La tournée de TNA est derrière nous et je considère que celle-ci fut un succès. Bien évidemment, dans n'importe quelle business, le seul et unique succès survient lorsqu'il y a un profit et je peux déjà confirmer que cette tournée ne fut pas un succès financier pour TNA. Par contre, si on fait fi des états bancaires, la tournée à Montréal, Sherbrooke et Trois-Rivières fut une réussite à bien des niveaux.

TNA au Québec : un succès
Premièrement, il faut mettre les choses en perspectives. Le produit qu'offre Impact Wrestling, que j'appellerai TNA ici par soucis de concision, est assez médiocre, probablement à son plus bas niveau depuis des années. Ce qui est diffusé à la télévision et en PPV n'est aucunement attirant et n'incite pas les fans à aller voir le produit en direct. Quelques lutteurs Québécois en vacances à Orlando le printemps dernier ont préféré se promener dans Universal Studios sous la pluie plutôt que d'aller voir un enregistrement de TNA. C'est peu dire. Alors les attentes n'étaient pas très élevées.

En moyenne, TNA attire environ 1000 personnes à ses shows et ça inclut les enregistrements à Orlando et les PPVs, ce qui vient biaiser le chiffre pour les house shows. Brooklyn est leur plus gros marché alors qu'ils attirent en moyenne 5000 personnes pour un house show, mais sinon, il est très fréquent de voir des 500 et 600 personnes pour plusieurs villes.

À son premier show à Montréal, le vendredi 7 octobre, TNA a attiré 660 payants, 750 au total avec les gratuités. Le Centre Claude-Robillard, qui n'avait jamais accueilli de show de lutte auparavant s'est avéré être une belle salle, adéquate pour un show de lutte et bien mieux que je l'aurais imaginé. Le montage avec les colonnes de métal et les jeux de lumières étaient une initiative des promoteurs locaux Marc Blondin et Patricia Molloy et ça donnait un look très professionnel. Le show comme tel fut bon, mais cette partie ne m'a pas surprise. Je l'avais dit avant le gala que les house shows de la TNA sont supérieurs à ce qu'on voit à la télé tout simplement parce qu'on laisse les gars lutter et on ne les encombre pas d'angles et d'histoires aussi douteux que ridicules. Austin Aries vs Brian Kendrick a été un très bon match, le 2e meilleure de la soirée derrière Daniels vs Styles et ce match est une belle preuve de comment le booking de TNA peut leur nuire. À Bound for Glory, le même match mais avec une stipulation, alors qu'il s'agissait d'un « I Quit » match est venu donner un combat décevant. Même Eric Young face à Robbie E fut meilleur que je ne l'aurais cru et a fait réagir la foule. Le match de filles était moyen, mais j'ai trouvé Bully Ray et Mr. Anderson encore plus mauvais. Je n'ai vraiment pas embarqué dans ce match là. Pourtant au PPV, je trouve que Bully Ray a fait un bon travail pour rester heel devant une foule qui prenait pour tous ceux qu'elle avait vu lutter régulièrement à Philadelphie comme Samoa Joe et Austin Aries (ROH), RVD, Jerry Lynn et Bully Ray (ECW) ainsi que Flair et Hogan (WWF/NWA/WCW), que ces gars là soient heels ou babyfaces. On dit souvent que la foule de Philadelphie est spéciale, elle l'a prouvé encore une fois en ne réagissant pas comme l'amateur moyen de TNA. D'ailleurs, au PPV, ce n'était clairement pas une foule de fans de TNA.

Par contre à Montréal, les fans sont aussi reconnus pour être assez tranchants dans leurs réactions. Aries a reçu un très beau pop lors de son entrée. Mais la réaction qui m'a surpris le plus c'est celle que les fans ont donné à Hulk Hogan! Non, Hogan n'était pas présent, mais lors de l'intermission, JF Kelly a demandé à la foule qui gagnerait entre Sting et Hogan. La foule a tout d'abord hué Sting et quand le nom de Hogan fut prononcé, elle l'a hué encore plus!! Hogan country no more?!? Ça m'a bien fait rire.

Beer Money Inc face à Steiner et Gunner n'était pas le meilleur match de la soirée, loin de là, mais ça été bien pour ce que c'était. Beer Money et Steiner ont été over.

