countout match. Steen a remporté le combat et après celui-ci, Raven a attaqué Steen pour ensuite faire un DDT à Dreamer. Le match comme tel a été décrit comme très bon dans son genre. Par la suite, lors de la bataille royale avec toutes les légendes, Raven qui était le dernier à sortir, a refusé d'entrer dans le ring et a fait un « finger » à Dreamer qui lui était déjà dans l'arène. Steen est alors sorti du vestiaire, a attaqué Raven et l'a envoyé dans le ring. Dreamer lui a alors fait un DDT pour ensuite éliminer son ennemi de toujours. Originalement, la suite de cet angle devait se dérouler au WrestleReunion de Toronto alors que Steen et Dreamer devaient affronter Raven et nul autre que Terry Funk. Par contre, cette semaine nous apprenions que Funk ne sera plus à Toronto, or le match n'aura a lui aussi été annulé.
Je ne veux pas revenir en long et en large sur la vidéo Youtube de Samson, mais lorsqu'il dit que Sylvain Grenier a tué la lutte au Québec, il est dans le tort deux fois plutôt qu'une. Premièrement, si on est de la philosophie que la lutte est morte au Québec, elle l'était bien avant l'arrivée de Grenier sur la scène indy, que ce soit comme lutteur ou promoteur. Deuxièmement, si j'avais à dresser une liste de personnes impliquées dans la lutte québécoise et qui ont contribué à la tuer, je pourrais en nommer plus de 100 avant même de penser à y insérer le nom de Grenier. Par rapport à la ToW, je ne pense pas qu'elle soit la raison de l'état de la lutte au Québec. Elle n'est pas encore la solution, mais elle n'est certes pas la raison. Le promoteur Marc Blondin me laissait savoir récemment qu'il connaît le rôle que la ToW a à tenir dans la lutte québécoise, qu'il ne l'a pas tenu en 2011 et qu'il compte bien se reprendre en 2012. Ironiquement, la ToW n'a produit qu'un seul show d'envergure en 2011 avec quelques spots shows en région et pourtant, il s'agit de leur meilleure année au point de vue financier. Il faut donc s'attendre à une année 2012 qui risque de ressembler aux années antérieures.
Uprising de la GEW devrait être un très gros événement. La date du gala est le 9 juin 2012
Michael Elgin devrait devenir un lutteur de plus en plus régulier pour la CRW.
Une page d'histoire
Il y a 25 ans, les 9 janvier et 6 février 1987, la rivalité entre Randy Savage et Rick Steamboat se transportait à Montréal en prélude de leur combat à Wrestlemania III, alors que 20 302 fans assistaient au premier et 19 202 au second. Le gala du 9 janvier marquait aussi le seul combat un contre un entre Raymond Rougeau et Dino Bravo.
Il y a 20 ans, le 20 janvier 1992, Dino Bravo luttait pour la dernière fois à Montréal.
Anniversaires
Michel « Justice » Dubois a fêté ses 65 ans le 9 février dernier. Le 19 février, Gino Brito Jr fêtait ses 50 ans. Le 12 janvier dernier, Luna Vachon aurait atteint le cap des 50 ans.
« Entendu » sur Twitter
@KILLSTEENKILL: @TheRock I lost my sense of smell when I was 9. Everytime you asked if I could smell your cooking, I died a little inside. Can I get an RT?
Si vous avez des questions ou commentaires, n'hésitez pas à communiquer avec moi au patric_laprade@videotron.ca, via les réseaux sociaux au http://www.facebook.com/patlaprade et http://www.twitter.com/patlaprade, ainsi que sur mon site Web au www.lutte.com