Mise en situation: Lundi le 14 février, je me suis tapé deux émissions de lutte, une (TNA) à 13h30 à RDS qui je crois était la reprise du vendredi 11 février. Ma deuxième émission (Raw) était celle présentée la même journée en soirée à 21h à TSN.

Au départ mon intérêt portait sur la production, les participants (lutteurs) et les commentateurs, en résumé l'enveloppe du spectacle visionné. L'observation et l'analyse de l'émission est uniquement personnelle et n'engage en rien RDS ou TSN, et encore moins celle des amateurs. Chacun à le droit à son opinion, qu'elle soit positive ou négative, la controverse parfois mènent à des changements. Il y a deux choses qui sont à l'avantage des lecteurs de cette chronique: la controverse, je navigue allégrement dedans. Deuxièmement, j'étais et suis encore libertin dans mes pensées et à mon âge, je ne crois pas que je vais changer.

La production de TNA vs Raw

Avantage TNA. Considérant que RDS ne nous présente qu'une heure sur une émission de deux heures, il demeure que l'ouverture et la fermeture de l'émission demeure la même. Le tunnel dans lequel les lutteurs s'amènent au ring est original et du jamais vu pour moi. Piur ce qui est de Raw, l'entrée des lutteurs est dépassée, puisqu'avec un plus petit budget, plusieurs fédérations québécoises ont le même concept.

Dans cette analyse, je ne me base que sur le visuel, je fais abstraction que la production de TNA est stationnaire et celle de Raw est mobile et nous parvient de différentes villes. Je réserve mon opinion pour le ring utilisé par TNA dans mon observation concernant les participants. En ce qui concerne les lumières et les machines à boucane, TNA est comparable à Raw.

Les participants de TNA vs ceux de Raw

Sans tomber dans l'expression du tout nouveau tout beau, dans les deux émissions visualisées, le coté athlétique des lutteurs de TNA, tout comme dans les fédérations québécoises, à un léger avantage sur ceux de Raw. J'ai bien dit côté athlétique. Strictement par business et aussi par goût personnel, Raw est avantagé dû à l'ensemble du poids de leurs participants qui sont beaucoup plus pesants. J'ai bien dit plus pesants, mais pas athlétiquement plus agiles.

Pour appuyer mes dires, il a été prouvé que le consommateur de cette forme de spectacle aime à voir évoluer quelqu'un dont la moyenne de grandeur et pesanteur diffère de ceux qui sont assis dans la salle. Sur une base de longévité de performance, il est prouvé que la grandeur et la pesanteur peuvent avoir une influence sur les assistances.

Les commentateurs en français de TNA vs ceux de Raw

Je ne veux pas partir de polémique au sujet du langage et des mots utilisés entre les deux émissions, il demeure qu'en toute objectivité, on a été un peut vite à jeter la pierre aux valeureux commentateurs de RDS soit Marc Blondin, Michel Letourneur et Jean-François Kelly.

Je fais abstraction de l'émission du 4 février où tout le monde semblait avoir été pris de court dans leur préparation. Dans l'émission que j'ai regardé lundi le 14 février, les animateurs de l'émission m'ont agréablement surpris et venaient contrer tout ce que j'avais lu sur les différents forums de lutte.

En partant de Marc Blondin vs Jim Ross, les deux sont des professionnels de la communication. Le seul avantage que Jim Ross a sur Blondin, c'est qu'il est en poste depuis plusieurs années. Personnellement, je connais Marc Blondin et donnez-lui une couple de semaines et la comparaison s'arrêtera là. Et à l'avantage de Blondin, comme exprimé plus haut et connaissant tous les impondérables de condenser une émission de deux heures dans une émission d'une heures, je dois dire que dans l'émission en reprise que j'ai regardée, il a fait une maudite bonne job.

Michel Letourneur a bien complété le partenariat avec Marc Blondin et sa complicité valait mieux que les jokes plates que nous sert à l'occasion Jerry Lawler. Dans les semaines à venir, on se rendra compte que je n'avais pas tout à fait tord.

Jean-François Kelly vs Mike Lloyd, ce dernier qui nous transmet les nouvelles durant l'émission de Raw sur la venue de la WEE en terre canadienne, laissez-moi vous dire qu'il ne perce pas l'écran, autant dans sa tenue vestimentaire que dans son langage qui est parfois incompréhensible.

Ce que je n'aime pas de JF, c'est qu'il est assis et immobile dans sa communication des nouvelles au sujet des fédérations québécoises. S'il était debout avec ses feuilles en main, personnellement je crois que ça serait plus convaincant. Connaissant personnellement JF Kelly, j'ai été surpris de la façon dont il perce l'écran à comparer avec Mike Lloyd. À lui aussi donnez-lui une couple de semaines et nous allons être agréablement surpris.

Pour terminer, c'est plus facile d'être passager et d'observer que d'être assis dans les sièges de ceux qui animent l'émission. Donnons-nous la main et faisons en sorte que l'émission ait une assez haute cote d'écoute (rating) pour qu'elle demeure à l'affiche de RDS et que les fédérations québécoises continuent d'avoir leur notification.

L'album photos

En complément à ma chronique, visitez mon album photos. Elles ne seront pas toujours en conjecture avec la chronique qui sera en ligne. En grande partie, les photos que vous allez visionner n'ont jamais été publiées. À partir de cette semaine, elles seront publiées par ordre alphabétique en raison d'une à trois photos par semaine. Soyez patients, il en a pour tous les goûts d'hier à aujourd'hui. Évidemment que la lutte professionnelle y occupe une grande place, mais plusieurs autres disciplines sportives ont également leur place.

La Fédération Lutte Québécoise (FLQ) présente le vendredi des galas de lutte spectacle au Centre St Barthélemy 7111 rue Des Érables (près rue Jean Talon est) à trois rues de la Station Métro Iberville. Stationnement, salle climatisée. Pour le programme au complet, visitez www.flqnet.com.

Si beaucoup d'anglicismes sont utilisés dans ce texte, c'est pour demeurer dans le langage des consommateurs de cette discipline. Cette chronique est exclusive à www.rds.ca/lutte, toute reproduction est interdite.