Si vous regardez attentivement la carte, il manquait bien des gros noms. Kurt Angle, qui était booké mais à cause de ses dernières frasques au volant a du se désister, Rob Van Dam, Samoa Joe, Jeff Jarrett,Velvet Sky, Angelina Love étaient tous absents. Certains m'ont mentionné que si Hogan avait été là, ça aurait attiré beaucoup plus. J'aimerais bien savoir comment on définit beaucoup plus. Est-ce que ça aurait pu remplir les 1140 places du Centre Claude-Robillard? Peut-être. Sûrement. Plus que ça? J'en doute. C'est fini le temps où on pouvait dire, « Ah Hogan et Montréal ça a toujours marché. » Regardez juste la réaction des fans ce vendredi quand son nom fut mentionné. C'est sûr qu'un Hogan babyface ferait mieux qu'un Hogan heel, mais heel ou babyface, la foule de Montréal s'en fouterait, il passerait pour un favori de la foule. Mais je crois fermement que le temps où on disait qu'Hogan à lui seul pouvait attirer des milliers de fans à Montréal est révolu.

Le samedi à Sherbrooke, malgré la présentation d'un show de la ALE, promotion indy du coin qui faisait son premier show régulier officiel depuis qu'elle a pris la place de la défunte SCW et qui a quand même attiré 292 personnes (237 payants), le show de la TNA a attiré 700 personnes au total dont 560 payants. J'avais questionné le fait que TNA courait un risque de s'opposer à la ALE à cause des bons contacts que le promoteur a et du genre de ville qu'est Sherbrooke. À Sherbrooke même, la journée du show, j'avais vu passer des statuts Facebook de gens là-bas qui se questionnaient à savoir si la TNA attirerait plus de monde que la ALE. Et j'avais des doutes moi aussi. Finalement, ce ne fut même pas serré. Probablement la plus grosse surprise pour moi lors de cette tournée.

Le dimanche à Trois-Rivières, toujours avec le même show, mis à part que la finale à Sherbrooke et Trois-Rivières était Styles vs Daniels, a été celui qui a obtenu le moins de succès. Sur certains résumés du show, j'ai lu qu'on évaluait la foule à 300 personnes et que plusieurs billets gratuits avaient été donnés. Pour ma part, j'ai parlé à un lutteur Québécois assis dans la foule, l'annonceur-maison du Caron et Guay, l'équipe de hockey semi-pro de Trois-Rivières, de même qu'à JF Kelly et tout ce monde est d'accord pour dire qu'il y avait environ 500 personnes au show. Le chiffre officiel que j'ai eu est 439 payants avec 550 personnes en tout.

Ces trois shows furent également présentés durant un long week-end ce qui est toujours un risque pour un promoteur de lutte. D'autant plus qu'il s'agissait d'un sacré beau week-end et bien des gens ont sûrement eu mieux à faire que d'aller s'encabaner une soirée de temps avec l'hiver qui veut veut pas cogne à nos portes.

Somme toute, lorsque je dis que la tournée de TNA fut un succès, je me base sur tout ceci. Malgré que le produit offert n'est pas à son meilleur; malgré que les plus gros noms n'étaient pas présents; malgré que la ALE roulait le même soir; malgré qu'il s'agissait d'une longue fin de semaine et malgré qu'il faisait beau sans bon sens, ils ont attiré 2000 personnes en tout et partout sur une capacité de 3420. En décembre 2007, avec un produit bien meilleur au petit écran, la TNA avait attiré 800 personnes à Montréal, 682 à Québec et environ 500 à Gatineau, donc un peu moins en nombre, dans des salles beaucoup plus grandes. Les 750 amateurs à Claude-Robillard remplissaient bien mieux le centre que les 800 à Charbonneau. Ce qui mérite un beau coup de chapeau aux promoteurs. Mais je savais que Blondin ferait un meilleur travail que Devon Nicholson. Il n'y avait aucun doute là-dessus. Et avec certains impondérables de son côté à lui, il aurait pu attirer encore plus. Par contre, s'il y a une chose qui fut confirmée avec ces 3 shows, c'est que l'émission de TNA à RDS n'attire absolument personne en salle.

Je m'en voudrais cependant de ne pas souligner la très belle performance de Jean-François Kelly. Je dis haut et fort depuis plus d'un an qu'il est le meilleur annonceur-maison que la lutte au Québec a connu depuis plusieurs années et sa performance à TNA me l'a reconfirmé encore une fois. Il avait l'air d'un pro, il avait l'air à sa place dans ce ring et si vous ne l'avez vu qu'à Montréal, ses performances dans les deux autres villes furent encore meilleures. Le responsable des house shows pour la TNA lui a donné plus de corde le samedi et le dimanche tellement que c'est Christy Hemme qui agissait comme son adjointe et non pas l'inverse. À Montréal, il lui a demandé durant l'intermission de mettre la foule dedans et Kelly s'est présenté au ring et a réussi à faire réagir la foule pendant 9 minutes seul dans l'arène. Le gars de TNA n'en revenait tout simplement pas. JF Kelly flottait sur un nuage après ces 3 shows et avec raison. Si aucun Québécois ne pouvait prendre part aux matchs, même si un lutteur en particulier a tout essayé pour y arriver, sans succès, un Québécois, en la personne de Kelly, aura bien représenté sa province natale!
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Instinct MMA : à faire envier la lutte
Un autre impondérables que je n'ai pas parlé mais qui est venu enlever quelques fans à la TNA pour leur show à Montréal est la présence de Instinct MMA à quelques 20 minutes de Claude-Robillard. Instinct MMA, la nouvelle promotion de Stéphane Patry, l'ancien grand manitou de TKO et de UCC, présentait son premier gala et avait choisi Boisbriand et son Centre d'Excellence Sports Rousseau comme endroit de prédilection. Une foule de 4384 personnes s'y est présentée et il est définitif que certains d'entre eux auraient été à TNA si ça n'avait pas été de ce gala. Le show était aussi présenté sur PPV que j'ai pu regarder le lendemain matin. L'ancien scripteur de la ICW et de la NWA-Québec Patrick Lono a fait un très bon travail aux analyses et dans l'arène comme interviewer. On le sentait plus à l'aise en anglais qu'en français, ce qui n'est pas surprenant. L'ancien commissaire de la ICW, Jason « Le Connaisseur » Cavallaro était aux commandes du show comme descripteur et son expérience comme animateur radio est venu grandement aider le reportage, alors que Cavallaro devait travailler avec deux hommes qui avaient peu d'expérience derrière ce genre de micro, Lono et l'ancien combattant Thierry Quenneville.

Sans entrer dans un débat, 4384 personnes pour un premier show, sans même avoir un gala régulier sur nos ondes représente bien le fait que le MMA local a surclassé la lutte professionnelle locale. C'est le cas depuis plusieurs années et ceci est en simplement une autre preuve. À bien plus de niveaux qu'on le pense, l'ennemi numéro un de la lutte professionnelle est le MMA, mais je trouve que trop peu de gens le réalisent pleinement.

Vous voulez un exemple? Je vais vous en donner qu'un seul. J'y reviendrai à la place dans une autre chronique. Je trouve ça anormal que deux gars comme Cavallaro et Lono, pour qui la lutte fut une passion et à quelque part en-dedans d'eux ça l'est encore, doivent couvrir un show de MMA pour faire leurs débuts sur PPV. Si la lutte était en bonne santé et si le MMA ne venait pas jouer dans sa cour, Lono et Cavallaro auraient du faire quelque chose de similaire mais pour une compagnie de lutte. Vous savez, les 10 compagnies de lutte qui dans les 10 dernières années ont dit haut et fort qu'ils étaient près d'une entente avec un réseau de télévision ou d'être sur PPV. Pendant ce temps le MMA local réalise ce que la lutte professionnelle au Québec rêve encore.
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Femmes Fatales : Les lutteuses locales devront se retrousser les manches
Je serai bref sur le show de Femmes Fatales car j'ai animé ce show et je n'aime pas analyser un show lorsque je suis moi-même impliqué dans le gala. Je l'ai déjà fait, mais si je ne suis pas obligé, je n'aime mieux pas. Ceci dit, je veux me concentrer sur les filles locales. Ces dernières devront faire très attention car si elles n'élèvent pas leur jeu d'un cran, la vocation de Femmes Fatales, qui était à la base de permettre aux lutteuses d'ici de performer contre des filles de haut niveau devra changer. Femmes Fatales a maintenant une réputation d'offrir d'excellents matchs, où la lutte féminine est prise au sérieux et elle ne peut revenir en arrière en ayant comme excuse que ses locales ne sont pas prêtes ou du même niveau. Présentement, LuFisto, Kalamity et Sweet Cherrie, cette dernière qui a peut-être un workrate un peu moins bon que les deux premières, mais qui compense largement par son charisme, son travail de foule et son expérience, sont les seules Québécoises que la direction de Femmes Fatales peut mettre avec n'importe quelle lutteuse sans avoir de soucis. Mais les autres, ce sont souvent des risques; on peut avoir un excellent résultat, comme Anna Minoushka face à Awesome Kong; ou un résultat désastreux comme Anastasia Ivy face à Allison Danger.

Si les filles locales ne se prennent pas en main, la direction n'aura d'autres choix que de les laisser sur les lignes de côté et de faire venir plus de lutteuses d'Ontario, des États-Unis ou d'ailleurs. La liste d'attente est longue, croyez-moi. Serena Deeb, qui fut annoncée pour le mois de mars 2012, a elle-même demandé à Stéphane Bruyère pour venir à Montréal. Jazz, l'ancienne championne de la WWE, qui elle aussi viendra au mois de mars, devait être booké plus tôt dans l'année mais ça n'a pas fonctionné et elle avait fait part qu'elle était très déçue de ne pas pouvoir venir. Et elles ne sont pas les seules. Plus de filles de l'extérieur demande plus de budget mais en même temps va permettre à la promotion de vendre plus de DVDs, elle qui fait déjà très bien à ce niveau. D'autant plus qu'elle a le support de la plus grosse promotion du genre en Amérique du Nord, SHIMMER. De quelle façon? SHIMMER, dans la mesure du possible, veut booker ses shows la semaine avant ou la semaine après Femmes Fatales pour ainsi permettre aux filles qui viennent de loin comme les Joshis et les Australiennes de se trouver d'autres bookings, mais aussi à une organisation comme Femmes Fatales de profiter du fait que ces lutteuses sont déjà en Amérique du Nord. Femmes Fatales est en quelque sorte prisonnière de son succès. Elle doit produire des shows de qualité et devra prendre tous les moyens pour y arriver. Si ça demande de couper des lutteuses locales, elle le fera.

Quelques notes rapides pour dire que Cheerleader Melissa vs Yumi Okha ainsi que la finale entre LuFisto et Kalamity sont les deux meilleurs matchs de la soirée et les deux ont un potentiel pour être nommés match de l'année, peut-être avec un léger avantage à Melissa vs Okha sur le match qui a permis à Kalamity de remporter son plus important combat de sa carrière en devenant la nouvelle championne Internationale NCW Femmes Fatales. Dans une entrevue avec Ringbelles, Dave Prazak, le propriétaire de SHIMMER, parlait des nouvelles venues lors des derniers enregistrements de sa promotion et il disait que Kalamity était l'une de celles qui l'avait impressionné. Il a dit qu'elle était fantastique mais que ce n'était pas une surprise alors qu'elle avait déjà livré la marchandise à Femmes Fatales. Tout un compliment de la part de Monsieur Lutte Féminine en Amérique du Nord.
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Alex Silva sur iPPV
Alex Silva luttait samedi dernier pour la AWE en Virginie sur un show intitulé : « Night of Legends » et qui impliquait comme vous l'aurez devinez plusieurs vétérans lutteurs. Le show était d'ailleurs présenté sur iPPV. Je vais vous sauver les détails du gala comme tel, qui a eu des commentaires couci-couça, pour me concentrer sur Silva. Ce dernier luttait contre Fit Finlay pour la 2e fois en quelques semaines étant donné qu'on voulait créer un angle avec ce match. Je n'ai pas vu le premier match entre les deux, mais le 2e, celui de samedi dernier, a été un long match, quelques 23 minutes. Mais le booking du match fut le problème, alors que Finlay, le babyface, s'est fait travailler le genou tout le match. Puis, à un moment donné, il en a eu assez et est venu pour retraiter vers les vestiaires. Silva a alors pris le micro et dans une très bonne promo, intense et bien articulé, il a ultimement traité Finlay de « coward », de peureux si vous aimez mieux. Je sais, Silva était le heel et Finlay le babyface, mais bon. Finlay est alors revenu au ring et ce qui aurait du se produire, c'est-à-dire Finlay qui fait son comeback sur Silva, fut remplacé par Silva qui fait un low blow à son adversaire avant de le battre avec un school boy.

Je trouve ça triste que le booking n'est fait aucun sens car Silva a quand même bien paru. Dave Meltzer du Wrestling Observer a mentionné que Silva avait l'air d'un pro dans le ring malgré son jeune âge (il n'a que 20 ans) et qu'il avait entendu de bonnes choses sur lui et qu'il avait un certain potentiel. Rob Conway, qui lutte de temps à autre à la OVW avait des commentaires similaires lors de son entrevue avec Sylvain Grenier et moi-même au ToW Radio Show mardi dernier. Pour avoir vu des séquences du match, Silva, maintenant avec une barbe, a l'air d'un bon heel, intense et crédible. Mais il est normal que la foule n'ait pas bien répondu au match dans la mesure où Finlay est un babyface à qui on ne donne pas de comeback, sans compter qu'un babyface de ne sauve jamais d'un défi. Un babyface va dire d'un heel qu'il est un « coward » mais pas l'inverse. Bref, un match au booking plus que discutable mais somme toute, Silva a bien paru, il aurait juste pu en bénéficier encore plus. Silva était accompagné pour ce match par nulle autre que Tammy Sytch ou si vous préférez, Sunny, la première Diva de la WWE. Autre note en lien avec ce show, est la présence d'un autre Québécois, Ronnie Garvin, qui fut l'arbitre invité de la finale impromptue entre Kevin Nash et Ricky Morton des Rock ‘N' Roll Express. Oui, je sais, nous sommes en 2011!!
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Nouvelle émission de radio : Tow Radio Show
Depuis trois semaines, je participe à une nouvelle émission de radio au 1570 AM, une radio country en temps normal mais qui laisse de côté Marcel Martel et la famille Daraîche l'instant de deux heures les mardis soirs pour laisser toute la place au merveilleux monde de la lutte professionnelle. Animée principalement par Patrice Maltais, arbitre à la ToW et à la NCW et Marc Blondin, l'émission s'intitule ToW Radio Show, mais ne vous fiez vous pas au titre, on n'y parle pas de la ToW comme tel, surtout que ces temps-ci il n'y a pas grand-chose à dire. Au contraire, l'émission, qui est présenté de 21h à 23h tous les mardis, discute des sujets chauds de la lutte professionnelle, de certaines nouvelles, on y parle de la WWE, de la TNA, de lutte indépendante, de lutte québécoise. Jusqu'à présent, des entrevues ont été faites entre autres avec Hurricane Helms, Eric Young, Bobby Roode, Chavo Guerrero, Earl Hebner, Rob Conway, Kalamity et Stéphane Bruyère, Les lutteurs québécois Handsome JF, Sexxxy Eddy et Jorge Morillas ont aussi été interviewé. En plus de Maltais et Blondin, Sylvain Grenier vient faire son tour de même que votre humble serviteur. Les discussions sont animées (pas 110% animées tout de même!) et les échanges sont intéressants. Du moins, ce sont les commentaires qui m'ont été transmis jusqu'à présent. Un lutteur québécois m'a fait part qu'il en avait appris beaucoup et qu'il allait même l'écouter de façon régulière.

De mon côté, je donne mon point de vue sur un paquet de sujet, comme cette semaine, j'y ai été d'une tirade sur le booking de la TNA et encore plus quand j'ai su durant l'émission que James Storm avait remporté le titre aux enregistrements de Impact! Je laisse toujours une place à l'histoire de la lutte dans mes commentaires et je participe aussi aux discussions lorsque la scène indy québécoise, que je couvre depuis près de 8 ans maintenant, est au cœur des débats.

Pour ceux qui veulent l'écouter via le Web, vous pouvez aller sur le 1570.ca, sinon, dans les jours qui suivent, le podcast devient disponible sur les Facebook de Patrice Maltais et de moi-même. J'imagine qu'une page Facebook sera éventuellement créée. En toute objectivité, je pense que l'émission vaut le détour et j'invite les lecteurs à me laisser vos commentaires si vous avez la chance d'écouter ce qui a été fait jusqu'à maintenant ou si vous commencez à l'écouter dans les prochaines semaines. L'émission n'a que 3 semaines de vie, ce n'est pas 98.5, mais ça donne une certaine visibilité au produit et les animateurs essayent d'être le plus professionnel et intéressants possible.

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